RESUMO
OBJECTIF: Cette contribution évalue les migrations matrimoniales en tant que facteurs de risque en santé mentale pour les personnes immigrées et leur entourage. MÉTHODE: L'effet des migrations matrimoniales sur la santé mentale des personnes immigrées est approché grâce à l'analyse des données produites par une clinique psychologique située en Belgique. Entre 1997 et 2014, ce centre a accueilli un total de 3265 patients d'origine turque immigrés dans ce pays, dont 41% d'hommes et 59% de femmes. La moitié de ces personnes a migré à la suite d'un mariage. RÉSULTATS: L'étude montre une incidence prononcée des troubles psychosomatiques et de l'humeur chez les immigrées matrimoniales, alors que les immigrés matrimoniaux atteints de troubles anxieux ou de l'humeur le sont plus gravement. Cette question est peu élaborée dans la littérature bien qu'elle impacte le travail des spécialistes en santé mentale, ainsi que celui des acteurs de l'intégration. CONCLUSIONS: L'étude devrait être élargie vers d'autres communautés immigrées, dans d'autres pays récepteurs de migrants, notamment en Amérique du Nord. Les observations montrent l'importance de revoir les politiques migratoires et le droit du séjour en fonction des risques psychologiques pris par les migrants matrimoniaux, souvent dépendants de leur belle-famille pour leur subsistance dans le pays d'installation. Si ces personnes avaient d'autres voies d'accès au pays et un droit de séjour, même s'ils ne poursuivent pas leur mariage, cela diminuerait probablement le stress qu'ils vivent.
RESUMO
BACKGROUND: Smoking is a serious public health challenge across the world. Fasting in Ramadan requires people to stay away from smoking as well as activities such as eating, drinking, and sexual intercourse. We examined the effect of fasting on cigarette smoking and nicotine addiction during the Ramadan. METHODOLOGY: This study was designed as a descriptive cross-sectional survey. A questionnaire was prepared to determine sociodemographic data and smoking habits of a sample population. The questionnaire was delivered through face-to-face interviews at several family medicine clinics in Turkey, with smokers who fast in Ramadan. RESULTS: There were 354 persons, of which 278 were male (78.5%), 76 were female (21.5%), and the mean age was 32.92 ± 11.84 years. A significant decrease in cigarette consumption during the Ramadan was reported by 285 (80.5%) smokers ( p < .001). The number of smokers who had difficulty resisting the urge to smoke was less in Ramadan than non-Ramadan periods ( p < .001). Religious sentiments were reported as the most important reason for coping with nicotine abstinence (53.7%). Significantly in 14.7% of the cases, participants stopped smoking during the whole period of Ramadan. CONCLUSIONS: Religious beliefs and willpower were found to be effective in helping people reduce or temporary stop smoking. Fasting may play a significant role in changing smoking behavior. Smoking cessation along with counseling supported by the state, health authorities, and clergy can be useful in the fight against smoking in Ramadan.