Bee venom: an unusual cause of acute kidney injury / Le venin d'abeille : une cause inhabituelle d'insuffisance rénale aiguë

Introduction: Bee sting venom is generally well tolerated. However, some rare cases of massive stings can lead to anaphylactic shock and even renal failure. This observation is the illustration of a case of acute kidney injury secondary to bee stings in a 64-year-old black african subject. Case presentation: A 64-year-old man without a known medical history was referred to the emergency department of the Fousseyni Daou hospital in Kayes (Mali) for disturbed consciousness 4 hours after massive stings from a bee swarm. Renal failure with serum creatinine level at 752,2 µmol/L was documented on day 3 in a context of total anuria. The patient was transferred to a nephrology unit and biology confirmed renal failure associated with intravascular haemolysis and rhabdomyolysis. The kidneys were of normal size and well differentiated. The diagnosis of severe acute kidney injury due to massive envenomation induced by bee venom was evoked. The evolution was favourable, with normalization of renal function at D26 after 5 sessions of haemodialysis in parallel with transfusions of packed red blood cells. Conclusion: A massive bee attack should be considered a medical emergency because of the organic damage it can inflict. The renal prognosis depends on the number of stings, and especially on the delay and the quality of the treatment. Early initiation of dialysis treatment reduces mortality.

Introduction: Le venin des piqûres d'abeilles est en général bien toléré. Cependant, quelques rares cas de piqûres massives peuvent entraîner un choc anaphylactique, voire une insuffisance rénale. Cette observation est l'illustration d'un cas d'insuffisance rénale aiguë par envenimation aux piqûres d'abeilles chez un sujet noir africain de 64 ans. Présentation du cas: Un homme de 64 ans sans antécédent médical connu, est adressé aux urgences de l'hôpital Fousseyni Daou de Kayes (Mali) pour trouble de la conscience 4 heures après des piqûres massives par un essaim d'abeilles. Une insuffisance rénale à 752,2 µmol/L de créatinine est découverte à J3 dans un contexte d'anurie totale. Le patient est transféré en unité de néphrologie où la biologie confirme l'insuffisance rénale associée à une hémolyse intravasculaire et une rhabdomyolyse. Les reins étaient de taille normale et bien différenciés à l'échographie. Le diagnostic d'une insuffisance rénale aiguë sévère par envenimation massive induite par le venin d'abeille a été évoqué. L'évolution était favorable, marquée par une normalisation de la fonction rénale à J26 après cinq séances d'hémodialyse en parallèle à des transfusions de culot globulaire. Conclusion: L'attaque massive d'abeilles doit être considérée comme une urgence médicale en raison des atteintes organiques qu'elle peut entraîner. Le pronostic rénal dépend du nombre de piqûres, et surtout du délai et de la qualité de prise en charge. L'instauration rapide de l'épuration extrarénale permet de réduire la mortalité.

[A novel cause of acute kidney injury in multiple myeloma: Lenalidomide-induced acute interstitial nephritis]. / Une cause originale d'insuffisance rénale aiguë au cours du myélome multiple : néphrite interstitielle aiguë induite par le lénalidomide.

INTRODUCTION: Lenalidomide is an immunomodulatory drug widely used in the treatment of multiple myeloma. Several cases of nephrotoxicity have been reported, but few have been documented histologically. CASE PRESENTATION: We report a case of acute interstitial nephritis to lenalidomide in a 62-year-old patient with multiple myeloma after administration of the second course of chemotherapy according to the protocol combining bortezomib, lenalidomide and dexamethasone. The outcome was quickly favorable after stopping lenalidomide, with corticosteroid therapy. CONCLUSION: Lenalidomide may be responsible for acute interstitial nephritis. When acute kidney injury occurs in myeloma, the nephrotoxicity of therapeutic agents should be considered in addition to the common causes of kidney failure. The chronology of events and the histological data are essential and guide the specific management.

Etiologies des pneumopathies bactériennes non tuberculeuses en milieu néphrologique au centre Hospitalo-Universitaire du Point G à Bamako, Mali / Etiologies of non-tuberculous bacterial pneumonitis in a nephrological environment at Point G University Hospital in Bamako, Mali

Contexte + objectif : les signes cliniques et paracliniques en particulier radiologique ne sont pas spécifi ques d'un processus infectieux. L'objectif de cette étude était de déterminer les micro-organismes non tuberculeux en cause au cours des infections respiratoires dans le service de Néphrologie du CHU du Point G. Méthode : il s'agissait d'une étude prospective et descriptive allant du 1er janvier 2018 au 30 juin 2019, soit 18 mois. Etaient inclus, tous les patients en insuffi sance rénale chronique (IRC) souffrant d'une pneumopathie infectieuse diagnostiquée cliniquement, radiologiquement et/ou bactériologiquement. Résultats : Nous avons colligés 35 patients, 21 hommes et 14 femmes. L'âge moyen a été de 46,8 ± 13,9 ans avec des extrêmes de 23 et 76 ans. Les patients âgés de plus de 45 ans étaient majoritaires (54,3%). L'IRC était terminale chez tous nos patients avec un débit de fi ltration glomérulaire moyen de 6,7 ml/min/1,73m2. La radiographie thoracique de face a révélé une pneumopathie alvéolaire (65,7%), une pleuropneumopathie (28,6%) et une pneumopathie cavitaire (5,7%). Les bactéries non tuberculeuses retrouvées à l'examen cytobactériologique des crachats étaient : Klebsiella pneumoniae (25,7%), Escherichia coli (11,4%), Citrobacter frendii, Pseudomonas aeroginosa, Staphylococcus aureus, Candida albicans soit 5,7% pour chacune, Enterobacter clocae et Enterococcus sp avec 2,9% chacune. Quatre (11,4%) sur 35 présentaient une tuberculose dont 1 cas (2,9%) de coïnfection de germe banal. Conclusion: Le diagnostic de la tuberculose par bacilloscopie entraine des cas de méconnaissance des germes banals associés.

Context and objective. Clinical and paraclinical signs, in particular radiological signs, are not specifi c to an infectious process. The objective of this study was to determine the non-tuberculous microorganisms involved in respiratory infections in the Nephrology department of the CHU du Point G. Methods. This was a prospective and descriptive study from January 1, 2018 to June 30, 2019, (18 months). Included were all patients with chronic renal failure (CKD) suffering from an infectious pneumonia diagnosed clinically, radiologically and / or bacteriologically. Results. We collected 35 patients, 21 men and 14 women. The mean age was 46.8 ± 13.9 years with extremes of 23 and 76 years. The majority of patients over the age of 45 were 54.3%. IRC was terminal in all of our patients with an average glomerular filtration rate of 6.7 ml / min / 1.73m2. The chest chest X-ray revealed alveolar pneumonitis (65.7%), pleuropneumopathy (28.6%) and cavitary pneumonitis (5.7%). The non-tuberculous bacteria found on cytobacteriological examination of sputum were: Klebsiella pneumoniae (25.7%), Escherichia coli (11.4%), Citrobacter frendii, Pseudomonas aeroginosa, Staphylococcus aureus, Candida albicans, or 5.7% for each , Enterobacter clocae and Enterococcus sp with 2.9% each. Four (11.4%) out of 35 presented with tuberculosis, including 1 case (2.9%) of common coinfection. Conclusion. The diagnosis of tuberculosis by bacilloscopy leads to cases of ignorance of the associated banal germs.

Intoxication à la réglisse révélée par une hypokaliémie sévère associée à une HTA Labile: à propos d'une observation et revue de la littérature / Licorice intoxication revealed by severe hypokalemia and labile hypertension: a case report with review of the literature

Cette observation illustre un tableau de pseudo-hyperaldostéronisme primaire par intoxication à la réglisse révélé par une hypokaliémie sévère chez un monsieur de 56 ans dans un contexte d'HTA de découverte récente. L'interrogatoire a retrouvé une notion de consommation régulière quotidienne de pastis sans alcool d'environ un litre et le bilan endocrinien a trouvé une activité rénine plasmatique effondrée et une hypoaldostéronémie. L'hypokaliémie et l'HTA ont régressé au bout de trois mois avec l'arrêt de la consommation du pastis et à distance de tout traitement antihypertenseur. Les abus de la réglisse sont rarement mentionnés spontanément par les patients ou sont ignorés d'eux, d'où l'intérêt d'une anamnèse minutieuse

This patient illustrates a case of primary pseudo-hyperaldosteronism due to licorice intoxication revealed by severe hypokalemia in a 56-year-old man with newly discovered hypertension. Past medical history revealed a notion of regular consumption of pastis without alcohol (about one liter per day) and hormonal assessment showed a collapsed plasma renin activity and hypoaldosteronemia. Hypokalaemia and hypertension resolved three months after cessation of pastis consumption, without any antihypertensive treatment. The abuse of licorice is rarely mentioned spontaneously by patients or is ignored by them, hence the interest of a careful medical history.