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1.
Nicotine Tob Res ; 25(1): 94-101, 2023 01 01.
Artigo em Inglês | MEDLINE | ID: mdl-35931088

RESUMO

INTRODUCTION: Referrals through the electronic health record (EHR) system provide an efficient evidence-based method to connect patients to the Tobacco Quitline. However, patients frequently do not respond to Quitline phone calls or accept services. The goal of this study was to characterize factors associated with successful engagement with Quitline following e-referrals by physicians in Maryland. AIMS AND METHODS: This is a cross-sectional study with hierarchical data modeling. Data for 1790 patients e-referred in 2018-2019 by the University of Maryland Medical System (UMMS) were analyzed. Patients' engagement was assessed using a generalized estimating equation multivariable regression model for ordinal outcomes at two levels: Picking up a phone call from Quitline (1-800-QUIT-NOW) and enrollment in tobacco cessation programs. RESULTS: Older age, female gender, black race, low socioeconomic status, and provider's skills were significantly associated with successful outcomes of Quitline referral. The engagement with Quitline was higher in black non-Hispanic patients compared to other racial/ethnic groups (phone call response odds ratio [OR] = 1.99, 95% confidence interval [CI] = 1.35% to 2.93% and service acceptance OR = 1.89, 95% CI = 1.28% to 2.79%). Patients residing in socioeconomically deprived areas were more likely to respond to Quitline phone calls compared to those from affluent neighborhoods (OR = 1.52, 95% CI = 1.03% to 2.25%). Patients referred by faculty or attending physicians were more likely to respond compared to those referred by residents (OR = 1.23, 95% CI 1.04, 1.44, p = .0141). CONCLUSIONS: Multiple factors impact successful engagement with Quitline. Additional means to improve Quitline engagement success may include focused messaging on tobacco cessation benefits to patients, and skillful counseling by the provider. IMPLICATIONS: Implementation of the clinical decision support (CDS) tool for electronic referrals to the Tobacco Quitline at the UMMS was successful in providing evidence-based free service to elderly patients and socioeconomically disadvantaged racial and ethnic minorities. The CDS also served to engage physicians in conversation about tobacco use and cessation with every tobacco-using patient. Curricular content for physicians in training should be enriched to expand tobacco use and treatment.


Assuntos
Abandono do Hábito de Fumar , Humanos , Feminino , Idoso , Abandono do Hábito de Fumar/métodos , Nicotiana , Participação do Paciente , Estudos Transversais , Encaminhamento e Consulta , Uso de Tabaco , Eletrônica , Linhas Diretas
2.
J Obstet Gynaecol Can ; 35(6): 550-8, 2013 Jun.
Artigo em Inglês, Francês | MEDLINE | ID: mdl-23870781

RESUMO

OBJECTIVE: Our aim is to provide health care professionals in Canada with the knowledge and tools to provide culturally safe care to First Nations, Inuit, and Métis women and through them, to their families, in order to improve the health of First Nations, Inuit, and Métis. EVIDENCE: Published literature was retrieved through searches of PubMed, CINAHL, Sociological Abstracts, and The Cochrane Library in 2011 using appropriate controlled vocabulary (e.g.,cultural competency, health services, indigenous, transcultural nursing) and key words (e.g., indigenous health services, transcultural health care, cultural safety). Targeted searches on subtopics (e.g., ceremonial rites and sexual coming of age) were also performed. The PubMed search was restricted to the years 2005 and later because of the large number of records retrieved on this topic. Searches were updated on a regular basis and incorporated in the guideline to May 2012. Grey (unpublished) literature was identified through searching the websites of selected related agencies (e.g., Campbell Collaboration, Social Care Online, Institute for Healthcare Improvement). VALUES: The quality of evidence in this document was rated using the criteria described in the Report of the Canadian Task force on Preventive Health Care (Table).


Objectif : Nous avons pour objectif de fournir aux professionnels de la santé du Canada les connaissances et les outils qui leur permettront d'offrir des soins sûrs sur le plan culturel aux Inuites, aux Métisses et aux femmes des Premières Nations, et par leur intermédiaire, à leur famille, en vue d'améliorer la santé au sein de ces peuples. Résultats : La littérature publiée a été récupérée par l'intermédiaire de recherches menées dans PubMed, CINAHL, Sociological Abstracts et The Cochrane Library en 2011, au moyen d'un vocabulaire contrôlé (p. ex. « Health Services ¼, « Indigenous ¼, « Transcultural Nursing ¼, « Cultural Competence ¼) et de mots clés (p. ex. « indigenous health services ¼, « transcultural health care ¼, « cultural safety ¼) appropriés. Des recherches ciblées sur des sous-sujets (p. ex. « ceremonial rites ¼ et « sexual coming of age ¼) ont également été menées. Les recherches menées dans PubMed ont été restreintes à l'année 2005 et aux années suivantes, en raison du nombre important de dossiers récupérés sur le sujet. Les recherches ont été mises à jour de façon régulière et intégrées à la directive clinique jusqu'en mai 2012. La littérature grise (non publiée) a été identifiée par l'intermédiaire de recherches menées dans les sites Web d'organismes connexes sélectionnés (p.ex. Campbell Collaboration, Social Care Online, Institute for Healthcare Improvement). Valeurs : La qualité des résultats est évaluée au moyen des critères décrits dans le rapport du Groupe d'étude canadien sur les soins de santé préventifs (Tableau). Commanditaires : La présente directive clinique de consensus a été soutenue par la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits, Santé Canada. Déclarations sommaires 1. Sur le plan démographique, les peuples inuits, métis et des Premières Nations sont plus jeunes et plus mobiles que les peuples non autochtones. Cela nécessite donc, de la part des professionnels de la santé, la mise en œuvre d'efforts supplémentaires en vue d'établir un environnement de confiance et de sûreté culturelle au sein de leurs lieux de travail, et ce, car les occasions d'offrir des soins pourraient être brèves. (III) 2. Selon l'indice du développement humain de l'Organisation mondiale de la santé, le Canada se classe au 6e rang mondial; les Premières Nations, quant à elles, se classent au 68e rang. (II-3) 3. Des ententes officielles ont été conclues pendant des siècles entre les gouvernements européens et les Premières Nations. Elles ont, à l'origine, été conclues dans un esprit d'amitié et de coopération; toutefois, elles en sont plus tard venues à être centrées sur la propriété des terres et l'extraction des ressources. Puisque ces ententes ont été bafouées à répétition, les Premières Nations entretiennent une attitude de méfiance à l'endroit du gouvernement, de ses représentants, de ses politiques et de quiconque étant perçu comme exerçant une quelconque autorité. (III) 4. La Loi sur les Indiens et ses amendements subséquents ont été conçus pour assurer le contrôle de tous les aspects de la vie des Indiens inscrits et pour promouvoir l'assimilation. Il s'agissait également d'un outil dont s'est servi le gouvernement pour obtenir accès aux terres et aux ressources des Premières Nations. (III) 5. Les traumatismes intergénérationnels qui ont été infligés aux Inuits, aux Métis et aux Premières Nations, sont le produit du colonialisme. Les pensionnats, la relocalisation forcée, la stérilisation involontaire, l'adoption forcée, la conversion religieuse et l'émancipation sont quelques exemples des politiques du gouvernement à l'endroit des Inuits, des Métis et des Premières Nations qui ont généré un stress et un dysfonctionnement post-traumatiques intergénérationnels. Quoi qu'il en soit, ces peuples continuent d'être résilients. (III) 6. La plupart des Canadiens ne savent pas qu'une forte proportion du produit intérieur brut du Canada repose sur des ressources naturelles extraites de terres autochtones, tandis que les Inuits et les Premières Nations doivent dépendre de transferts monétaires insuffisants de la part du gouvernement fédéral. (III) 7. Certaines sociétés multinationales procèdent à l'extraction de ressources se trouvant dans des terres qui se situent souvent dans des communautés autochtones ou dans les environs de celles-ci, ou encore dans des terres étant visées par des revendications territoriales. Le fait que la gestion des terres et des ressources soit assurée par les provinces, dans certaines régions, et par les gouvernements fédéral et territoriaux, dans d'autres régions, complique la communication entre les sociétés multinationales et les communautés inuites, métisses et des Premières Nations, particulièrement dans les cas où des revendications territoriales sont en cours de négociation ou dans ceux où de telles négociations n'ont toujours pas été entreprises. Ces sociétés multinationales ne fournissent pas de revenus à ces communautés. La plupart des communautés autochtones sont pauvres, ne disposent pas d'une infrastructure de santé publique adéquate et n'ont pas les moyens économiques d'améliorer leur condition. (III) 8. De nos jours, des problèmes de nature juridictionnelle rendent difficile l'offre de soins de santé, la bonne gestion des terres et la promotion de la santé au sein des communautés. (III) 9. Bien que la consommation d'aliments traditionnels contribue à la préservation de l'identité culturelle, la présence croissante de contaminants environnementaux (tels que le plomb, l'arsenic, le mercure et les polluants organiques persistants [POP]) pourrait compromettre la sécurité de ces aliments. (II-3) 10. Compte tenu des changements démographiques (population en croissance rapide comptant une importante composante jeunesse) et de l'urbanisation croissante que connaissent les Inuits, les Métis et les Premières Nations au Canada, force est de constater que la plupart des cliniciens en viendront à compter des Inuites, des Métisses et des femmes des Premières Nations parmi leurs patientes. (II-3) 11. Traditionnellement, les hommes et les femmes des peuples inuits, métis et des Premières Nations tenaient des rôles égaux et complémentaires. Le colonialisme s'est généralement affairer à mépriser et à ignorer les Inuites et les femmes des Premières Nations, et à les réduire au statut d'objet. Par l'intermédiaire de lois spécifiques, les femmes des Premières Nations (en particulier) ont perdu leurs droits et leurs pouvoirs au sein de leurs communautés, y compris leur rôle en matière de promotion de la santé et de l'éducation traditionnelles. (III) 12. Au sein des communautés autochtones, le taux de chômage est beaucoup plus élevé que celui qui est constaté chez les Canadiens non autochtones. Il contribue de façon importante aux écarts socioéconomiques et aux lacunes en matière d'accès à des soins de santé équitables et de qualité. (II-3) 13. La terminologie de la mesure des issues de santé a souvent pour effet de perpétuer des stéréotypes négatifs envers les Inuits, les Métis et les Premières Nations, puisque les données générées sont souvent signalées sans tenir du contexte social, politique et économique des communautés visées. (III) 14. Les conflits juridictionnels entre les gouvernements fédéral, provinciaux, territoriaux et de bande rendent difficile l'offre de services de santé et de santé publique exhaustifs aux Premières Nations. (III) 15. L'harmonie des sociétés inuites, métisses et des Premières Nations a été troublée par le colonialisme européen à la fin du 18e siècle, lequel est à l'origine d'effets à grande échelle sur la santé sexuelle des femmes et des hommes des communautés inuites, métisses et des Premières Nations. (III) 16. La recherche a démontré que la mise en œuvre de stratégies visant la compétence culturelle menait à l'amélioration des issues de santé et à celle de la satisfaction de la patiente. (II-3) 17. Une forme insidieuse de racisme peut se manifester de façon non intentionnelle; ceux qui en font l'objet sont donc les mieux à même de définir ce qui constitue une telle manifestation de racisme et d'en identifier la présence. (III) Recommandations 1. Les professionnels de la santé devraient disposer d'une compréhension des termes qu'utilisent les Inuits, les Métis et les Premières Nations pour s'identifier. (III-A) 2. Les professionnels de la santé devraient disposer d'une compréhension des termes « sensibilisation culturelle ¼, « compétence culturelle ¼, « sûreté culturelle ¼ et « humilité culturelle ¼. Les professionnels de la santé devraient reconnaître que les Inuits, les Métis et les Premières Nations pourraient avoir des points de vue différents quant à ce qui constitue des soins sûrs sur le plan culturel; ils devraient donc chercher à en savoir plus sur les valeurs propres à la communauté desservie. (III-A) 3. Les professionnels de la santé devraient être conscients des limites des statistiques recueillies au sujet des Inuits, des Métis et des Premières Nations, et devraient éviter d'avoir recours à des généralisations au sujet des risques de mortalité et de morbidité, au moment de comparer les populations inuites, métisses et des Premières Nations les unes aux autres et aux populations non autochtones. (III-A) 4. Les professionnels de la santé qui souhaitent mener des recherches auprès des Inuits, des Métis et des Premières Nations doivent utiliser des cadres éthiques reconnus qui tiennent compte des principes PCAP (propriété, contrôle, accès et possession), de l'Énoncé de politique des trois conseils et des lignes directrices propres aux communautés visées. (II-2A) 5. Les professionnels de la santé devraient reconnaître les effets intergénérationnels des pensionnats comme étant l'une des causes fondamentales des inégalités sociales et en matière de santé qui affectent les Inuits, les Métis et les Premières Nations, ces effets ayant des implications importantes sur les expériences et les pratiques entourant la grossesse et l'éducation des enfants. (II-3A) 6. Les professionnels de la santé devraient savoir que le discours sur les politiques de santé et les négociations quant aux revendications territoriales perpétue souvent des stéréotypes négatifs, sans adéquatement faire mention des effets du colonialisme. (III-L) 7. Les professionnels de la santé devraient connaître le Principe de Jordan (un principe qui place l'enfant au premier plan et qui exhorte l'agence gouvernementale auxquels les parents se sont d'abord adressés d'assumer les frais des services prodigués à l'enfant, pour ensuite entreprendre des démarches de remboursement, et ce, en vue d'assurer l'offre de soins adéquats en temps opportun) et être au courant des débats en cours (en ce qui concerne les responsabilités juridictionnelles) qui nuisent à l'offre de soins de santé de qualité, opportuns et sûrs sur le plan culturel aux Inuits et aux Premières Nations. (III-A) 8. Les professionnels de la santé qui offrent des soins aux Inuits et aux Premières Nations devraient connaître le programme de services de santé non assurés (SSNA), les critères d'admissibilité de ce dernier et la couverture qu'il offre, ainsi que les exceptions et les permissions spéciales qui sont requises dans certains cas. Les professionnels de la santé devraient reconnaître qu'ils ont un rôle crucial à jouer dans la défense des droits de leurs patientes inuites et des Premières Nations, en vue de les aider à obtenir accès à ces prestations. Les professionnels de la santé devraient savoir que leurs patientes métisses n'ont pas accès au programme SSNA et qu'elles pourraient faire face à des difficultés particulières au moment de chercher à obtenir des soins de santé. (III-A) 9. Tous les professionnels de la santé devraient reconnaître et respecter le rôle des sages-femmes autochtones et traditionnelles dans la promotion de la santé sexuelle et génésique des femmes, et devraient savoir que ce rôle ne se limite pas à la grossesse et à l'accouchement, mais bien qu'il se prolonge souvent au-delà de l'année de la naissance. (II-2A) 10. Dans le cadre des consultations régulières (y compris celles qui visent les soins prénataux), les professionnels de la santé devraient se renseigner au sujet de l'utilisation de pratiques médicales et de médicaments traditionnels par leurs patientes. (III-A) 11. Les professionnels de la santé devraient savoir que chaque communauté inuite, métisse et des Premières Nations compte ses propres traditions, valeurs et pratiques de communication; ils devraient donc participer aux activités de la communauté en question de façon à se familiariser avec ces traditions, valeurs et pratiques. (III-A) 12. Les professionnels de la santé devraient être au courant des lois du Code criminel canadien qui traitent des activités sexuelles chez les mineurs (y compris les enfants de moins de 12 ans et les enfants dont l'âge se situe entre 12 et 16 ans) et de la différence d'âge entre les partenaires. (III-A) 13. Compte tenu de la prévalence de l'exploitation et des sévices sexuels, les professionnels de la santé doivent, après avoir établi une relation de confiance avec la patiente, se pencher sur la présence possible de tels méfaits. Tous les examens gynécologiques et obstétricaux doivent être abordés avec sensibilité, de façon à permettre à la patiente de déterminer elle-même le moment où elle est prête à s'y soumettre. (III-A) 14. Les professionnels de la santé devraient être avisés de la prévalence accrue du VIH/sida chez les Inuits, les Métis et les Premières Nations, et devraient offrir des services de counseling et de dépistage du VIH aux femmes enceintes ou en âge de procréer. La mise en œuvre d'approches sûres sur le plan culturel envers le counseling, le dépistage, le diagnostic et le traitement en présence du VIH et d'autres maladies transmissibles par le sang devrait être soutenue et adoptée. (III-A) 15. Les professionnels de la santé devraient être avisés des taux élevés de cancer du col utérin que l'on constate chez les patientes inuites et des Premières Nations, ainsi que des piètres issues qu'elles connaissent à la suite du diagnostic d'un tel cancer. Les professionnels de la santé devraient s'efforcer de limiter les disparités entre leurs patientes autochtones et leurs patientes non autochtones, en faisant la promotion d'options de dépistage sûres sur le plan culturel. (I-A) 16. Les professionnels de la santé doivent s'assurer que les Inuites, les Métisses et les femmes des Premières Nations ont accès à des services pouvant répondre à tous leurs besoins de santé génésique, y compris l'interruption de grossesse, sans préjugés. Les professionnels de la santé devraient s'efforcer d'assurer la confidentialité, particulièrement dans les petites communautés et dans celles qui ne sont accessibles que par avion. (III-A) 17. Les professionnels de la santé devraient considérer la grossesse comme étant une occasion en or de s'engager envers les droits sexuels et génésiques, les valeurs et les croyances des Inuites, des Métisses et des femmes des Premières Nations, et de prendre position en leur faveur. (III-L) 18. Les fournisseurs de soins de santé devraient s'enquérir des souhaits de la patiente et de sa famille à l'égard de l'élimination ou de la préservation des tissus provenant de la conception, de la grossesse, de la fausse couche, de l'interruption de grossesse, de l'hystérectomie et d'autres interventions, les respecter et plaider en faveur de la mise en œuvre de politiques et de protocoles institutionnels permettant de les soutenir.(III-A) 19. Les professionnels de la santé devraient reconnaître que des troubles mentaux tels que les troubles de l'humeur, l'anxiété et l'assuétude à des substances psychotropes constituent d'importants problèmes de santé publique pour de nombreuses communautés inuites, métisses et des Premières Nations. (II-3B) L'utilisation de substances psychotropes qui mènent à l'assuétude constitue souvent un mécanisme d'adaptation à la douleur causée par les traumatismes intergénérationnels. Les professionnels de la santé devraient se familiariser avec des stratégies de réduction des dommages sûres sur le plan culturel pouvant être utilisées pour soutenir les Inuites, les Métisses et les femmes des Premières Nations (et leur famille) qui sont aux prises avec une telle assuétude. (II-2A) 20. Les professionnels de la santé devraient soutenir et promouvoir le retour de l'accouchement au sein des communautés rurales et éloignées pour ce qui est des femmes qui ne sont exposées qu'à de faibles risques de complications. La participation nécessaire de la communauté à la prise de décisions au sujet de la distribution et de l'affectation des ressources destinées aux soins de maternité devrait être reconnue et facilitée. (III-A) 21. Les professionnels de la santé devraient prendre conscience du fait que très peu de recherches, de ressources et de programmes visent particulièrement la santé des femmes d'âge mûr (y compris la ménopause) au sein des communautés inuites, métisses et des Premières Nations. Les professionnels de la santé devraient plaider en faveur de la tenue de plus amples recherches dans ce domaine. (III-A) 22. Les professionnels de la santé devraient chercher à en savoir plus au sujet des pratiques de communication adaptées à la culture et devraient adapter leurs communications aux situations et aux antécédents particuliers que présentent leurs patientes. (III-A) 23. Les professionnels de la santé pourraient exprimer à leurs patientes qu'ils souhaitent établir avec elles une relation respectueuse marquée par l'écoute, la reconnaissance des différences et la sollicitation de leurs commentaires. (III-L) 24. Les Inuites, les Métisses et les femmes des Premières Nations devraient recevoir des soins prodigués dans leur propre langue, dans la mesure du possible. Les programmes et les établissements de santé offrant des services à un nombre important de patientes inuites, métisses et des Premières Nations devraient compter des interprètes et des défenseurs de la santé inuits, métis et des Premières Nations parmi leurs employés. (III-A).


Assuntos
Pessoal de Saúde , Serviços de Saúde do Indígena , Inuíte , Canadá , Feminino , Humanos
3.
Transl Behav Med ; 13(10): 736-747, 2023 09 28.
Artigo em Inglês | MEDLINE | ID: mdl-37616531

RESUMO

Although lung cancer screening (LCS) using low-dose CT is recommended for high-risk individuals, screening adherence remains low. We conducted a randomized trial to compare two methods of providing LCS education to Maryland Tobacco Quitline (MTQ) callers in order to assess whether this setting may serve as a teachable moment for LCS-eligible individuals. MTQ callers (50-80 years, 20+ pack-years, prior LCS ≥12 months) completed the baseline and were randomized to the Print- or Web-based version of ShouldIScreen.com. Participants completed 1- and 4-month follow-up assessments to evaluate intervention engagement and LCS-related outcomes. Participants (Print = 152, Web = 146) were 61.7 (SD = 6.3) years old and reported 63.5 pack-years (SD = 36.0). Most identified as Black (54.2%), female (66.1%), having internet access (78.9%), completing other recommended cancer screenings (86.3%), and that they would undergo LCS if recommended by their provider (91.3%). By 4 months, significantly more Print (75.0%) than Web (61.6%) participants had read the materials (P = .01). Most reported the interventions contained "the right amount" of information (92.6%) and prepared them to talk with their doctor (57.2%). Regarding screening-related outcomes, 42.8% (Print) and 43.8% (Web) had scheduled or completed a low-dose CT scan or a shared decision-making visit (P = .86). In a racially diverse sample of LCS-eligible quitline callers, offering LCS educational materials resulted in high intervention engagement and screening-related appointments. As >20% did not have internet access, providing participants' preferred modality (web/print) may improve intervention engagement and knowledge. Improving LCS awareness represents an important opportunity to increase screening among eligible but unscreened quitline callers.


Although annual lung cancer screening (LCS) using low-dose CT is recommended for high-risk individuals, screening adherence remains low. In partnership with the Maryland Tobacco Quitline (MTQ), we compared Print (N = 152) versus Web (N = 146) methods for educating quitline callers about LCS. MTQ callers (50­80 years, 20+ pack-years) completed the baseline and the 1- and 4-month follow-up assessments to evaluate intervention engagement and LCS-related outcomes. Over half of participants identified as Black (54.4%), female (66.2%), and reported having internet access (78.9%), completing other recommended cancer screenings (86%), and would undergo LCS if recommended by their provider (91%). Significantly more Print (75.0%) than Web (61.9%) participants read the materials. Half of participants reported the interventions prepared them to talk with their doctor (57.4%). Regarding screening-related outcomes, 42.8% (Print) and 43.8% (Web) had scheduled or completed a CT scan or a shared decision-making visit. In a racially diverse sample of LCS-eligible quitline callers, offering LCS educational materials resulted in high intervention engagement and screening-related appointments. As >20% did not have internet access, offering the preferred intervention modality may result in improved intervention engagement and knowledge. Effectively improving awareness represents an opportunity to increase screening among LCS-eligible quitline callers.


Assuntos
Neoplasias Pulmonares , Abandono do Hábito de Fumar , Humanos , Feminino , Criança , Abandono do Hábito de Fumar/métodos , Detecção Precoce de Câncer/métodos , Neoplasias Pulmonares/diagnóstico , Pulmão
4.
Can J Public Health ; 2022 Aug 30.
Artigo em Inglês | MEDLINE | ID: mdl-36042155

RESUMO

OBJECTIVE: Disparities in Indigenous reproductive health reflect Canada's historic and ongoing colonial relationship with Indigenous peoples, which includes persistent inequities in health and social services. Reproductive justice scholars and activists advocate for intersectional approaches to enhancing Indigenous health equity that recognize land as a central determinant of wellness. The purpose of this study is to examine the association between relationships to land and wellness in a study of urban Indigenous women, two-spirit, trans, and gender diverse people of reproductive age in Canada's largest city, Toronto. METHODS: Data were obtained from the cross-sectional Our Health Counts (OHC) Toronto study, which employed respondent-driven sampling methods (n = 323) and a community-directed comprehensive health assessment survey. In an exploratory analysis, we took an Indigenous reproductive justice theoretical approach to multivariable logistic regression. RESULTS: After adjusting for covariates, there was a statistically significant positive association between relationships to the land and wellness that was estimated with good precision (OR 3.7, 95% CI 2.5-5.3). CONCLUSION: Our findings indicate that among urban Indigenous women, two-spirit, trans, and gender diverse people of reproductive age there is a positive association between feeling strong in their relationships to land and feeling balanced in the four domains of health (physical, spiritual, mental, and emotional). The community-based, community-directed design of OHC Toronto was congruent with a reproductive justice approach to research. Reproductive justice theories are adaptable to quantitative research on Indigenous reproductive health and can yield novel insights for supporting Indigenous wellness.


RéSUMé: OBJECTIF: Les disparités que connaissent les peuples autochtones sur le plan de la santé reproductive sont le reflet des relations coloniales historiques et continues du Canada avec ces peuples, encore entachées d'iniquités dans les domaines de la santé et des services sociaux. Théoricien·nes et militant·es de la justice reproductive préconisent des approches intersectionnelles pour améliorer l'équité en santé chez les peuples autochtones, approches qui reconnaissent le territoire comme un déterminant central du bien-être. Nous avons voulu examiner l'association entre les relations avec le territoire et le bien-être dans une étude menée auprès de femmes et de personnes autochtones bispirituelles, trans et de diverses identités de genre en âge de procréer vivant à Toronto, la plus grande ville du Canada. MéTHODE: Nos données proviennent de l'étude transversale Our Health Counts (OHC) Toronto, qui a employé des méthodes d'échantillonnage en fonction des répondant·es (n = 323) et une enquête d'évaluation globale de la santé dirigée par la communauté. Dans une analyse exploratoire, nous avons employé la régression logistique multivariée selon une approche théorique de justice reproductive autochtone. RéSULTATS: Après l'apport d'ajustements pour tenir compte des covariables, nous avons observé une association positive significative entre les relations avec le territoire et le bien-être, que nous avons estimée avec une bonne précision (RC 3,7, IC de 95 % 2,5­5,3). CONCLUSION: D'après nos constatations, il y a chez les femmes et les personnes autochtones bispirituelles, trans et de diverses identités de genre en âge de procréer vivant en milieu urbain une association positive entre un fort sentiment d'appartenance au territoire et un sentiment d'équilibre entre les quatre domaines de la santé (physique, spirituel, mental et émotionnel). L'étude OHC Toronto ayant été conçue par et pour la communauté, elle est conforme à une approche de recherche axée sur la justice reproductive. Les théories de la justice reproductive peuvent être adaptées à la recherche quantitative sur la santé reproductive autochtone, et elles peuvent jeter un nouvel éclairage sur les moyens d'appuyer le bien-être des personnes autochtones.

5.
Can J Public Health ; 2022 Aug 09.
Artigo em Inglês | MEDLINE | ID: mdl-35945472

RESUMO

OBJECTIVE: Studies have highlighted the inequities between the Indigenous and non-Indigenous populations with respect to the burden of cardiovascular disease and prevalence of predisposing risks resulting from historical and ongoing impacts of colonization. The objective of this study was to investigate factors associated with cardiovascular disease (CVD) within and specific to the Indigenous peoples living in Toronto, Ontario, and to evaluate the reliability and validity of the resulting model in a similar population. METHODS: The Our Health Counts Toronto study measured the baseline health of Indigenous community members living in Toronto, Canada, using respondent-driven sampling. An iterative approach, valuing information from the literature, clinical insight and Indigenous lived experiences, as well as statistical measures was used to evaluate candidate predictors of CVD (self-reported experience of discrimination, ethnic identity, health conditions, income, education, age, gender and body size) prior to multivariable modelling. The resulting model was then validated using a distinct, geographically similar sample of Indigenous people living in Hamilton, Ontario, Canada. RESULTS: The multivariable model of risk factors associated with prevalent CVD included age, diabetes, hypertension, body mass index and exposure to discrimination. The combined presence of diabetes and hypertension was associated with a greater risk of CVD relative to those with either condition and was the strongest predictor of CVD. Those who reported previous experiences of discrimination were also more likely to have CVD. Further study is needed to determine the effect of body size on risk of CVD in the urban Indigenous population. The final model had good discriminative ability and adequate calibration when applied to the Hamilton sample. CONCLUSION: Our modelling identified hypertension, diabetes and exposure to discrimination as factors associated with cardiovascular disease. Discrimination is a modifiable exposure that must be addressed to improve cardiovascular health among Indigenous populations.


RéSUMé: OBJECTIF: Des études ont souligné les iniquités entre les populations autochtones et non autochtones en ce qui a trait au fardeau des maladies cardiovasculaires et à la prévalence des risques prédisposants qui résultent des impacts historiques et continus de la colonisation. Nous avons voulu étudier les facteurs associés aux maladies cardiovasculaires (MCV) au sein des populations autochtones vivant à Toronto (Ontario) et spécifiques à ces populations, puis évaluer la fiabilité et la validité du modèle ainsi obtenu dans une population semblable. MéTHODE: L'étude Our Health Counts Toronto a mesuré l'état de santé de départ de membres de communautés autochtones vivant à Toronto, au Canada, à l'aide d'un échantillonnage en fonction des répondants. Une approche itérative, valorisant à la fois les données d'études scientifiques, l'expérience clinique, le vécu de personnes autochtones et les mesures statistiques, a été employée pour évaluer les candidats prédicteurs des MCV (expérience autodéclarée de discrimination, identité ethnique, affections médicales, revenu, instruction, âge, genre et taille) avant la modélisation multivariée. Le modèle ainsi obtenu a ensuite été validé à l'aide d'un échantillon distinct, mais géographiquement similaire, de personnes autochtones vivant à Hamilton (Ontario), au Canada. RéSULTATS: Le modèle multivarié des facteurs de risque associés aux MCV prévalentes incluait l'âge, le diabète, l'hypertension artérielle, l'indice de masse corporelle et l'exposition à la discrimination. La présence combinée du diabète et de l'hypertension artérielle était associée à un risque accru de MCV comparativement à l'une ou l'autre de ces deux affections médicales; c'était aussi la plus forte variable prédictive des MCV. Les personnes ayant déclaré des expériences passées de discrimination étaient aussi plus susceptibles d'être atteintes de MCV. D'autres études sont nécessaires pour déterminer l'effet de la taille sur le risque de MCV dans la population autochtone urbaine. Le modèle final avait un bon pouvoir discriminant et une calibration adéquate lorsqu'il a été appliqué à l'échantillon de Hamilton. CONCLUSION: Notre modélisation a cerné l'hypertension artérielle, le diabète et l'exposition à la discrimination comme facteurs associés aux maladies cardiovasculaires. La discrimination est un risque modifiable qui doit être abordé pour améliorer la santé cardiovasculaire au sein des populations autochtones.

6.
Transl Behav Med ; 11(5): 1107-1114, 2021 05 25.
Artigo em Inglês | MEDLINE | ID: mdl-33410484

RESUMO

Electronic referrals provide an efficient solution for clinicians to connect patients to free tobacco cessation services, such as the tobacco Quitline. However, strategic planning is necessary for the successful adoption of this method across the health care system. The purpose of this study was to develop an implementation strategy for electronic referrals to the tobacco Quitline in a large health system. A clinical decision support tool created a closed-loop e-referral pathway between the electronic health record system and the Quitline. Multilevel strategies were developed to implement the e-referral process across the entire health system, including leadership buy-in, Epic tip sheets, newsletters, training for practice champions and staff, physician educator, patient-focused advertisements, and video clips distribution by the Maryland Department of Health Center for Tobacco Prevention and Control. The implementation of a system-wide e-referral pathway for tobacco cessation involved continuous clinician education and training, systematic quality control, and engaging "champion" clinicians. Postimplementation data analysis revealed that 1,790 e-referrals were received by the Quitline in 2018-2019, of which 18% accepted follow-up services, 18% declined, and 64% were not reached after multiple attempts. Among 322 patients who accepted Quitline services, 55% requested nicotine replacement therapy. Overall, 282 clinicians referred patients, including 107 primary care physicians and 175 specialists; 62 clinicians e-referred 72% patients, thereby emerging as "tobacco champions." The e-referral process is an efficient method for tobacco users to receive a cessation referral from clinicians. Sustainability can be achieved through leadership buy-in, physician ease of use, patient motivation, information technology supports, and reminders.


Assuntos
Abandono do Hábito de Fumar , Abandono do Uso de Tabaco , Eletrônica , Humanos , Encaminhamento e Consulta , Nicotiana , Dispositivos para o Abandono do Uso de Tabaco
7.
BMJ Open ; 10(9): e038168, 2020 09 29.
Artigo em Inglês | MEDLINE | ID: mdl-32994245

RESUMO

OBJECTIVE: Cultural safety is an Indigenous concept that can improve how healthcare services are delivered to both Indigenous and non-Indigenous peoples in Canada. This study explored how Indigenous and non-Indigenous clients at an urban, Indigenous-focused midwifery practice in Toronto, Canada (Seventh Generation Midwives Toronto, SGMT) conceptualised and experienced culturally safe care. DESIGN AND SETTING: Interviews were conducted with former clients of SGMT as a part of a larger evaluation of the practice. Participants were purposefully recruited. Interviews were transcribed and analysed thematically using an iterative, consensus-based approach and a critical, naturalistic, and decolonising lens. PARTICIPANTS: Saturation was reached after 20 interviews (n=9 Indigenous participants, n=11 non-Indigenous participants). RESULTS: Three domains of cultural safety emerged. Each domain included several themes: Relationships and Communication (respect and support for choices; personalised and continuous relationships with midwives; and being different from past experiences); Sharing Knowledge and Practice (feeling informed about the basics of pregnancy, birth, and the postpartum period; and having access to Indigenous knowledge and protocols), and Culturally Safe Spaces (feeling at home in practice; and having relationships interconnected with the physical space). While some ideas were shared across groups, the distinctions between the Indigenous and non-Indigenous participants were prominent. CONCLUSION: The Indigenous participants conceptualised cultural safety in ways that highlight the survival and resurgence of Indigenous values, understandings, and approaches in cities like Toronto, and affirm the need for Indigenous midwives. The non-Indigenous participants conceptualised cultural safety with both congruence, illuminating Black-Indigenous community solidarities in cultural safety, and divergence, demonstrating the potential of Indigenous spaces and Indigenous-focused midwifery care to also benefit midwifery clients of white European descent. We hope that the positive impacts documented here motivate evaluators and healthcare providers to work towards a future where 'cultural safety' becomes a standard of care.


Assuntos
Tocologia , Canadá , Feminino , Humanos , Parto , Gravidez , Pesquisa Qualitativa
8.
Can J Public Health ; 111(1): 40-49, 2020 02.
Artigo em Inglês | MEDLINE | ID: mdl-31435849

RESUMO

OBJECTIVES: Inequalities between Indigenous and non-Indigenous peoples in Canada persist. Despite the growth of Indigenous populations in urban settings, information on their health is scarce. The objective of this study is to assess the association between experience of discrimination by healthcare providers and having unmet health needs within the Indigenous population of Toronto. METHODS: The Our Health Counts Toronto (OHCT) database was generated using respondent-driven sampling (RDS) to recruit 917 self-identified Indigenous adults within Toronto for a comprehensive health assessment survey. This cross-sectional study draws on information from 836 OHCT participants with responses to all study variables. Odds ratios and 95% confidence intervals were estimated to examine the relationship between lifetime experience of discrimination by a healthcare provider and having an unmet health need in the 12 months prior to the study. Stratified analysis was conducted to understand how information on access to primary care and socio-demographic factors influenced this relationship. RESULTS: The RDS-adjusted prevalence of discrimination by a healthcare provider was 28.5% (95% CI 20.4-36.5) and of unmet health needs was 27.3% (95% CI 19.1-35.5). Discrimination by a healthcare provider was positively associated with unmet health needs (OR 3.1, 95% CI 1.3-7.3). CONCLUSION: This analysis provides new evidence linking discrimination in healthcare settings to disparities in healthcare access among urban Indigenous people, reinforcing existing recommendations regarding Indigenous cultural safety training for healthcare providers. Our study further demonstrates Our Health Counts methodologies, which employ robust community partnerships and RDS to address gaps in health information for urban Indigenous populations.


Assuntos
Pessoal de Saúde/psicologia , Acessibilidade aos Serviços de Saúde , Grupos Populacionais , Racismo , Canadá , Humanos , Ontário
9.
BMJ Open ; 7(12): e018936, 2017 12 26.
Artigo em Inglês | MEDLINE | ID: mdl-29282272

RESUMO

OBJECTIVES: To provide evidence of the magnitude of census undercounts of 'hard-to-reach' subpopulations and to improve estimation of the size of the urban indigenous population in Toronto, Canada, using respondent-driven sampling (RDS). DESIGN: Respondent-driven sampling. SETTING: The study took place in the urban indigenous community in Toronto, Canada. Three locations within the city were used to recruit study participants. PARTICIPANTS: 908 adult participants (15+) who self-identified as indigenous (First Nation, Inuit or Métis) and lived in the city of Toronto. Study participants were generally young with over 60% of indigenous adults under the age of 45 years. Household income was low with approximately two-thirds of the sample living in households which earned less than $C20 000 last year. PRIMARY AND SECONDARY OUTCOME MEASURES: We collected baseline data on demographic characteristics, including indigenous identity, age, gender, income, household type and household size. Our primary outcome asked: 'Did you complete the 2011 Census Canada questionnaire?' RESULTS: Using RDS and our large-scale survey of the urban indigenous population in Toronto, Canada, we have shown that the most recent Canadian census underestimated the size of the indigenous population in Toronto by a factor of 2 to 4. Specifically, under conservative assumptions, there are approximately 55 000 (95% CI 45 000 to 73 000) indigenous people living in Toronto, at least double the current estimate of 19 270. CONCLUSIONS: Our indigenous enumeration methods, including RDS and census completion information will have broad impacts across governmental and health policy, potentially improving healthcare access for this community. These novel applications of RDS may be relevant for the enumeration of other 'hard-to-reach' populations, such as illegal immigrants or homeless individuals in Canada and beyond.


Assuntos
Censos , Grupos Populacionais/estatística & dados numéricos , Estudos de Amostragem , População Urbana/estatística & dados numéricos , Adolescente , Adulto , Idoso , Canadá , Cidades , Feminino , Humanos , Masculino , Pessoa de Meia-Idade , Inquéritos e Questionários , Adulto Jovem
10.
Soc Sci Med ; 150: 128-43, 2016 Feb.
Artigo em Inglês | MEDLINE | ID: mdl-26745867

RESUMO

PURPOSE: Striking disparities in Indigenous maternal-child health outcomes persist in relatively affluent nations such as Canada, despite significant health promotion investments. The aims of this review were two-fold: 1. To identify Indigenous prenatal and infant-toddler health promotion programs in Canada that demonstrate positive impacts on prenatal or child health outcomes. 2. To understand how, why, for which outcomes, and in what contexts Indigenous prenatal and infant-toddler health promotion programs in Canada positively impact Indigenous health and wellbeing. METHODS: We systematically searched computerized databases and identified non-indexed reports using key informants. Included literature evaluated a prenatal or child health promoting program intervention in an Indigenous population in Canada. We used realist methods to investigate how, for whom, and in what circumstances programs worked. We developed and appraised the evidence for a middle range theory of Indigenous community investment-ownership-activation as an explanation for program success. FINDINGS: Seventeen articles and six reports describing twenty programs met final inclusion criteria. Program evidence of local Indigenous community investment, community perception of the program as intrinsic (mechanism of community ownership) and high levels of sustained community participation and leadership (community activation) was linked to positive program change across a diverse range of outcomes including: birth outcomes; access to pre- and postnatal care; prenatal street drug use; breast-feeding; dental health; infant nutrition; child development; and child exposure to Indigenous languages and culture. CONCLUSIONS: These findings demonstrate Indigenous community investment-ownership-activation as an important pathway for success in Indigenous prenatal and infant-toddler health programs.


Assuntos
Participação da Comunidade , Promoção da Saúde/métodos , Grupos Populacionais/psicologia , Cuidado Pré-Natal/métodos , Canadá , Pré-Escolar , Feminino , Humanos , Lactente , Gravidez
11.
Angle Orthod ; 81(2): 211-6, 2011 Mar.
Artigo em Inglês | MEDLINE | ID: mdl-21208071

RESUMO

OBJECTIVE: To characterize the mixed-longitudinal craniofacial growth of untreated, white, Class III subjects 6 to 16 years of age. MATERIALS AND METHODS: Serial cephalograms of 19 females and 23 males with Class III malocclusion were evaluated at three time points (6-8, 10-12, and 14-16 years of age). A similar number of Class I controls were randomly selected and matched for age and sex. The cephalograms were traced and digitized, and 20 variables were evaluated. Growth patterns were quantified, and class and sex differences were evaluated using multi-level analyses. RESULTS: In comparison with Class I subjects, Class III subjects had significantly (P ≤ .05) larger mandibular plane angles, gonial angles, mandibular ramus heights, mandibular corpus lengths, and SNB angles, with differences that were maintained between 6 and 16 years of age. Maxillary lengths and ANB angles were significantly smaller and remained smaller in Class III subjects than in Class I subjects. Lower face height, maxillary-mandibular differential, and mandibular body length were also significantly larger and increased significantly more between 6 and 16 years of age in Class III subjects. The WITS appraisal was significantly smaller in Class III subjects and decreased significantly more over time. Most linear measures showed significant sex differences favoring males; the angular measures and anteroposterior (AP) maxillomandibular relationships showed no sex differences. CONCLUSIONS: The AP maxillomandibular relationship of Class III subjects worsens over time. AP discrepancies are primarily due to excessive mandibular growth, which produces a protrusive, hyperdivergent phenotype. The AP discrepancies of males are larger than those of females, with differences increasing over time.


Assuntos
Má Oclusão Classe III de Angle/fisiopatologia , Desenvolvimento Maxilofacial , Adolescente , Estudos de Casos e Controles , Cefalometria , Criança , Feminino , Humanos , Masculino , Mandíbula/crescimento & desenvolvimento , Análise de Regressão , Fatores Sexuais , População Branca
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