RESUMO
Our taxonomic study from March 2014 to November 2015 along the atlantic coast between Casablanca and El Jadida revealed that phytoplanktonic structure is mainly represented by Diatoms (Bacillariophyceae), Dinoflagellates (Dinophyceae), Silicoflagellates (Dictyophyceae) and Euglenophyceae with a clear dominance of Diatoms and Dinoflagellates. A total of 101 taxa of planktonic algae have been identified revealing a relatively diversified taxocenosis. In terms of respective diversity, the Diatoms are represented by 62 taxa (61.4%), the Dinoflagellates by 36 taxa (35.6%) whereas the other two groups of Silicoflagellates and Euglenophyceae are only represented by 3 species (3.0%). Regarding potentially toxic species, more than fifteen taxa have been identified, most of which were Dinoflagellates and Diatoms (Pseudo-nitzschia australis and Pseudo-nitzschia cuspidata). The total phytoplankton densities exhibited great spatial and temporal variations as shown by analyses of diversity (H') and equitability (E) indices at the different coast sites investigated throughout the 2014-2015 years. Massive proliferation of some toxic species (e.g. Pseudo-nitzschia australis and Pseudo-nitzschia cuspidata, Lingulodinium polyedrum, Karenia mikimotoi) was also noticed. In addition, our study revealed the presence of opportunistic species (e.g. Eutreptiella, Thalassiosira, Prorocentrum scutellum) and of the new ectoparasite Dinoflagellate Amyloodinium ocellatum for the first time in Morocco. The detection of such diversity of toxic species, sometimes with alarming concentrations, should prompt the competent authorities to broaden the spectrum and frequency of biomonitoring to uncontrolled seafood harvesting sites.
Title: Dynamique du peuplement phytoplanctonique le long de l'axe côtier Casablanca El Jadida. Abstract: Notre étude taxonomique entre mars 2014 et novembre 2015 le long de la côte atlantique entre Casablanca et El Jadida a permis de déceler une flore phytoplanctonique représentée par les Diatomées, Dinoflagellés, Silicoflagellés et Euglenophycées avec une nette dominance des Diatomées et des Dinoflagellés. Au total, 101 taxons d'algues planctoniques ont été identifiés, témoignant d'une taxocénose relativement diversifiée. Dans cet ensemble, les Diatomées sont représentées par 62 taxons (61,4 %), les Dinoflagellés par 36 taxa (35,6 %) et les deux autres groupes (Silicoflagellés et Euglénophycées) ne sont représentés que par 3 espèces seulement (3,0 %). En ce qui concerne les espèces potentiellement toxiques, plus d'une quinzaine de taxons ont été identifiés dont la plupart sont des Dinoflagellés et des Diatomées (Pseudo-nitzschia australis et Pseudo-nitzschia cuspidata). L'analyse de l'évolution spatiotemporelle des indices de diversité (H') et d'équitabilité (E) révèle des fluctuations saisonnières prononcées sans montrer, pour autant, une grande analogie entre les différents sites prospectés. Par ailleurs, les densités phytoplanctoniques totales présentent de grandes variations à la fois spatiales et temporelles (sur les deux cycles annuels). La présence de proliférations massives de certaines espèces potentiellement toxiques (Pseudo-nitzschia australis et Pseudo-nitzschia cuspidata, Lingulodinium polyedrum, Karenia mikimotoi), d'une nouvelle espèce de Dinoflagellé ectoparasite pour le Maroc (Amyloodinium ocellatum) et d'autres espèces opportunistes (Eutreptiella, Thalassiosira, Prorocentrum scutellum) a été notée au cours de cette étude. La détection des espèces potentiellement toxiques, parfois à des concentrations alarmantes, devrait inciter les autorités compétentes à élargir le spectre et la fréquence de biosurveillance aux sites non contrôlés.