Gynaecological cancer-related deaths in a tertiary hospital: A four-year retrospective review.

ABSTRACT

The aim of this study is to describe the profile, causes of death, and associated complications among women who died with a diagnosis of gynecological cancer during a four-year period in a gynae oncology unit in a tertiary hospital. The study is based on a retrospective review of clinical records of patients. There were 368 gynecological cancer admissions during the study period and 51 gynecological cancer-related deaths (13.8%); however, only 48 (13%) of the 51 files were available for analysis. The mean age of the women who died was 52.7 years (SD ±16.92). Most of the women who died were South African citizens (41, 85%), black (44, 91.7%) and unemployed (37, 77.1%). The most common comorbidities were hypertension and HIV which occurred at similar frequencies (20, 41.7%), followed by diabetes mellitus (7, 14,6%). The three most common cancers were cervical (18, 37.5%), ovarian (13, 27.1%), and endometrial (12, 25,0%). All women who died (48, 100%) had some form of cancer-related complications on admission to the hospital. The most common complication at presentation was obstructive uropathy (16, 31.3%) followed by ascites (11, 21.6%) and pleural effusion (8, 15.8%). Just less than half of the patients (22, 45.8%) received palliative treatment due to advanced-stage disease, and the remainder, (20, 41.6%) and (5, 10.4%) surgical and radiation therapy, respectively. The surgical procedure performed was staging laparotomy for ovarian and endometrial cancer (19, 95%) and radical hysterectomy and lymph node dissection for operatable cervical cancer (01, 5%). Forty-nine complications were recorded among the 20 women who underwent surgical treatment. The most common complications were sepsis and hemorrhage followed by organ injury.

Le but de cette étude est de décrire le profil, les causes de décès et les complications associées chez les femmes décédées avec un diagnostic de cancer gynécologique au cours d'une période de quatre ans dans une unité de gynécologie-oncologie d'un hôpital tertiaire. L'étude est basée sur une revue rétrospective des dossiers cliniques des patients. Il y a eu 368 admissions pour cancer décès liés au cancer gynécologique 51 décès d'origine gynécologique (13,8 %) ; cependant, seulement 48 (13 %) des 51 dossiers étaient disponibles pour analyse. L'âge moyen des femmes décédées était de 52,7 ans (ET ± 16,92). La plupart des femmes décédées étaient des citoyennes sud-africaines (41, 85 %), noires (44, 91,7 %) et au chômage (37, 77,1 %). Les comorbidités les plus courantes étaient l'hypertension et le VIH, qui survenaient à des fréquences similaires (20, 41,7 %), suivis du diabète sucré (7, 14,6 %). Les trois cancers les plus courants étaient le cancer du col de l'utérus (18, 37,5 %), de l'ovaire (13, 27,1 %) et de l'endomètre (12, 25,0 %). Toutes les femmes décédées (48, 100 %) ont présenté une forme ou une autre de complications liées au cancer lors de leur admission à l'hôpital. La complication la plus fréquente lors de la présentation était l'uropathie obstructive (16, 31,3 %), suivie de l'ascite (11, 21,6 %) et de l'épanchement pleural (8, 15,8 %). Un peu moins de la moitié des patients (22, 45,8 %) ont reçu un traitement palliatif en raison d'un stade avancé de la maladie, et le reste (20, 41,6 %) et (5, 10,4 %), une chirurgie et une radiothérapie, respectivement. L'intervention chirurgicale réalisée était une laparotomie de stadification pour un cancer de l'ovaire et de l'endomètre (19, 95 %) et une hystérectomie radicale et un curage ganglionnaire pour un cancer du col de l'utérus opérable (01, 5 %). Quarante-neuf complications ont été enregistrées parmi les 20 femmes ayant bénéficié d'un traitement chirurgical. Les complications les plus courantes étaient la septicémie et l'hémorragie, suivies de lésions organiques.