Management of penetrating thoracic wounds from a dog attack in a Nigerian dwarf goat: A case report.

Pet goat ownership has gradually increased in popularity and veterinarians are expected to provide gold-standard treatments for these animals. As in small-animal practice, decision-making regarding thoracic bite injuries is challenging because of the variability in clinical, radiographic, and surgical findings. Mortality rates from dog bite wounds in small animals range between 15.3 and 17.7%, and these cases represent 10% of all traumatic injuries referred to an emergency service; such information is not available regarding pet goats. The aim of this report is to describe a thoracic dog bite wound in a goat. It details the clinical, radiographic, and surgical findings and the repair, and reports the successful outcome, all to provide information to small-ruminant practitioners for treatment or referral. Future retrospective studies will help to determine prognostic factors for outcomes in goats with thoracic dog bite wounds. Key clinical message: Thoracic bite wounds are a challenge to manage, considering the potential severe underlying pathology and the absence of clear external injuries or clinical signs. Referring veterinarians and owners should be advised that goats with the presence of flail chest, pneumothorax, or rib fractures may require a higher level of intervention.

Prise en charge des plaies thoraciques pénétrantes consécutives à une attaque de chien chez une chèvre naine nigériane : rapport de cas. La possession de chèvres de compagnie a progressivement gagné en popularité et les vétérinaires devraient fournir des traitements de référence pour ces animaux. Tout comme dans la pratique des petits animaux, la prise de décision concernant les morsures thoraciques est difficile en raison de la variabilité des résultats cliniques, radiographiques et chirurgicaux. Les taux de mortalité par morsure de chien chez les petits animaux varient entre 15,3 et 17,7 %, et ces cas représentent 10 % de toutes les blessures traumatiques référées à un service d'urgence; ces informations ne sont pas disponibles concernant les chèvres de compagnie. Le but de ce rapport est de décrire une morsure thoracique de chien chez une chèvre. Il détaille les résultats cliniques, radiographiques et chirurgicaux ainsi que la réparation, et rend compte du résultat positif, le tout dans le but de fournir des informations aux praticiens des petits ruminants pour un traitement ou une référence. De futures études rétrospectives aideront à déterminer les facteurs pronostiques des résultats chez les chèvres présentant des morsures thoraciques de chien.Message clinique clé :Les morsures thoraciques sont un défi à gérer, compte tenu de la pathologie sous-jacente potentiellement grave et de l'absence de blessures externes ou de signes cliniques évidents. Les vétérinaires référents et les propriétaires doivent être informés que les chèvres présentant un volet thoracique, un pneumothorax ou des fractures des côtes peuvent nécessiter un niveau d'intervention plus élevé.(Traduit par Dr Serge Messier).

The effect of laparoscopy on intracranial pressure as measured by optic nerve sheath diameter: A review.

Laparoscopic surgery has many benefits over open surgery including lower complication rates, and shorter duration and lower cost of hospitalization. However, recent human literature suggests laparoscopy and carbon dioxide insufflation can result in intracranial hypertension. Invasive monitoring of intracranial pressure is not routinely performed in veterinary medicine, and ultrasonographic evaluation of the optic nerve sheath has been employed as an indirect measure of intracranial pressure in many species. The optic nerve sheath is continuous with the meninges of the brain and becomes distended with intracranial hypertension. Optic nerve sheath diameter is a reliable and consistent measure of intracranial pressure and has been utilized in humans to evaluate patients for intracranial hypertension secondary to laparoscopy and capnoperitoneum. No thorough evaluation of the effects of laparoscopy on intracranial pressure has been performed in dogs. Ultrasonographic evaluation of the optic nerve sheath is a safe, non-invasive, and inexpensive procedure that may allow for the evaluation of intracranial pressure without the need for invasive monitoring systems. As laparoscopic procedures are performed increasingly often, this review aims to inform the reader on the effects of capnoperitoneum and to facilitate appropriate patient selection, anesthetic considerations, and surgical planning.

L'effet de la laparoscopie sur la pression intracrânienne mesurée par le diamètre de la gaine du nerf optique : une revue. La chirurgie laparoscopique présente de nombreux avantages par rapport à la chirurgie ouverte, notamment des taux de complications plus faibles, une durée d'hospitalisation plus courte et un coût moindre. Cependant, la littérature humaine récente suggère que la laparoscopie et l'insufflation de dioxyde de carbone peuvent entraîner une hypertension intracrânienne. La surveillance invasive de la pression intracrânienne n'est pas systématiquement effectuée en médecine vétérinaire, et l'évaluation échographique de la gaine du nerf optique a été utilisée comme mesure indirecte de la pression intracrânienne chez de nombreuses espèces. La gaine du nerf optique est continue avec les méninges du cerveau et se distend avec l'hypertension intracrânienne. Le diamètre de la gaine du nerf optique est une mesure fiable et cohérente de la pression intracrânienne et a été utilisé chez l'homme pour évaluer les patients atteints d'hypertension intracrânienne secondaire à la laparoscopie et au capnopéritoine. Aucune évaluation approfondie des effets de la laparoscopie sur la pression intracrânienne n'a été réalisée chez le chien. L'évaluation échographique de la gaine du nerf optique est une procédure sûre, non invasive et peu coûteuse qui peut permettre l'évaluation de la pression intracrânienne sans avoir besoin de systèmes de surveillance invasifs. Les procédures laparoscopiques étant de plus en plus pratiquées, cette revue vise à informer le lecteur sur les effets du pneumopéritoine et à faciliter la sélection appropriée des patients, les considérations anesthésiques et la planification chirurgicale.(Traduit par Dr Serge Messier).