Caring for youth with co-occurring substance use and severe psychiatric disorders: diagnostic challenges and clinical implications.

ABSTRACT

Appropriate interventions for psychiatric conditions that commonly emerge during adolescence and early adulthood play a crucial role in modifying both acute risks as well as long-term outcomes. Substance use disorder is a common comorbidity during the early stages of mood and psychotic disorders that further heightens acute risks and is considered a negative prognostic factor. New presentations of mood and psychotic symptoms with co-occurring substance use are inherently challenging to formulate due to the uncertainty surrounding the relative impact of multiple intrinsic and extrinsic factors. Given such uncertainty, it is natural for clinicians to rely on heuristics to guide assessment and management. These heuristics however may bring about premature diagnostic closure by favouring the primacy of substance use, which in turn can result in a missed window of opportunity for a timely and appropriate intervention. We caution clinicians against over-attributing early symptoms of mood and psychotic disorders to substances use alone.

Les interventions appropriées pour les troubles psychiatriques qui apparaissent communément durant l'adolescence et le début de l'âge adulte jouent un rôle essentiel dans la modification tant des risques aigus que des résultats à long terme. Le trouble d'utilisation de substances est une comorbidité commune durant les premières phases des troubles de l'humeur et psychotiques qui hausse davantage les risques aigus et est considéré comme un facteur pronostic négatif. Les nouvelles présentations des symptômes de l'humeur et psychotiques avec un trouble concomitant d'utilisation de substances sont intrinsèquement difficiles à formuler en raison de l'incertitude entourant l'effet relatif de multiples facteurs intrinsèques et extrinsèques. Devant cette incertitude, il est naturel pour les cliniciens d'employer l'heuristique pour guider l'évaluation et la gestion. Ces heuristiques peuvent toutefois provoquer la clôture d'un diagnostic prématuré en favorisant la primauté de l'utilisation de substances, qui à son tour peut entraîner une fenêtre d'opportunité manquée pour une intervention ponctuelle et appropriée. Nous mettons en garde les cliniciens contre l'attribution excessive des symptômes précoces de l'humeur et des troubles psychotiques à la seule utilisation de substances.