RESUMO
BACKGROUND: Due to a nationwide shortage of anesthesia assistants, operating room nurses are often recruited to assist with the induction of obstetric general anesthesia (GA). We developed and administered a training program and hypothesized there would be significant improvements in knowledge and skills in anesthesia assistance during obstetric GA by operating room nurses following training with adequate retention at six months. METHODS: Following informed consent, all operating room nurses at our institution were invited to participate in the study. Baseline knowledge of participants was assessed using a 14-item multiple choice questionnaire (MCQ), and skills were assessed using a 12-item checklist scored by direct observation during simulated induction of GA. Next, a 20-min didactic lecture followed by a ten-minute hands-on skills station were delivered. Knowledge and skills were immediately reassessed after training, and again at six weeks and six months. The primary outcomes of this study were adequate knowledge and skills retention at six months, defined as achieving ≥ 80% in MCQ and ≥ 80% in skills checklist scores and analyzed using longitudinal mixed-effects linear regression. RESULTS: A total of 34 nurses completed the study at six months. The mean MCQ score at baseline was 8.9 (95% confidence interval [CI], 8.5 to 9.4) out of 14. The mean skills checklist score was 5.5 (95% CI, 4.9 to 6.1) out of 12. The mean comfort scores for assisting elective and emergency Cesarean deliveries were 3.6 (95% CI, 3.2 to 3.9) and 3.1 (95% CI, 2.7 to 3.5) out of 5, respectively. There was a significant difference in the mean MCQ and skills checklist scores across the different study periods (overall P value < 0.001). Post hoc pairwise tests suggested that, compared with baseline, there were significantly higher mean MCQ scores at all time points after the training program at six weeks (11.9; 95% CI, 11.4 to 12.4; P < 0.001) and at six months (12.0; 95% CI, 11.5 to 12.4; P < 0.001). DISCUSSION: The knowledge and skills of operating room nurses in providing anesthesia assistance during obstetric GA at our institution were low at baseline. Following a single 30-min in-house, anesthesiologist-led, structured training program, scores in both dimensions significantly improved. Although knowledge improvements were adequately retained for up to six months, skills improvements decayed rapidly, suggesting that sessions should be repeated at six-week intervals, at least initially.
RéSUMé: CONTEXTE: En raison d'une pénurie nationale d'assistants en anesthésie, le personnel infirmier de la salle d'opération est souvent sollicité pour aider à l'induction de l'anesthésie générale (AG) obstétricale. Nous avons élaboré et administré un programme de formation et émis l'hypothèse qu'il y aurait des améliorations significatives dans les connaissances et les compétences en matière d'assistance en anesthésie pendant l'anesthésie générale obstétricale par les infirmières de salle d'opération après avoir suivi une formation, avec une rétention adéquate à six mois. MéTHODE: Après avoir obtenu le consentement éclairé, tout le personnel infirmier de salle d'opération de notre établissement a été invité à participer à l'étude. Les connaissances de base des participants ont été évaluées à l'aide d'un questionnaire à choix multiples (QCM) à 14 éléments, et les compétences ont été évaluées à l'aide d'une liste de contrôle de 12 éléments notée par observation directe lors d'une simulation d'induction d'anesthésie générale. Par la suite, un cours didactique de 20 minutes suivi d'une station de compétences pratiques de dix minutes a été donné. Les connaissances et les compétences ont été réévaluées immédiatement après la formation, puis de nouveau à six semaines et six mois. Les critères d'évaluation principaux de cette étude étaient la rétention adéquate des connaissances et des compétences à six mois, définie comme l'atteinte de ≥ 80 % dans les scores du QCM et ≥ 80 % dans les scores de la liste de contrôle des compétences et analysée à l'aide d'une régression linéaire longitudinale à effets mixtes. RéSULTATS: Au total, 34 infirmières ont terminé l'étude à six mois. Au début de l'étude, le score moyen au QCM était de 8,9 (intervalle de confiance [IC] à 95 %, 8,5 à 9,4) sur 14. Le score moyen sur la liste de contrôle des compétences était de 5,5 (IC 95 %, 4,9 à 6,1) sur 12. Les scores moyens d'aisance dans l'assistance pour un accouchement par césarienne programmé et d'urgence étaient de 3,6 (IC 95 %, 3,2 à 3,9) et 3,1 (IC 95 %, 2,7 à 3,5) sur 5, respectivement. Une différence significative a été observée dans les scores moyens au QCM et sur la liste de contrôle des compétences entre les différentes périodes d'étude (valeur globale P < 0,001). Les tests appariés post-hoc ont suggéré que, par rapport aux connaissances évaluées au début de l'étude, les scores moyens au QCM étaient significativement plus élevés à tous les moments après le programme de formation, à six semaines (11,9; IC 95 %, 11,4 à 12,4; P < 0,001) et à six mois (12,0; IC 95 %, 11,5 à 12,4; P < 0,001). DISCUSSION: Les connaissances et les compétences du personnel infirmier de salle d'opération dans la prestation d'une assistance en anesthésie pendant l'AG obstétricale dans notre établissement étaient faibles au commencement de notre étude. Après un seul programme de formation structuré de 30 minutes à l'interne, dirigé par un anesthésiologiste, les scores dans les deux dimensions se sont considérablement améliorés. Bien que les améliorations des connaissances aient été retenues de manière adéquate jusqu'à six mois, les améliorations des compétences se sont rapidement détériorées, ce qui suggère que les séances devraient être répétées à des intervalles de six semaines, au moins au début.
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Anestesia Obstétrica , Anestesiologia , Anestesia Geral/métodos , Anestesiologia/educação , Competência Clínica , Feminino , Humanos , Salas Cirúrgicas , GravidezRESUMO
PURPOSE: To describe postdischarge opioid dispensing after Cesarean delivery (CD) in 49 hospitals in British Columbia (BC) and assess opportunities for opioid stewardship. METHODS: Using the BC Ministry of Health's Hospital Discharge Abstract Database, we linked 135,725 CDs performed in 2004-2016 and 30,919 CDs performed in 2017-2019 (length of stay ≤ four days) by deidentified Personal Health Numbers to data on medications dispensed from all BC community pharmacies (PharmaNet). We excluded patients with cancer and those to whom opioids have been dispensed in the year before. We measured trends in annual percentages of patients dispensed opioids within seven days (opioid rate), with 95% confidence intervals (CIs), stratified by hospital and opioid type, adjusted for length of stay, and for autocorrelation within hospital using generalized linear modeling. RESULTS: The opioid dispensation rate dropped from 31% (95% CI, 30 to 33) in 2004 to 16% (95% CI, 15 to 17) in 2016, where it remained through 2019. Five hospitals showed steep reductions from over 40% to under 10% within two to three years, but in most hospitals the opioid dispensation rate decreased slowly-11 had little reduction and three showed increases. Codeine dispensing dropped from 31% in 2004-2008 by 4% per year, while tramadol and hydromorphone dispensing rose. After 2015, rates were stable (hydromorphone, 8%; tramadol, 6%; codeine, 3%; and oxycodone, 0.5%). CONCLUSION: After Health Canada's 2008 warning against codeine use by breastfeeding mothers, post-CD opioid dispensing declined disjointedly across BC hospitals. Rates did not decrease further after the opioid overdose epidemic was declared a public health emergency in BC in 2016. The present study highlights opportunities for quality improvement and opioid stewardship through monitoring using administrative databases.
RéSUMé: OBJECTIF: Décrire la délivrance d'opioïdes après le congé après un accouchement par césarienne dans 49 hôpitaux de la Colombie-Britannique (C.-B.) et évaluer les occasions de régulation des opioïdes. MéTHODE: À l'aide de la base de données sur les congés des patients du ministère de la Santé de la Colombie-Britannique, nous avons relié 135 725 accouchements par césarienne réalisés en 2004-2016 et 30 919 accouchements par césarienne réalisés en 2017-2019 (durée de séjour ≤ quatre jours) en utilisant les numéros de carte santé personnels dépersonnalisés aux données sur les médicaments délivrés par toutes les pharmacies communautaires de la Colombie-Britannique (PharmaNet). Nous avons exclu les patientes atteintes de cancer et celles à qui des opioïdes avaient été délivrés l'année précédente. À l'aide d'une modélisation linéaire généralisée, nous avons mesuré les tendances en pourcentages annuels de patientes ayant reçu des opioïdes dans les sept jours (taux d'opioïdes), avec des intervalles de confiance (IC) à 95 %, stratifiés par hôpital et par type d'opioïdes, ajustés en fonction de la durée de séjour et des autocorrélations entre des taux de chaque hôpital. RéSULTATS: Le taux de délivrance d'opioïdes est passé de 31 % (IC 95 %, 30 à 33) en 2004 à 16 % (IC 95 %, 15 à 17) en 2016, où il est resté jusqu'en 2019. Cinq hôpitaux ont montré des réductions importantes, passant de plus de 40 % à moins de 10 % en deux à trois ans, mais dans la plupart des hôpitaux, le taux de délivrance d'opioïdes a diminué lentement 11 ont affiché une faible réduction et trois ont montré des augmentations. La délivrance de codéine a diminué de 4 % par année, à partir de 31 % en 2004-2008, tandis que la délivrance de tramadol et d'hydromorphone a augmenté. Après 2015, les taux étaient stables (hydromorphone, 8 %; tramadol, 6 %; codéine, 3 %; et oxycodone, 0,5 %). CONCLUSION: Suite à la mise en garde de Santé Canada en 2008 contre la consommation de codéine par les mères qui allaitent, la délivrance d'opioïdes post-césarienne a diminué de façon inconstante dans les hôpitaux de Colombie-Britannique. Les taux n'ont pas diminué davantage après que l'épidémie de surdose d'opioïdes a été déclarée urgence de santé publique en Colombie-Britannique en 2016. La présente étude met en évidence les possibilités d'amélioration de la qualité et de régulation des opioïdes en procédant à une surveillance via les bases de données administratives.
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Analgésicos Opioides , Tramadol , Assistência ao Convalescente , Analgésicos Opioides/uso terapêutico , Colúmbia Britânica , Codeína , Estudos de Coortes , Humanos , Hidromorfona , Alta do Paciente , Padrões de Prática MédicaRESUMO
PURPOSE: Postdischarge opioid prescriptions are reportedly much higher in Canada than in other countries. To assess potentially contributing factors, we examined trends after abdominal and orthopedic surgeries in British Columbia (BC). METHODS: Using the BC Ministry of Health's databases on physician billings, hospital discharge abstracts, and medication dispensations in community pharmacies for the period 2003-2016, we assembled a cohort of 263,056 patients who received laparoscopic appendectomy (LA, 11%), laparoscopic cholecystectomy (LC, 30%), open inguinal or femoral hernia repair (IHR, 20%), total hip arthroplasty (THA, 18%), or total knee arthroplasty (TKA, 22%). Adjusting for covariates using generalized linear modeling, we measured trends in percentages of patients dispensed opioids postdischarge (opioid rate) within 30 days after surgery, by surgery type, opioid type, prior use, surgeon, and trends in morphine milligram equivalents of first dispensations (MME) with 95% confidence intervals (CI). RESULTS: Opioid dispensation rates rose steadily. Mean annual increases were 1.7% in LA; 1.3% in LC; 0.8% in IHR; 0.9% in THA; and 0.8% in TKA. By 2016, rates were 69% in LA; 76% in LC; 81% in IHR; 88% in THA; and 94% in TKA. Codeine dispensations fell 2.4% (abdominal) and 3.1% (orthopedic) per year while tramadol dispensations increased 3.6% (abdominal) and 1.7% (orthopedic). Hydromorphone dispensations increased 2.9% per year (orthopedic); oxycodone was level at 22% between 2007 and 2014, but then fell. The mean MME rose 8 mgâ yr-1 (95% CI, 7 to 9) (abdominal) and 61 mgâ yr-1 (95% CI, 58 to 64) (orthopedic). Variation in rates was greater among abdominal than orthopedic surgeons. CONCLUSION: Rising opioid dispensation rates, together with shifts to prescribing higher MME opioids, doubled MME per patient in first dispensations postdischarge after abdominal or orthopedic surgery from 2003 to 2016 in BC.
RéSUMé: OBJECTIF: Les ordonnances d'opioïdes après le congé seraient beaucoup plus élevées au Canada que dans d'autres pays. Afin d'évaluer les facteurs contributifs potentiels, nous avons examiné les tendances après les chirurgies abdominales et orthopédiques en Colombie-Britannique (C.-B.). MéTHODE: En utilisant les bases de données du ministère de la Santé de la Colombie-Britannique de facturation des médecins, les résumés des congés d'hôpital et les délivrances de médicaments dans les pharmacies communautaires pour la période 2003-2016, nous avons regroupé une cohorte de 263 056 patients ayant bénéficié d'une appendicectomie par laparoscopie (AL, 11 %), d'une cholécystectomie par laparoscopie (CL, 30 %), d'une réparation ouverte de hernie inguinale ou fémorale (RHI, 20 %), d'une arthroplastie totale de la hanche (ATH, 18 %) ou d'une arthroplastie totale du genou (ATG, 22 %). En tenant compte des covariables à l'aide d'une modélisation linéaire généralisée, nous avons mesuré les tendances dans les pourcentages de patients ayant reçu des opioïdes après leur congé (taux de délivrance d'opioïdes) dans les 30 jours suivant leur chirurgie, par type de chirurgie, type d'opioïde, utilisation antérieure, chirurgien et tendances des équivalents de morphine en milligrammes (EMM) des premières délivrances avec des intervalles de confiance (IC) à 95 %. RéSULTATS: Les taux de délivrance d'opioïdes ont augmenté de manière constante. Les augmentations annuelles moyennes étaient de 1,7 % pour les AL, 1,3 % pour les CL, 0,8 % pour les RHI, 0,9 % pour les ATH, et 0,8 % pour les ATG. En 2016, les taux étaient de 69 % pour les AL, 76 % pour les CL, 81 % pour les RHI, 88 % pour les ATH, et 94 % pour les ATG. Les dispenses de codéine ont chuté de 2,4 % (chirurgie abdominale) et de 3,1 % (chirurgie orthopédique) par année, tandis que les délivrances de tramadol ont augmenté de 3,6 % (chirurgie abdominale) et de 1,7 % (chirurgie orthopédique). Les délivrances d'hydromorphone ont augmenté de 2,9 % par année (orthopédie); l'oxycodone était à 22 % entre 2007 et 2014, mais a ensuite diminué. Les EMM moyens ont augmenté de 8 mg·an-1 (IC 95 %, 7 à 9) (chirurgie abdominale) et de 61 mg·an-1 (IC 95 %, 58 à 64) (chirurgie orthopédique). La variation des taux était plus importante parmi les chirurgiens abdominaux que chez les chirurgiens orthopédistes. CONCLUSION: L'augmentation des taux de délivrance d'opioïdes, ainsi que le passage à une prescription d'opioïdes plus élevés en EMM, ont doublé les EMM par patient dans les premières délivrances après leur congé après une chirurgie abdominale ou orthopédique de 2003 à 2016 en Colombie-Britannique.
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Analgésicos Opioides , Artroplastia do Joelho , Assistência ao Convalescente , Analgésicos Opioides/uso terapêutico , Colúmbia Britânica , Estudos de Coortes , Humanos , Dor Pós-Operatória/tratamento farmacológico , Alta do Paciente , Padrões de Prática Médica , Estudos RetrospectivosRESUMO
OBJECTIVES: To examine the association between surgical site infections (SSIs) and hospital readmissions and all-cause mortality, and to estimate the attributable health care costs of SSIs 1 year following surgery. BACKGROUND: SSIs are a common postoperative complication; the long-term impact of SSI on health outcomes and costs has not been formally evaluated. METHODS: This retrospective cohort study included all adult patients who underwent surgery at the 1202-bed teaching hospital in Ottawa, Ontario, Canada, and were included in the National Surgical Quality Improvement Program database between 2010 and 2015. The study exposure was postoperative SSI. The study outcomes included hospital readmission, all-cause mortality, and health care costs at 1 year (primary) and at 30 days and 90 days (secondary) following surgery. RESULTS: We identified 14,351 patients, including 795 patients with SSIs. Our multivariable analyses that accounted for competing risks demonstrated that at 1-year following the index date, superficial and deep/organ space SSIs were significantly associated with an increase in hospital readmission [hazard ratio (HR) = 1.63, 95% confidence interval (95% CI) 1.39-1.92 and HR = 3.49, (95% CI 2.76-4.17, respectively) and all-cause mortality (HRâ= 1.35, 95% CI 1.10-1.98 and HR = 2.21, 95% CI 1.44-2.78, respectively]. At 1 year after surgery, patients with superficial and deep/organ space SSIs incurred higher health care costs C$20,648 (95% CI) C$16,980- C$24,112and C$53,075 (95% CI) C$44,628- C$60,936), than non-SSI patients. CONCLUSION: SSIs, especially deep/organ space SSI, contribute to adverse health outcomes and health care costs across the entire year after surgery. Our findings highlight the importance of effective prevention/monitoring strategies targeting both short- and long-term consequences of SSI.
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Gerenciamento Clínico , Custos de Cuidados de Saúde , Avaliação de Resultados em Cuidados de Saúde , Infecção da Ferida Cirúrgica/terapia , Adulto , Bases de Dados Factuais , Feminino , Seguimentos , Humanos , Incidência , Masculino , Pessoa de Meia-Idade , Ontário/epidemiologia , Estudos Retrospectivos , Infecção da Ferida Cirúrgica/economia , Infecção da Ferida Cirúrgica/epidemiologia , Fatores de TempoRESUMO
BACKGROUND: Since primary data collection can be time-consuming and expensive, surgical site infections (SSIs) could ideally be monitored using routinely collected administrative data. We derived and internally validated efficient algorithms to identify SSIs within 30 days after surgery with health administrative data, using Machine Learning algorithms. METHODS: All patients enrolled in the National Surgical Quality Improvement Program from the Ottawa Hospital were linked to administrative datasets in Ontario, Canada. Machine Learning approaches, including a Random Forests algorithm and the high-performance logistic regression, were used to derive parsimonious models to predict SSI status. Finally, a risk score methodology was used to transform the final models into the risk score system. The SSI risk models were validated in the validation datasets. RESULTS: Of 14,351 patients, 795 (5.5%) had an SSI. First, separate predictive models were built for three distinct administrative datasets. The final model, including hospitalization diagnostic, physician diagnostic and procedure codes, demonstrated excellent discrimination (C statistics, 0.91, 95% CI, 0.90-0.92) and calibration (Hosmer-Lemeshow χ2 statistics, 4.531, p = 0.402). CONCLUSION: We demonstrated that health administrative data can be effectively used to identify SSIs. Machine learning algorithms have shown a high degree of accuracy in predicting postoperative SSIs and can integrate and utilize a large amount of administrative data. External validation of this model is required before it can be routinely used to identify SSIs.
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Algoritmos , Infecção da Ferida Cirúrgica , Humanos , Modelos Logísticos , Ontário/epidemiologia , Fatores de Risco , Infecção da Ferida Cirúrgica/diagnóstico , Infecção da Ferida Cirúrgica/epidemiologiaRESUMO
PURPOSE: Since the last Canadian Airway Focus Group (CAFG) guidelines were published in 2013, the literature on airway management has expanded substantially. The CAFG therefore re-convened to examine this literature and update practice recommendations. This first of two articles addresses difficulty encountered with airway management in an unconscious patient. SOURCE: Canadian Airway Focus Group members, including anesthesia, emergency medicine, and critical care physicians, were assigned topics to search. Searches were run in the Medline, EMBASE, Cochrane Central Register of Controlled Trials, and CINAHL databases. Results were presented to the group and discussed during video conferences every two weeks from April 2018 to July 2020. These CAFG recommendations are based on the best available published evidence. Where high-quality evidence was lacking, statements are based on group consensus. FINDINGS AND KEY RECOMMENDATIONS: Most studies comparing video laryngoscopy (VL) with direct laryngoscopy indicate a higher first attempt and overall success rate with VL, and lower complication rates. Thus, resources allowing, the CAFG now recommends use of VL with appropriately selected blade type to facilitate all tracheal intubations. If a first attempt at tracheal intubation or supraglottic airway (SGA) placement is unsuccessful, further attempts can be made as long as patient ventilation and oxygenation is maintained. Nevertheless, total attempts should be limited (to three or fewer) before declaring failure and pausing to consider "exit strategy" options. For failed intubation, exit strategy options in the still-oxygenated patient include awakening (if feasible), temporizing with an SGA, a single further attempt at tracheal intubation using a different technique, or front-of-neck airway access (FONA). Failure of tracheal intubation, face-mask ventilation, and SGA ventilation together with current or imminent hypoxemia defines a "cannot ventilate, cannot oxygenate" emergency. Neuromuscular blockade should be confirmed or established, and a single final attempt at face-mask ventilation, SGA placement, or tracheal intubation with hyper-angulated blade VL can be made, if it had not already been attempted. If ventilation remains impossible, emergency FONA should occur without delay using a scalpel-bougie-tube technique (in the adult patient). The CAFG recommends all institutions designate an individual as "airway lead" to help institute difficult airway protocols, ensure adequate training and equipment, and help with airway-related quality reviews.
RéSUMé: OBJECTIF: Depuis la dernière publication des lignes directrices du Canadian Airway Focus Group (CAFG) en 2013, la littérature sur la prise en charge des voies aériennes s'est considérablement étoffée. Le CAFG s'est donc réuni à nouveau pour examiner la littérature et mettre à jour ses recommandations de pratique. Ce premier article de deux traite de la prise en charge des voies aériennes difficiles chez un patient inconscient. SOURCES: Des sujets de recherche ont été assignés aux membres du Canadian Airway Focus Group, qui compte des médecins anesthésistes, urgentologues et intensivistes. Les recherches ont été menées dans les bases de données Medline, EMBASE, Cochrane Central Register of Controlled Trials et CINAHL. Les résultats ont été présentés au groupe et discutés lors de vidéoconférences toutes les deux semaines entre avril 2018 et juillet 2020. Les recommandations du CAFG sont fondées sur les meilleures données probantes publiées. Si les données probantes de haute qualité manquaient, les énoncés se fondent alors sur le consensus du groupe. CONSTATATIONS ET RECOMMANDATIONS CLéS: La plupart des études comparant la vidéolaryngoscopie à la laryngoscopie directe indiquent un taux de réussite plus élevé à la première tentative et globalement avec la vidéolaryngoscopie, ainsi que des taux de complication inférieurs. Ainsi, les ressources le permettant, le CAFG recommande dorénavant l'utilisation de vidéolaryngoscopes avec le type de lame convenablement sélectionné pour faciliter toutes les intubations trachéales. En cas d'échec de la première tentative d'intubation trachéale ou d'échec de positionnement du dispositif supraglottique (DSG), d'autres tentatives peuvent être entreprises tant que la ventilation et l'oxygénation du patient le permettent. Néanmoins, le nombre total de tentatives devrait être limité, à trois ou moins, avant de déclarer un échec et de considérer les options de « stratégie de retrait ¼. En cas d'échec de l'intubation, les options de stratégie de retrait chez un patient toujours oxygéné comprennent l'éveil (si possible), la temporisation avec un DSG, une dernière tentative d'intubation trachéale à l'aide d'une technique différente, ou une cricothyroïdotomie. L'échec de l'intubation trachéale, de la ventilation au masque facial et de la ventilation via un DSG accompagné d'une hypoxémie présente ou imminente, définit une urgence « impossible de ventiler, impossible d'oxygéner ¼. Le bloc neuromusculaire doit alors être confirmé ou mis en place, et une tentative finale de ventilation au masque, de positionnement du DSG ou d'intubation trachéale avec une lame de vidéolaryngoscopie hyper-angulée peut être réalisée, si cette approche n'a pas encore été essayée. Si la ventilation demeure impossible, une cricothyroïdotomie d'urgence devrait être réalisée sans délai utilisant une technique de scalpel-bougie-tube (chez le patient adulte). Le CAFG recommande à toutes les institutions de désigner une personne comme « leader des voies aériennes ¼ afin d'assister à la mise en place de protocoles pour les voies aériennes difficiles, d'assurer une formation et un équipement adéquats et d'aider aux examens de la qualité en rapport avec les voies aériennes.
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Manuseio das Vias Aéreas , Intubação Intratraqueal , Adulto , Canadá , Consenso , Grupos Focais , Humanos , LaringoscopiaRESUMO
PURPOSE: Since the last Canadian Airway Focus Group (CAFG) guidelines were published in 2013, the published airway management literature has expanded substantially. The CAFG therefore re-convened to examine this literature and update practice recommendations. This second of two articles addresses airway evaluation, decision-making, and safe implementation of an airway management strategy when difficulty is anticipated. SOURCE: Canadian Airway Focus Group members, including anesthesia, emergency medicine, and critical care physicians were assigned topics to search. Searches were run in the Medline, EMBASE, Cochrane Central Register of Controlled Trials, and CINAHL databases. Results were presented to the group and discussed during video conferences every two weeks from April 2018 to July 2020. These CAFG recommendations are based on the best available published evidence. Where high-quality evidence is lacking, statements are based on group consensus. FINDINGS AND KEY RECOMMENDATIONS: Prior to airway management, a documented strategy should be formulated for every patient, based on airway evaluation. Bedside examination should seek predictors of difficulty with face-mask ventilation (FMV), tracheal intubation using video- or direct laryngoscopy (VL or DL), supraglottic airway use, as well as emergency front of neck airway access. Patient physiology and contextual issues should also be assessed. Predicted difficulty should prompt careful decision-making on how most safely to proceed with airway management. Awake tracheal intubation may provide an extra margin of safety when impossible VL or DL is predicted, when difficulty is predicted with more than one mode of airway management (e.g., tracheal intubation and FMV), or when predicted difficulty coincides with significant physiologic or contextual issues. If managing the patient after the induction of general anesthesia despite predicted difficulty, team briefing should include triggers for moving from one technique to the next, expert assistance should be sourced, and required equipment should be present. Unanticipated difficulty with airway management can always occur, so the airway manager should have a strategy for difficulty occurring in every patient, and the institution must make difficult airway equipment readily available. Tracheal extubation of the at-risk patient must also be carefully planned, including assessment of the patient's tolerance for withdrawal of airway support and whether re-intubation might be difficult.
RéSUMé: OBJECTIF: Depuis la dernière publication des lignes directrices du Canadian Airway Focus Group (CAFG) en 2013, la littérature sur la prise en charge des voies aériennes s'est considérablement étoffée. Le CAFG s'est donc réuni à nouveau pour examiner la littérature et mettre à jour ses recommandations de pratique. Ce deuxième article traite de l'évaluation des voies aériennes, de la prise de décision et de la mise en Åuvre sécuritaire d'une stratégie de prise en charge des voies aériennes lorsque des difficultés sont anticipées. SOURCES: Des sujets de recherche ont été assignés aux membres du Canadian Airway Focus Group, qui compte des médecins anesthésistes, urgentologues et intensivistes. Les recherches ont été réalisées dans les bases de données Medline, EMBASE, Cochrane Central Register of Controlled Trials et CINAHL. Les résultats ont été présentés au groupe et discutés lors de vidéoconférences toutes les deux semaines entre avril 2018 et juillet 2020. Les recommandations du CAFG sont fondées sur les meilleures données probantes publiées. Si les données probantes de haute qualité manquaient, les énoncés se fondent alors sur le consensus du groupe. CONSTATATIONS ET RECOMMANDATIONS CLéS: Avant d'amorcer la prise en charge des voies aériennes, une stratégie documentée devrait être formulée pour chaque patient, en fonction de l'évaluation de ses voies aériennes. L'examen au chevet devrait rechercher les prédicteurs de difficultés pour la ventilation au masque, l'intubation trachéale utilisant la vidéolaryngoscopie ou la laryngoscopie directe, l'utilisation d'un dispositif supraglottique, ainsi que pour la cricothyroïdotomie d'urgence. La physiologie du patient et ses problématiques contextuelles devraient également être évaluées. Les difficultés anticipées devraient inciter à prendre des décisions éclairées sur la façon la plus sécuritaire de procéder à la prise en charge des voies aériennes. L'intubation trachéale éveillée peut procurer une marge de sécurité supplémentaire lorsqu'on s'attend à ce que la vidéolaryngoscopie ou la laryngoscopie directe soient impossibles, lorsqu'on prévoit des difficultés pour plus d'un mode de prise en charge des voies aériennes (p. ex., intubation trachéale et ventilation au masque), ou lorsque la difficulté prévue coïncide avec des problèmes physiologiques ou contextuels importants. En cas de choix de prise en charge des voies respiratoires du patient après induction de l'anesthésie générale malgré les difficultés prévues, les directives à l'équipe devraient inclure les déclencheurs pour passer d'une technique à l'autre, l'aide d'experts disponibles et l'équipement requis disponible. Des difficultés imprévues lors de la prise en charge des voies aériennes peuvent toujours survenir, de sorte que la personne responsable de la prise en charge des voies aériennes devrait avoir une stratégie pour chaque patient, et l'établissement doit rendre facilement disponible le matériel pour la prise en charge des voies aériennes difficiles. L'extubation trachéale du patient à risque doit également être soigneusement planifiée, y compris l'évaluation de la tolérance du patient lors du retrait du dispositif de soutien des voies aériennes et d'une ré-intubation potentiellement difficile.
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Manuseio das Vias Aéreas , Intubação Intratraqueal , Anestesia Geral , Canadá , Consenso , Grupos Focais , Humanos , LaringoscopiaRESUMO
BACKGROUND: Appropriate planning is crucial to avoid morbidity and mortality when difficulty is anticipated with airway management. Many guidelines developed by national societies have focused on management of difficulty encountered in the unconscious patient; however, little guidance appears in the literature on how best to approach the patient with an anticipated difficult airway. METHODS: To review this and other subjects, the Canadian Airway Focus Group (CAFG) was re-formed. With representation from anesthesiology, emergency medicine, and critical care, CAFG members were assigned topics for review. As literature reviews were completed, results were presented and discussed during teleconferences and two face-to-face meetings. When appropriate, evidence- or consensus-based recommendations were made, and levels of evidence were assigned. PRINCIPAL FINDINGS: Previously published predictors of difficult direct laryngoscopy are widely known. More recent studies report predictors of difficult face mask ventilation, video laryngoscopy, use of a supraglottic device, and cricothyrotomy. All are important facets of a complete airway evaluation and must be considered when difficulty is anticipated with airway management. Many studies now document the increasing patient morbidity that occurs with multiple attempts at tracheal intubation. Therefore, when difficulty is anticipated, tracheal intubation after induction of general anesthesia should be considered only when success with the chosen device(s) can be predicted in a maximum of three attempts. Concomitant predicted difficulty using oxygenation by face mask or supraglottic device ventilation as a fallback makes an awake approach advisable. Contextual issues, such as patient cooperation, availability of additional skilled help, and the clinician's experience, must also be considered in deciding the appropriate strategy. CONCLUSIONS: With an appropriate airway evaluation and consideration of relevant contextual issues, a rational decision can be made on whether an awake approach to tracheal intubation will maximize patient safety or if airway management can safely proceed after induction of general anesthesia. With predicted difficulty, close attention should be paid to details of implementing the chosen approach. This should include having a plan in case of the failure of tracheal intubation or patient oxygenation.
Assuntos
Manuseio das Vias Aéreas/métodos , Anestesia Geral/métodos , Intubação Intratraqueal/métodos , Canadá , Humanos , Máscaras Laríngeas , Laringoscopia/métodos , Oxigênio/metabolismo , VigíliaRESUMO
BACKGROUND: Previously active in the mid-1990s, the Canadian Airway Focus Group (CAFG) studied the unanticipated difficult airway and made recommendations on management in a 1998 publication. The CAFG has since reconvened to examine more recent scientific literature on airway management. The Focus Group's mandate for this article was to arrive at updated practice recommendations for management of the unconscious/induced patient in whom difficult or failed tracheal intubation is encountered. METHODS: Nineteen clinicians with backgrounds in anesthesia, emergency medicine, and intensive care joined this iteration of the CAFG. Each member was assigned topics and conducted reviews of Medline, EMBASE, and Cochrane databases. Results were presented and discussed during multiple teleconferences and two face-to-face meetings. When appropriate, evidence- or consensus-based recommendations were made together with assigned levels of evidence modelled after previously published criteria. CONCLUSIONS: The clinician must be aware of the potential for harm to the patient that can occur with multiple attempts at tracheal intubation. This likelihood can be minimized by moving early from an unsuccessful primary intubation technique to an alternative "Plan B" technique if oxygenation by face mask or ventilation using a supraglottic device is non-problematic. Irrespective of the technique(s) used, failure to achieve successful tracheal intubation in a maximum of three attempts defines failed tracheal intubation and signals the need to engage an exit strategy. Failure to oxygenate by face mask or supraglottic device ventilation occurring in conjunction with failed tracheal intubation defines a failed oxygenation, "cannot intubate, cannot oxygenate" situation. Cricothyrotomy must then be undertaken without delay, although if not already tried, an expedited and concurrent attempt can be made to place a supraglottic device.
Assuntos
Manuseio das Vias Aéreas/métodos , Intubação Intratraqueal/métodos , Inconsciência , Anestesia/métodos , Canadá , Cartilagem Cricoide/cirurgia , Humanos , Máscaras LaríngeasAssuntos
Parada Cardíaca/prevenção & controle , Mortalidade Materna , Complicações Cardiovasculares na Gravidez/prevenção & controle , Canadá/epidemiologia , Feminino , Parada Cardíaca/epidemiologia , Parada Cardíaca/etiologia , Humanos , Guias de Prática Clínica como Assunto , Gravidez , Complicações Cardiovasculares na Gravidez/epidemiologiaAssuntos
Anestesia Geral , Anestesia Obstétrica , Intubação Intratraqueal , Feminino , Humanos , GravidezAssuntos
Analgesia Epidural/métodos , Analgesia Obstétrica/métodos , Raquianestesia/métodos , Analgesia Epidural/efeitos adversos , Analgesia Obstétrica/efeitos adversos , Analgésicos Opioides/administração & dosagem , Raquianestesia/efeitos adversos , Anestésicos Locais/administração & dosagem , Feminino , Humanos , Gravidez , CaminhadaAssuntos
Anestesia Obstétrica , Anestesiologia , Serviços Médicos de Emergência , Anestesia Obstétrica/tendências , Anestesiologia/educação , Canadá , Competência Clínica , Medicina de Família e Comunidade/educação , Feminino , Fechamento de Instituições de Saúde/tendências , Humanos , Área Carente de Assistência Médica , Gravidez , Recursos HumanosAssuntos
Raquianestesia , Anestésicos Locais , Bupivacaína , Neurônios Motores/efeitos dos fármacos , Bloqueio Nervoso , Células Receptoras Sensoriais/efeitos dos fármacos , Complicações do Diabetes/fisiopatologia , Angiopatias Diabéticas/fisiopatologia , Epinefrina/efeitos adversos , Hemoglobinas Glicadas/análise , Hemoglobinas Glicadas/metabolismo , Humanos , Vasoconstritores/efeitos adversosRESUMO
To examine obstetrical epidural and spinal anesthesia use in women with multiple sclerosis (MS) and the relationship with MS clinical factors. This was a retrospective cohort study, linking clinical data from women with MS in the British Columbia (BC) MS database to obstetrical data (1998-2009) from the BC Perinatal Database Registry. We compared epidural use in 431 deliveries to women with MS and 2,959 deliveries from the general population, as well as spinal use in cesarean deliveries (128 to women with MS and 846 in the general population), considering parity and using multivariate models. We also examined the association between epidural or spinal anesthesia and MS clinical factors-disease duration and disability [Expanded Disability Status Scale (EDSS) score]. Of 431 deliveries to women with MS, 116 were exposed to epidural anesthesia and of 128 cesarean deliveries, 82 were exposed to spinal anesthesia. The use of epidural anesthesia was similar in nullipara (adjusted OR = 0.86, 95 % CI = 0.63-1.18, p = 0.36), but more likely in multipara with MS (adjusted OR = 1.75, 95 % CI = 1.20-2.54, p = 0.004). Spinal anesthesia use in cesarean deliveries was comparable between the MS and general population cohorts (adjusted OR = 0.84, 95 % CI = 0.55-1.31, p = 0.45). Women who delivered 5 to <10 years after MS onset were less likely to have an epidural (adjusted OR = 0.57, 95 % CI = 0.34-0.95, p = 0.03) vs. those delivering within 5 years. EDSS was not associated with use of either type of anesthesia (adjusted p > 0.1). Contrary to previous studies, epidural anesthesia use differed between women with MS and the general population and was influenced by parity and MS disease duration; these findings warrant further investigation.