RESUMO
INTRODUCTION: At present, the usage of antimicrobial agents in organic dairy farming is a subject of controversial public debate because of its impact on animals, humans and the environment. This study shows how farms can be successfully managed without using antimicrobials for udder diseases. Thereby, animal welfare and targeted low bulk tank somatic cell counts should not be neglected. The operating data analysed in this study was collected during feeding and milking time on 18 swiss dairy farms that have not been treating diseased udders with antibiotics for at least 3 years. This study is a cross-sectional study. Farmers put the focus on breed characteristics such as a high life performance, low bulk tank somatic cell counts over several lactations, animals with a calm character, and small-formed cows with a deep flank. A trend towards dual-purpose breeds was observed. Few persons were involved in the milking process. Moreover, 94% of the farmers were raising their own young cattle directly on the farm. Consequently, animal transport has been minimized. Furthermore, clear management practices and work processes as well as a good animal observation influenced decisively the production success. additionally some farmers used phytotherapy, homeopathy and tried and true home remedies.
INTRODUCTION: Dans l'élevage laitier, les médicaments vétérinaires contenant des antibiotiques susceptibles d'avoir un effet sur l'homme, l'animal et l'environnement sont un sujet discuté de façon controversée dans le grand public. La présente étude veut démontrer comment fonctionnent des exploitations qui n'utilisent pas de préparations antibiotiques intra-mammaires. Cela doit se passer sans que ni le bien-être des animaux ni un nombre de cellules bas dans le lait ne soient affectés. Les données utilisées pour ce travail ont été collectées pendant l'affouragement et la traite sur 18 exploitations suisses qui, dans les 3 années précédentes, n'avaient pas utilisé d'antibiotiques au niveau de la mamelle. Il s'agit ici d'une étude transversale qui présente les prévalences. Les producteurs s'intéressent à des caractéristiques d'élevage tels que la production totale sur la durée de vie de l'animal, un nombre de cellules bas au cours de plusieurs lactations, un caractère paisible et des vaches de petit format avec une flanc profond. On a constaté une tendance en direction des races à deux fins. Les propriétaires portaient leur attention à ce qu'un petit nombre de personnes pratiquent la traite régulièrement. Vu l'élevage des propres jeunes animaux sur 94% des exploitations, le trafic des animaux a été réduit. D'autre part, des structures d'exploitation et des processus de travail clairs ainsi qu'une bonne observation des animaux avaient un effet décisif sur le succès de ce mode de production. Sur ces exploitations, des méthodes de traitement spécifiques, telles l'homéopathie ou la phytothérapie ainsi que des remèdes traditionnels étaient utilisés en soutien.
Assuntos
Bem-Estar do Animal , Antibacterianos/administração & dosagem , Doenças dos Bovinos/terapia , Indústria de Laticínios/métodos , Leite/metabolismo , Animais , Bovinos , Doenças dos Bovinos/tratamento farmacológico , Doenças dos Bovinos/metabolismo , Tratamento Conservador , Estudos Transversais , Feminino , Glândulas Mamárias Animais/fisiologia , Uso Excessivo de Medicamentos Prescritos/prevenção & controle , Qualidade de VidaRESUMO
INTRODUCTION: We report blood culture results of 43 foals admitted to an equine hospital for medical or surgical disorders and determine minimal inhibitory concentrations (MIC) of different antibiotics. Eleven foals had a positive blood culture result despite prior administration of antibiotics in 10 of these animals. MIC values above EUCAST and/or CLSI breakpoints were identified in coagulase-negative staphylococci, methicillin-resistant Staphylococcus aureus (MRSA) and Enterococcus faecium. Gram-negative isolates were less frequently identified and did not appear to exhibit increased MIC values. This study shows that bloodstream infections in foals in Switzerland are caused by diverse bacteria including Gram-positive bacteria which exhibit resistance to several classes of antibiotics.
INTRODUCTION: Nous rapportons les résultats d'hémoculture de 43 poulains admis dans un hôpital équin pour des affections médicales ou chirurgicales et déterminons les concentrations minimales inhibitrices (CMI) de différents antibiotiques. Le résultat de l'hémoculture a été positif pour onze poulains malgré l'administration préalable d'antibiotiques à 10 de ces animaux. Des valeurs de CMI supérieures aux seuils EUCAST et/ou CLSI ont été identifiées chez des staphylocoques coagulase négative, chez Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (MRSA) et chez Enterococcus faecium. Les isolats Gram négatifs étaient moins fréquemment identifiés et ne semblaient pas présenter de valeurs de CMI augmentées. Cette étude montre que les infections sanguines des poulains en Suisse sont causées par diverses bactéries, notamment des bactéries Gram positif, qui résistent à plusieurs classes d'antibiotiques.
Assuntos
Antibacterianos/administração & dosagem , Bacteriemia/veterinária , Bactérias/efeitos dos fármacos , Doenças dos Cavalos/sangue , Animais , Bacteriemia/sangue , Bacteriemia/microbiologia , Bactérias/isolamento & purificação , Hemocultura/veterinária , Farmacorresistência Bacteriana , Doenças dos Cavalos/tratamento farmacológico , Doenças dos Cavalos/microbiologia , Cavalos , Testes de Sensibilidade Microbiana , SuíçaRESUMO
INTRODUCTION: A significant Antibiotic-Monitoring-System is essential to analyse the use of antibiotics and to a better understanding of trends in resistance development. In human and veterinary medicine, for example, a system based on defined daily and treatment doses (Defined Daily Dose: DDD and Defined Course Dose: DCD) is applied. These definitions can be used to estimate the number of treatment days and treatments with antimicrobial agents in a population. For veterinary medicine, the European Medicines Agency (EMA) has published the European values DDDvet and DCDvet in the farm animal sector. The aim of this study was to define Swiss daily and treatment doses (DDDch and DCDch) for the treatment of pigs and to compare them with the EMA values in order to investigate the differences between individually collected national doses and average international doses. For the comparison, the quotient of Swiss and European values was calculated and the influence of the application form of an active substance and the number of active substances contained in a preparation was investigated. One hundred and three veterinary preparations with 138 active substances were assigned a DDDch and DCDch value. A comparison with EMA values was possible for 118 active substances. The comparison showed median values of 0.91 for the daily doses and 0.90 for the treatment doses, so that the daily and treatment doses in Switzerland are lower than the corresponding EMA doses. Both the form of application (injection solutions: 1.00; premixes: 0.76; P=0.02) and the number of active substances in the preparation (one active substance: 1.00; two active substances: 0.76; three active substances: 0.43; each P.
INTRODUCTION: Pour analyser l'utilisation des antibiotiques et mieux comprendre les tendances dans le développement de résistances, un système significatif de surveillance des antibiotiques est essentiel. En médecine humaine et vétérinaire, un système basé sur des dosages journaliers et des dosages par traitement définis (Defined Daily Dose: DDD et Dose Course Dose: DCD) est par exemple utilisé. Ces définitions peuvent être utilisées pour estimer le nombre de jours de traitement et le nombre de traitements antimicrobiens dans une population. L'Agence européenne des médicaments (EMA) a publié les valeurs européennes DDDvet et DCDvet dans le secteur de l'élevage pour la médecine vétérinaire. Le but de cette étude était de définir les doses journalières et les doses par traitement en Suisse (DDDch et DCDch) pour le traitement des porcs et de les comparer aux valeurs de l'EMA pour examiner les différences entre les doses nationales collectées individuellement et les doses internationales moyennes. Pour la comparaison, le quotient des valeurs suisses et européennes a été calculé et l'influence de la forme d'application d'une substance active ainsi que le nombre de substances actives contenues dans une préparation ont été examinés. Cent trois médicaments vétérinaires contenant 138 substances actives ont reçu une valeur DDDch et DCDch. Pour 118 médicaments, une comparaison avec les valeurs EMA était possible. D'après la comparaison, les valeurs médianes pour les quotients calculés étaient de 0,91 pour les doses journalières et de 0,90 pour les doses de traitement, de sorte qu'en Suisse, les doses journalières et de traitement sont inférieures aux doses correspondantes de l'EMA. La forme d'application (solutions injectables: 1.00, prémélanges médicamenteux: 0.76, P = 0.02) et le nombre de substances actives dans la préparation (une substance active: 1.00, deux substances actives: 0.76, trois substances actives: 0.43, P.
Assuntos
Antibacterianos/administração & dosagem , Doenças dos Suínos/tratamento farmacológico , Drogas Veterinárias/administração & dosagem , Animais , Guias de Prática Clínica como Assunto , Suínos , SuíçaRESUMO
INTRODUCTION: The aim of this study was to evaluate the current use of antibiotics by Swiss equine veterinarians and to compare the results with a similar study from 2013 before the introduction of the web tool Antibiotic Scout. The survey was sent to equine veterinarians according to the member database of the Swiss Veterinary Association (GST, SVS). The demographic data of the respondents and their antibiotics usage were collected. In addition, six different case scenarios were presented with questions to their potential antibiotic usage, active substance/preparation and the dosing scheme. The dosage provided was compared with the dosage information approved by Swissmedic in the information for healthcare professionals and the recommendations of the antibiotic scout. A backward logistic regression analysis was performed to assess the association between different aspects of antibiotic use and demographic data. The response rate was 94/739 (13 %), 22 of the 94 (23 %) had also participated in the 2013 study. 47/94 (50 %) of the respondents obtained their information from the antibiotic scout. The respondents indicated that they used an antibiotic in 16 %-88 % depending on the case scenario. Neither 3rd nor 4th generation cephalosporins or fluoroquinolones were used in the case scenarios. Dihydrostreptomycin was indicated as a possible antibiotic in a case scenario by 14/94 (15 %) of the respondents. Respondents who had already taken part in the 2013 survey used dihydrostreptomycin significantly more frequently (7/22, 32 % vs. 7/72, 10 %; p = 0,047). 29/81 (36 %) had underdosed compared to the prescribing information and 38/81 (47 %) compared to the antibiotic scout; neither was associated with demographic data. The use of non-equine-licensed antimicrobial products was directly related to the number of veterinarians in the practice (p = 0,007) and to the percentage of horses (p = 0,02). No association between demographics and peri-operative antibiotic use >24h (17/44, 39 %) was detected. The antibiotic prescribing habits of Swiss equine veterinarians have improved over the last 10 years. The antibiotic use decreased compared to the study of Schwechler et al. in 2013 by 0-16 % depending on the case scenario. The use of 3rd and 4th generation cephalosporins was reduced by 4 % and fluoroquinolones by 7 %. Underdosing according to scientific recommendations was reduced by 32 %. Furthermore, there is a need for additional information regarding the indication for antimicrobial use and the adequate use of perioperative antibiotics.
INTRODUCTION: L'objectif de cette étude était d'évaluer l'utilisation actuelle des antibiotiques par les vétérinaires équins suisses et de comparer les résultats avec une étude similaire de 2013 avant l'introduction de l'outil web AntibioticScout. L'enquête a été envoyée aux vétérinaires équins selon la base de données des membres de la Société des Vétérinaires Suisses (SVS). Les données démographiques des répondants et leur utilisation d'antibiotiques ont été collectées. En outre, six scénarios de cas différents ont été présentés avec des questions quant à l'utilisation potentielle d'antibiotiques, la substance active/préparation et le schéma posologique. La posologie fournie a été comparée à celle approuvée par Swissmedic dans les informations destinées aux professionnels de la santé et aux recommandations de l'AntibioticScout. Une analyse de régression logistique inverse a été réalisée pour évaluer l'association entre les différents aspects de l'utilisation des antibiotiques et les données démographiques. Le taux de réponse était de 94/739 (13 %), 22 des 94 (23 %) avaient également participé à l'étude de 2013. 47/94 (50 %) des répondants ont obtenu leurs informations à partir de AntibioticScout. Les répondants ont indiqué avoir utilisé un antibiotique dans 16 %-88 % selon le cas de figure. Ni les céphalosporines de 3ème ou 4ème génération ni les fluoroquinolones n'ont été utilisées dans les scénarios de cas. La dihydrostreptomycine a été indiquée comme un antibiotique possible dans un scénario de cas par 14/94 (15 %) des répondants. Les répondants qui avaient déjà participé à l>enquête de 2013 ont utilisé la dihydrostreptomycine significativement plus fréquemment (7/22, 32 % vs. 7/72, 10 % ; p = 0,047). 29/81 (36 %) avaient sous-dosé par rapport aux informations de prescription et 38/81 (47 %) par rapport à AntibioticScout ; ni l'un ni l'autre n'était associé aux données démographiques. L'utilisation de produits antimicrobiens non homologués pour les équidés était directement liée au nombre de vétérinaires dans le cabinet (p = 0,007) et au pourcentage de chevaux (p = 0,02). Aucune association entre les données démographiques et l'utilisation périopératoire d'antibiotiques >24h (17/44, 39 %) n'a été détectée. Les habitudes de prescription d'antibiotiques des vétérinaires équins suisses se sont améliorées au cours des 10 dernières années. L'utilisation d'antibiotiques a diminué par rapport à l'étude de Schwechler et al. en 2013 de 0 à 16 % selon le scénario du cas. L'utilisation des céphalosporines de 3ème et 4ème génération a été réduite de 4 % et les fluoroquinolones de 7 %. Le sous-dosage selon les recommandations scientifiques a été réduit de 32 %. Il est d'autre part nécessaire d>obtenir des informations supplémentaires concernant l>indication de l>utilisation d>antimicrobiens et l>utilisation adéquate des antibiotiques périopératoires.
Assuntos
Sulfato de Di-Hidroestreptomicina , Médicos Veterinários , Animais , Cavalos , Humanos , Antibacterianos , Suíça , Fluoroquinolonas , CefalosporinasRESUMO
INTRODUCTION: A total of 100 nasal swabs were collected from healthy horses in Switzerland between January 2020 and August 2020. The samples were taken from horses at 40 different stables in 12 different cantons and screened for both methicillin-resistant (MRSA) and methicillin-susceptible S. aureus (MSSA) using selective agar plates. S. aureus were tested for antibiotic susceptibility by measurement of the minimal inhibitory concentration (MIC) and for virulence factors, antibiotic resistance genes and phylogenetic characteristics using whole genome sequence analysis. Ten horses were found to be positive (10 %, CI: 95 %, 0,0552 - 0,1744) for S. aureus, and four of them harboured MRSA (4 %, CI: 95 %, CI: 1,5 % - 9 %). The MRSA were detected in horses from three different stables in the same region of one canton and MSSA were detected in horses from five different cantons. All the MRSA isolates were genetically related (ST398-t011-IVa), while the MSSA were diverse (ST1-t127/t398/t1508, ST816-t1294, ST133-t1403, ST30-t012). MRSA showed resistance to penicillin (blaZ), cefoxitin (mecA), trimethoprim (dfrK), gentamicin, kanamycin (aac(6')-Ie - aph(2'')-Ia), and tetracycline (tet(M)). MSSA were resistant to either none or one of the antibiotics tested like penicillin (blaZ) and erythromycin (erm(T)). Virulence genes were more abundant in MSSA than in MRSA. This study provides first insight into the prevalence and type of S. aureus in healthy Swiss horses and reveals a source of strains, which may cause infections in both horses and humans.
INTRODUCTION: Au total, 100 écouvillons nasaux ont été prélevés sur des chevaux sains en Suisse entre janvier 2020 et août 2020. Les échantillons ont été prélevés sur des chevaux de 40 écuries différentes dans 12 cantons différents et ont été soumis à un dépistage de S. aureus résistant à la méthicilline (MRSA) et de S. aureus sensible à la méthicilline (MSSA) à l'aide de plaques de gélose sélectives. Les S. aureus ont été testés pour leur sensibilité aux antibiotiques en mesurant la concentration minimale inhibitrice (CMI) et pour les facteurs de virulence, les gènes de résistance aux antibiotiques et les caractéristiques phylogénétiques en analysant la séquence du génome entier. Dix chevaux se sont révélés positifs (10 %, IC: 95 %, 0,0552 0,1744) pour S. aureus, et quatre d'entre eux étaient porteurs de MRSA (4 %, IC: 95 %, IC: 1,5 % 9 %). Les MRSA ont été détectés chez des chevaux provenant de trois écuries différentes de la même région d'un canton et les MSSA ont été détectés chez des chevaux provenant de cinq cantons différents. Tous les isolats de MRSA étaient génétiquement apparentés (ST398-t011-IVa), tandis que les MSSA étaient divers (ST1-t127/t398/t1508, ST816-t1294, ST133-t1403, ST30-t012). Les MRSA étaient résistants à la pénicilline (blaZ), à la céfoxitine (mecA), au triméthoprime (dfrK), à la gentamicine, à la kanamycine (aac(6')-Ie aph(2")-Ia) et à la tétracycline (tet(M)). Les MSSA étaient résistants à aucun ou à un des antibiotiques testés soit à la pénicilline (blaZ) ou à l'érythromycine (erm(T)). Les gènes de virulence étaient plus abondants chez les MSSA que chez les MRSA. Cette étude donne, pour la première fois, un aperçu de la prévalence et du type de S. aureus chez les chevaux suisses en bonne santé et révèle la présence de souches susceptibles de provoquer des infections chez les chevaux et les humains.
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Doenças dos Cavalos , Staphylococcus aureus Resistente à Meticilina , Infecções Estafilocócicas , Animais , Antibacterianos/farmacologia , Resistência Microbiana a Medicamentos , Doenças dos Cavalos/epidemiologia , Cavalos , Staphylococcus aureus Resistente à Meticilina/genética , Penicilinas , Filogenia , Prevalência , Infecções Estafilocócicas/epidemiologia , Infecções Estafilocócicas/veterinária , Staphylococcus aureus/genética , Suíça/epidemiologia , Virulência/genéticaRESUMO
INTRODUCTION: The aim of the study was to evaluate the use of intramammary antibiotics before, during and after the elimination of Staphylococcus aureus genotype B (SAGTB). Data on intramammary antibiotic use was collected in 65 dairy farms as part of a pilot project for SAGTB elimination in the canton of Ticino from 2017 to 2019. The investigated farms were divided into 46 affected farms (with at least one SAGTB-positive animal) and 19 control farms (SAGTB-free farms). Data on antibiotic use were requested from veterinarians and treatment incidence, as a measure of antibiotic use, was calculated based on medical records and veterinary prescriptions. In addition, the treatment incidence was calculated for 47 farms during alpine farming period. In 2018 (elimination year), the mean incidence of treatment during lactation in the SAGTB-positive farms was significantly higher than in the control farms (p=0,003). In 2019 no significantly lower antibiotic use during lactation or dry period was detected between 2017 (before elimination) and 2019 (after elimination). Alpine farming places where only S. aureus genotype B-negative animals had access to had a significantly lower antibiotic use during lactation (p=0,004). The new federal database (Antibiotics Information System in Veterinary Medicine, IS ABV) should allow continuous monitoring and to confirm the reduction of antibiotic use in the coming years.
INTRODUCTION: L'objectif de l'étude était d'évaluer la consommation d'antibiotiques intramammaires avant, pendant et après l'assainissement de Staphylococcus aureus génotype B (SAGTB). Dans le cadre d'un projet pilote d'assainissement SAGTB dans le canton du Tessin, l'étude a recueilli des données sur la consommation d'antibiotiques intramammaires de 2017 à 2019 dans 65 exploitations laitières réparties en 46 exploitations test (avec au moins un animal positif au SAGTB) et 19 exploitations témoins (exploitations exemptes de SAGTB). Les données relatives à la consommation d'antibiotiques ont été demandées aux vétérinaires et, grâce aux enregistrements et aux prescriptions des vétérinaires, il a été possible de calculer l'incidence du traitement en tant que mesure de la consommation d'antibiotiques. En outre, l'incidence des traitements pendant l'alpage a également pu être calculée pour 47 exploitations. En 2018 (année d'assainissement), l'incidence des traitements pendant la lactation était en moyenne significativement plus élevée dans les exploitations SAGTB-positives que pour les exploitations de contrôle (p=0,003). En comparant 2017 (avant l'assainissement) et 2019 (après l'assainissement), il n'y a pas eu de baisse significative de la consommation d'antibiotiques pendant la lactation et le tarissement en 2019. Dans les exploitations d'estivage, on a constaté l'année suivant l'assainissement (2019) une consommation d'antibiotiques significativement plus faible pendant la lactation pour les alpages qui n'accueillaient que des animaux négatifs à S. aureus génotype B (p=0,004). Il faut espérer qu'avec l'aide de la nouvelle base de données fédérale (Système d'information sur les antibiotiques en médecine vétérinaire, IS ABV), le monitoring pourra être poursuivi dans les années à venir et que la réduction de la consommation d'antibiotiques sera confirmée dans les années suivantes.
Assuntos
Doenças dos Bovinos , Mastite Bovina , Infecções Estafilocócicas , Animais , Antibacterianos/uso terapêutico , Bovinos , Doenças dos Bovinos/tratamento farmacológico , Indústria de Laticínios , Fazendas , Feminino , Genótipo , Mastite Bovina/tratamento farmacológico , Mastite Bovina/epidemiologia , Mastite Bovina/prevenção & controle , Leite , Projetos Piloto , Infecções Estafilocócicas/tratamento farmacológico , Infecções Estafilocócicas/prevenção & controle , Infecções Estafilocócicas/veterinária , Staphylococcus aureus/genéticaRESUMO
INTRODUCTION: Monitoring programs and guidelines on the use of antibiotics and antibiotic resistance in human and veterinary medicine have been developed worldwide to promote the prudent use of antibiotics in recent years. However, such information on the use of antibiotics in exotic pets is absent. This fact must be taken into account, since the number of exotic pet patients is constantly increasing and the administration of antibiotics is particular challenging due to the diversity of species and the differences in physiology. The present study reports the results of a survey of frequently used antibiotics and the criteria of antibiotic usage in exotic pets (rabbits, rodents, birds and reptiles) among Swiss veterinarians. These data should form the basis for the development of antibiotic usage guidelines in exotic pets. A total of 61 veterinarians returned the questionnaire. The most important decision-making criteria for antibiotic treatment and antibiotic selection were clinical symptoms (55/59, 93% for antibiotic treatment and 40/59, 68% for antibiotic selection), experience (41/59, 69% and 36/59, 61%, respectively) and textbooks (39/59, 66% and 40/59, 68%). The most important decision-making criteria for dosage and duration of therapy were textbooks (59/59, 100%) and experience (31/59, 53%). The use of a microbial culture was used as a decision criterion for both antibiotic treatment and antibiotic selection by 39% of the participants, sensitivity testing was chosen as a decision criterion by 37% for antibiotic treatment and by 46% for antibiotic selection. Fluoroquinolones were used most frequently, 46/56 (82% of the participants) for rabbits, 49/57 (86%) for rodents, 36/37 (97%) for reptiles and 38/46 (83%) for birds. The vast majority of veterinarians (57/58, 98%) would consult a guide for the use of antibiotics. The frequent use of critical antibiotics in exotic pets underscores the need for a guide to the prudent use of antibiotics. The positive influence of such guidelines has already been proven in dogs and cats.
INTRODUCTION: Pour promouvoir une utilisation prudente des antibiotiques, des programmes de surveillance et des lignes directrices sur l'utilisation des antibiotiques et la résistance aux antibiotiques en médecine humaine et vétérinaire ont été élaborés dans le monde entier ces dernières années. Cependant, il n'existe actuellement aucune information de ce type en ce qui concerne les nouveaux animaux de compagnie ainsi que des informations exhaustives sur l'utilisation d'antibiotiques dans la pratique vétérinaire. Ce fait doit être pris en compte, d'autant plus que le nombre d'nouveaux animaux de compagnie est en constante augmentation dans la patientèle et que l'administration d'antibiotiques est un défi particulier en raison de la diversité des espèces et des différences de physiologie. Dans la présente étude, une enquête a été menée pour avoir un aperçu des antibiotiques fréquemment utilisés et de leurs critères d'utilisation chez les nouveaux animaux de compagnie (lapins, rongeurs, oiseaux et reptiles) auprès de vétérinaires suisses. Ces données sont destinées à servir de base à l'élaboration d'un guide sur les antibiotiques pour les animaux exotiques. Au total 61 vétérinaires ont répondu au questionnaire. Les critères de décision les plus importants pour le traitement antibiotique et la sélection d'un antibiotique étaient les symptômes (55/59, 93% pour le traitement antibiotique et 40/59, 68% pour la sélection de l'antibiotique), l'expérience (41/59, 69% et 36/59, 61%, respectivement) et la littérature spécialisée (39/59, 66% et 40/59, 68%). Les critères de décision les plus importants pour e dosage et la durée du traitement étaient la littérature spécialisée (59/59, 100%) et l'expérience (31/59, 53%). L'utilisation d'une culture bactériologique a été donnée par 39% des participants comme critère de décision à la fois pour le traitement antibiotique et le choix de l'antibiotique et un antibiogramme a été choisi par 37% comme critère de décision pour le traitement antibiotique et 46% pour le choix de l'antibiotique. Il a été constaté que les fluoroquinolones sont utilisées le plus fréquemment, chez 46/56 (82% des participants) pour les lapins, 49/57 (86%) pour les rongeurs, 36/37 (97%) pour les reptiles et 38/46 (83%) pour les oiseaux. La grande majorité des vétérinaires (57/58, 98%) a déclaré qu'ils consulteraient un guide pour l'utilisation des antibiotiques. L'utilisation fréquente d'antibiotiques critiques chez les nouveaux animaux de compagnie souligne la nécessité d'un guide sur l'utilisation prudente des antibiotiques. L'influence positive de ces recommandations a déjà été prouvée pour les chiens et les chats.
Assuntos
Animais Exóticos , Antibacterianos/uso terapêutico , Prescrições de Medicamentos/veterinária , Animais de Estimação , Médicos Veterinários/estatística & dados numéricos , Animais , Prescrições de Medicamentos/estatística & dados numéricos , Inquéritos e Questionários , SuíçaRESUMO
INTRODUCTION: Increased antimicrobial use (AMU) and poor animal health are common problems on Swiss veal farms. The creation of incentive systems could contribute to reduce AMU and to implement supportive management measures. Voluntary government-funded programs could be an option. Therefore, the present study developed four hypothetical programs, which differed in their approach and funded measures. Depending on the program, the objective of reducing AMU should be achieved either by promotion of farm specific advice from the Swiss calf health service, benchmarking the antibiotic use, promotion of health measures on the source dairy (farm of birth) or by promoting veal calf fattening on the source dairy instead of selling calf to fattening operations. A survey using the contingent evaluation method evaluated the willingness of farm manager to participate in these programs. A total of 135 veal farm managers filled in the questionnaire, of which 131 were managers of family-run small scale veal fattening farms. In addition, 309 managers of dairy farms where no veal was produced participated in the study. These farms served as source dairies and sold excess calves for subsequent fattening mostly at the age of three to five weeks. Participation was moderate to good depending on the program. Approximately 30% of farm managers would participate in the program with farm specific advice from the Swiss calf health service and with benchmarking of AMU, 35% in the promotion of veal calf fattening on the source dairy, and 60% in health measures on the source dairy. Probability of participation in the program with farm specific advice and in health measures on source dairies can be influenced by the amount of the extra pay. The main reasons for which managers would not want to participate were having reservations about the need to improve animal health on the own farm, a lack of space and time, as well as concerns about increased administrative work. The study can be a starting point for the development of voluntary programs to reduce AMU on farms, in particular on source dairies and veal calf fattening farms. The results of this study may allow of estimation of the percentage of farm managers to participate in voluntary programs, thus addressing an optimal number of farms.
INTRODUCTION: L'utilisation élevée d'antibiotiques et la mauvaise santé des animaux sont des problèmes courants dans les élevages de veaux en Suisse. Une solution pourrait être la création de systèmes incitatifs visant à promouvoir la réduction de l'utilisation d'antibiotiques et la mise en place de mesures de gestion ciblées. Cela pourrait prendre la forme de programmes volontaires financés par le gouvernement. À cette fin, quatre programmes hypothétiques ont été développés dans la présente étude, lesquels diffèrent par leur approche et les mesures financées. Selon les programmes, l'objectif de «réduction des antibiotiques¼ doit être atteint soit par la promotion des conseils spécifiques à l'exploitation par le Service de santé des veaux, l'évaluation comparative de l'utilisation des antibiotiques, les mesures sanitaires dans les exploitations de naissance des veaux ou la promotion de l'engraissement sur l'exploitation de naissance. La volonté des exploitants de participer à ces programmes a été évaluée au moyen d'une enquête utilisant la méthode d'évaluation contingente. Cent trente-cinq responsables d'exploitations d'engraissement de veaux y ont répondu, dont 131 exploitations d'engraissement de veaux fermiers. De plus, 309 gestionnaires d'exploitations laitières qui n'engraissent aucun veau mais qui vendent pour l'engraissement des veaux excédentaires nés sur la ferme, principalement à l'âge de trois à cinq semaines, ont participé. Selon le programme, les résultats montrent une volonté modérée à bonne de participer. Environ 30% des exploitants participeraient au programme avec des conseils spécifiques à l'entreprise et au programme avec une évaluation comparative de l'utilisation des antibiotiques, environ 35% au programme d'engraissement à la ferme de naissance et environ 60% aux mesures à la ferme de naissance. La probabilité de participation au programme avec conseils spécifiques à l'entreprise et aux mesures sur la ferme d'origine peut être influencée par le montant de la prime. Les principales raisons de ne pas participer sont les réserves sur la nécessité de prendre des mesures dans la propre entreprise, le manque d'espace et de temps et les inquiétudes concernant l'augmentation des efforts administratifs. Les résultats de l'étude peuvent servir de base pour le développement de programmes volontaires de réduction de l'utilisation des antibiotiques chez les veaux d'engraissement, en particulier pour les fermes de naissance et les exploitations d'engraissement. Grâce aux estimations de la volonté de participer, des informations sont disponibles à l'avance sur la manière dont les programmes devraient être conçus pour atteindre un maximum d'exploitations.
Assuntos
Anti-Infecciosos , Doenças dos Bovinos , Carne Vermelha , Criação de Animais Domésticos , Bem-Estar do Animal , Animais , Antibacterianos , Bovinos , Doenças dos Bovinos/prevenção & controle , Fazendas , MotivaçãoRESUMO
INTRODUCTION: It was the objective of this study to evaluate morbidity, mortality, use of veterinary drugs and production output on seven representative Swiss beef fatteners, who bought on a regular basis batches of calves from traders (mean age and weight: 31 day, 75 kg) and practised an all in-all out system. From March 2015 until May 2016, 51 batches with a total of 1307 calves were included. The use of drugs during the first eight weeks following delivery of calves from the trader, casualty rate and carcass performance of 837 bulls. The administration of antimicrobials was calculated per calf as the number of days with effective therapeutic concentrations (daily doses per animal; DD/A). The average weight of the calves at arrival on the fattening unit was 75 kg and the age 31 days. The group size was between 13 to 47 calves (median 22, Q1 = 21, Q2 = 30). In 36 batches (70,6 %), a veterinary entry examination was performed which demonstrated that at admission 20 % of the calves suffered from a relevant disease. The median for the number of DD/A was 16 for the first 56 days on the farm (Q1 = 11, Q3 = 21); 68 % of these DD/A were attributed to metaphylactic medications after delivery. Thereafter, pneumonia (54 %), diarrhea (33 %) and otitis (10 %) were the most frequent indications for subsequent therapeutic interventions. Over all batches, a median of 71 % (Q1 = 47, Q3 = 85) of all DD/A were due to critically important antimicrobials (CIM) and drugs containing several antibiotics including a CIM. The losses due to death or euthanasia averaged 3,7 % of all calves. The median for daily weight gain for the total fattening period (median 354 days; Q1 = 328, Q3 = 379) accounted for 1325 g (Q1 = 1216, Q3 = 1425). The profound variation between the farms in respect to the results of drug use and production output reveals evidence for the strong impact of farm-specific factors (such as pen space per calf, barn climate, vaccination protocol, supervision). Concurrently, the remarkable differences between the results of different batches on one farm depict that there are further important risk factors which are beyond the control of the farmer (in particular season of the year, transport). It is concluded that a systematic minimization of risk factors as part of a continuous veterinary consultation is useful two improve herd health and to reduce the input of drugs in the production of beef.
INTRODUCTION: L'objectif de cette étude était d'évaluer la morbidité, la mortalité, l'utilisation de médicaments vétérinaires et la production de sept engraisseurs suisses représentatifs, qui achetaient régulièrement des lots de veaux à des commerçants (âge et poids moyens : 31 jours, 75 kg). et pratiquant le système « all in-all out ¼. De mars 2015 à mai 2016, 51 lots avec un total de 1307 veaux ont été inclus. On a étudié l'utilisation de médicaments pendant les huit premières semaines suivant la livraison des veaux, le taux de mortalité et la performance carcasse de 837 taureaux. L'administration d'antimicrobiens par veau a été calculée individuellement en nombre de jours avec des concentrations thérapeutiques efficaces (doses quotidiennes par animal ; JJ/A). Le poids moyen des veaux à l'arrivée sur l'unité d'engraissement était de 75 kg et l'âge de 31 jours. La taille du groupe était comprise entre 13 et 47 veaux (médiane 22, Q1 = 21, Q2 = 30). Dans 36 lots (70,6 %), un examen vétérinaire d'entrée a été réalisé qui a démontré qu'à l'admission 20 % des veaux souffraient d'une maladie nécessitant un traitement. La médiane du nombre de DD/A était de 16 pour les 56 premiers jours à la ferme (Q1 = 11, Q3 = 21) ; 68 % de ces DD/A ont été constitués par des médicaments métaphylactiques après la livraison. Par la suite, la pneumonie (54 %), la diarrhée (33 %) et l'otite (10 %) étaient les indications les plus fréquentes des interventions thérapeutiques ultérieures. Sur l'ensemble des lots, une médiane de 71 % (Q1 = 47, Q3 = 85) de tous les DD/A étaient dus à des antimicrobiens d'importance critique (CIM) et à des médicaments contenant plusieurs antibiotiques, dont un CIM. Les pertes dues à la mort ou à l'euthanasie représentaient en moyenne 3,7 % de tous les veaux. La médiane du gain de poids quotidien pour la période d'engraissement totale (médiane 354 jours ; Q1 = 328, Q3 = 379) représentait 1325 g (Q1 = 1216, Q3 = 1425). La variation importante entre les exploitations en ce qui concerne les résultats de l'utilisation de médicaments et la production est la preuve du fort impact des facteurs spécifiques à l'exploitation (tels que l'espace en enclos par veau, le climat de l'étable, le protocole de vaccination, la supervision). Parallèlement, les différences remarquables entre les résultats de différents lots sur une exploitation montrent qu'il existe d'autres facteurs de risque importants qui échappent au contrôle de l'agriculteur (en particulier la saison, le transport). Il est conclu qu'une minimisation systématique des facteurs de risque dans le cadre d'une consultation vétérinaire continue est utile pour améliorer la santé du troupeau et réduire l'apport de médicaments dans la production de viande bovine.
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Anti-Infecciosos , Doenças dos Bovinos , Criação de Animais Domésticos , Animais , Bovinos , Doenças dos Bovinos/epidemiologia , Fazendas , Masculino , SuíçaRESUMO
INTRODUCTION: Husbandry conditions for rabbits in Switzerland are at a high animal welfare level in international comparison. Wire mesh flooring is prohibited and group housing is mandatory up to the age of eight weeks. Despite these animal-friendly husbandry standards, animal losses seem to be a significant problem, although reliable data on professional Swiss meat rabbit production is lacking to date. A herd survey was carried out in 52 rabbit farms to address this situation. At the same time, each new litter and each fattening group was documented with a standardized form focusing on animal death and the use of medication by the farmer over a one year period. In the case of increased mortality or new health problems, dead rabbits were sent to the National Reference Center for Poultry and Rabbit Diseases (Zurich) for pathological examination including bacteriological and parasitological diagnostics. Data from 32 farms were evaluated. The average mortality of young animals (birth to weaning) was 14.9% (1.0-30.0%) and of fattening rabbits (weaning to slaughter) 17.3% (4.3-31.8%). Intestinal diseases, mainly dysentery, intestinal coccidiosis and mucoid enteropathies, were the primary cause of death (68.2%). Eimeria spp., Escherichia coli and Clostridium perfringens were identified as the most frequent pathogens. Respiratory diseases were found in 18.7% of the examined rabbits, with Pasteurella multocida identified as the most common pathogen. 60.0% of the farms used antibiotics during the study period and a third (34.7%) of all the fattening animals were medicated with at least one antibiotic. The present results confirm that despite high animal welfare standards infectious diseases and mortality rates represent a considerable problem in professional Swiss meat rabbit production. Risk factors of increased morbidity and mortality should be identified to improve rabbit health, to reduce the high mortality rate and the extensive use of antibiotics in professional Swiss meat rabbit production. Practicable management improvements with specific prevention strategies should be developed.
INTRODUCTION: Les conditions d'élevage des lapins en Suisse sont d'un niveau élevé en comparaison internationale. Il est interdit de les garder sur un sol en treillis métallique et leur détention en groupe est obligatoire jusqu'à l'âge de huit semaines. Malgré ces normes d'élevage respectueuses des animaux, les pertes d'animaux semblent être un problème important, les données fiables sur la production professionnelle suisse de lapins de boucherie faisant largement défaut à ce jour. Afin de remédier à cette situation, une enquête d'exploitation a été réalisée dans 52 élevages cunicoles. En parallèle, chaque nouvelle portée et chaque groupe d'engraissement était documenté par le chef d'élevage avec un formulaire standardisé au cours d'une année, l'accent étant principalement mis sur les pertes d'animaux et l'utilisation de médicaments. En cas d'augmentation de la mortalité ou de nouveaux problèmes de santé, les lapins morts étaient envoyés au Centre national de référence pour les maladies de la volaille et des lapins (Zurich) pour une autopsie comprenant des examens bactériologiques et parasitologiques. Les données de 32 entreprises ont pu être évaluées. La mortalité moyenne des jeunes animaux (de la naissance au sevrage) était de 14,9% (1,030,0%), celle des lapins à l'engrais (du sevrage à l'abattage) était de 17,3% (4,3 31,8%). Les maladies intestinales ont été retrouvées en premier lieu (68,2%), principalement la dysenterie, suivie par la coccidiose intestinale et les entéropathies mucoïdes. Eimeria spp., Escherichia coli et Clostridium perfringens ont été identifiés comme les agents pathogènes les plus fréquents par ordre décroissant. Des maladies respiratoires ont été trouvées chez 18,7% des lapins examinés, le pathogène le plus courant étant Pasteurella multocida. 60,0% des élevages examinés ont utilisé des antibiotiques au cours de la période d'étude, environ un tiers (34,7%) de tous les processus d'engraissement examinés ont été traités avec au moins un antibiotique. Les résultats confirment que les maladies infectieuses et les pertes de lapins en Suisse représentent un problème considérable dans l'élevage professionnel malgré un élevage respectueux des animaux. Afin d'améliorer la santé des lapins dans les entreprises de production professionnelles suisses et de réduire ainsi les taux de mortalité élevés et l'utilisation intensive d'antibiotiques, les facteurs de risque d'augmentation de la morbidité et de la mortalité doivent être déterminés dans une étape supplémentaire afin de développer des améliorations de gestion réalisables dans le cadre de stratégies de prévention spécifiques.
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Criação de Animais Domésticos , Carne , Bem-Estar do Animal , Animais , Fazendas , Coelhos , SuíçaRESUMO
INTRODUCTION: The basic principles of homeopathy, and its legal and scientific foundations, are discussed in an overview to address the positions of the World Health Organization (WHO) and the commission of the European Union (EU) on complementary medicine. According to the WHO, the antimicrobial resistance problem poses a global threat. The EU Commission's current One Health Action Plan requests research in complementary medicine, the WHO urges member states to include complementary medicine in their national health policies. Regarding external evidence on the general use of human and veterinary homeopathy, evidence level 1a studies are reviewed. Focusing on the external evidence on the use of homeopathy in infections, some evidence level 1a, 1b, 2c studies, and a case report, are described in more detail. In conclusion, evidence for the effectiveness of human and veterinary homeopathy in general, and in particular, of homeopathic treatment for infections, is available. Especially, individualized homeopathy demonstrates effects at all quality levels according to Cochrane criteria, even in the methodologically high-quality studies. As in most areas of veterinary medicine and medicine, further good/excellent studies are necessary. In compliance with the principles of homeopathy, further methodologically high-quality trials focusing on the homeopathic treatment of infections are the next logical step. The selection of the simile (individually fitting homeopathic medicinal product) by appropriately trained homeopathic doctors/veterinarians is essential for the effectiveness of homeopathy. Implementation of studies at university facilities is a prerequisite for quality assurance. Consequently, further integration of homeopathy at universities is a necessary requirement for the patients' best interests.
INTRODUCTION: Les principes de base de l'homéopathie et ses fondements juridiques et scientifiques sont discutés dans cette revue pour répondre aux positions de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et de la commission de l'Union européenne (UE) sur la médecine complémentaire. Selon l'OMS, le problème de la résistance aux antimicrobiens constitue une menace mondiale. Le plan d'action One Health actuel de la Commission européenne demande des recherches en médecine complémentaire et l'OMS exhorte les États membres à inclure la médecine complémentaire dans leurs politiques nationales de santé. En ce qui concerne les preuves externes sur l'utilisation générale de l'homéopathie humaine et vétérinaire, des études de niveau de preuve 1a sont passées en revue. En se concentrant sur les preuves externes de l'utilisation de l'homéopathie dans les infections, certaines études de niveau de preuve 1a, 1b, 2c et un rapport de cas sont décrits plus en détail. En conclusion, des preuves de l'efficacité de l'homéopathie humaine et vétérinaire en général et en particulier du traitement homéopathique des infections, sont disponibles. L'homéopathie individualisée démontre en particulier des effets à tous les niveaux de qualité selon les critères Cochrane, même dans des études de haute qualité méthodologique. Comme dans la plupart des domaines de la médecine et de la médecine vétérinaires, d'autres bonnes voire excellentes études sont nécessaires. Conformément aux principes de l'homéopathie, d'autres essais de haute qualité méthodologique axés sur le traitement homéopathique des infections sont la prochaine étape logique. La sélection des simile (médicament homéopathique adapté individuellement) par des médecins/vétérinaires homéopathes dûment formés est essentielle pour l'efficacité de l'homéopathie. La mise en Åuvre d'études dans les établissements universitaires est une condition préalable à l'assurance qualité. Par conséquent, une intégration plus poussée de l'homéopathie dans les universités est une condition nécessaire dans l'intérêt des patients.
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Resistência Microbiana a Medicamentos , Homeopatia/veterinária , Medicina Baseada em EvidênciasRESUMO
INTRODUCTION: Dogs with hypercortisolism are predisposed to developing bacteriuria associated either with clinical signs of cystitis or without clinical signs (subclinical bacteriuria). Based on current guidelines, dogs with subclinical bacteriuria should not be treated with antibiotics because there is no evidence that treatment improves outcome and because unnecessary treatments should be avoided. Before these guidelines were published in 2019, dogs with hypercortisolism and bacteriuria were commonly treated with antibiotics irrespective of clinical signs. Comprehensive data on the frequency of bacterial cystitis, subclinical bacteriuria and the outcome of antimicrobial treatment in dogs with hypercortisolism is sparse. The aims of this study were to investigate dogs with hypercortisolism for the presence of bacterial cystitis and subclinical bacteriuria, to address the pathogens involved, and to assess the outcome of antibiotic treatment. Dogs newly diagnosed with hypercortisolism between 2005 and 2015 from which a urine bacterial culture was available were included. Statistical analysis was performed with non-parametric tests. Of the 161 client-owned dogs included, 29 (18%) showed bacteriuria, which was subclinical in 24 (83%) cases. Escherichia coli was the most commonly isolated pathogen (58%). Bacteriuria was not associated with sex or neutering status. In 14 dogs, follow-up data was available, of which 13 (93%) were treated with antimicrobials for 14 to 28 days. Follow-up bacterial culture (1 to 118 days after cessation of therapy) was negative in 10 (77%) treated dogs; a negative follow-up culture was not associated with gender, age or duration of treatment. Bacteriuria persisted in three treated dogs and the one untreated dog. The prevalence of positive bacterial urinary culture in dogs with hypercortisolism was lower than previously reported. In the majority of dogs, bacteriuria was subclinical. Most dogs had a negative bacterial culture result after antimicrobial treatment; however, more resistant bacteria were detected in persistently positive urine.
INTRODUCTION: Les chiens atteints d'hypercortisolisme ont tendance à développer une bactériurie associée avec ou sans signes cliniques de cystite. Selon les recommandations de traitement actuelles, les chiens atteints de bactériurie subclinique ne doivent pas être traités avec des antibiotiques, car il n'y a aucune preuve d'une amélioration du succès du traitement et des traitements inutiles doivent être évités. Avant la publication de ces lignes directrices en 2019, les chiens atteints de hypercortisolisme et de bactériurie étaient traités de façon standard avec des antibiotiques, quels que soient les symptômes cliniques. Les données sur la fréquence de la cystite bactérienne, de la bactériurie subclinique et du résultat du traitement antimicrobien chez les chiens atteints d'hypercortisolisme sont rares. Le but de cette étude était d'examiner des chiens souffrant d'hypercortisolisme quant à la présence d'une cystite bactérienne et d'une bactériurie subclinique, d'identifier les agents pathogènes impliqués et d'évaluer le succès thérapeutique du traitement antibiotique. Cent soixante et un chiens, diagnostiqués avec hypercortisolisme entre 2005 et 2015 et chez qui une culture bactérienne urinaire était disponible, ont été utilisés. L'analyse statistique a été réalisée avec des tests non paramétriques. Une bactériurie a été diagnostiquée chez 29 (18%) des chiens avec hypercortisolisme, de façon subclinique dans 24 (83%) cas. Escherichia coli était le pathogène le plus fréquemment isolé (58%). Il n'y avait aucune association entre la bactériurie et le sexe ou le statut de castration. Des données de suivi étaient disponibles chez 14 chiens, dont 13 (93%) ont été traités avec des antibiotiques pendant 14 à 28 jours. La culture bactérienne (1 à 118 jours après la fin du traitement) a été négative chez 10 chiens (77%) traités. Il n'y avait aucune différence entre le sexe, l'âge ou la durée du traitement. Une bactériurie persistante a été observée chez trois chiens traités et un chien non traité. La prévalence de la culture bactérienne d'urine positive chez les chiens atteints d'hypercortisolisme était moins fréquente que celle publiée précédemment. Chez la majorité des chiens, la bactériurie était subclinique. La plupart des chiens avaient une culture bactérienne négative après un traitement antimicrobien; cependant, les cultures d'urine positives persistantes ont démontré des germes plus résistants aux antibiotiques.
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Antibacterianos/uso terapêutico , Bacteriúria/veterinária , Síndrome de Cushing/veterinária , Doenças do Cão/tratamento farmacológico , Infecções Urinárias/veterinária , Animais , Antibacterianos/efeitos adversos , Bactérias/isolamento & purificação , Bacteriúria/complicações , Bacteriúria/tratamento farmacológico , Bacteriúria/microbiologia , Síndrome de Cushing/complicações , Síndrome de Cushing/microbiologia , Doenças do Cão/microbiologia , Cães , Infecções Urinárias/complicações , Infecções Urinárias/tratamento farmacológico , Infecções Urinárias/microbiologiaRESUMO
INTRODUCTION: Antibiotic-resistant bacteria are of increasing importance in human and veterinary medicine. Also, small animal clinics and practices are facing patients carrying antibiotic-resistant bacteria. What risk do these animals pose for animal owners? How can the risk of transmission to humans be reduced? A working group of human and veterinary medicine experts developed a guide for dog or cat owners with pets carrying antibiotic-resistant bacteria. The guide contains background information on the most important antibiotic-resistant bacteria in dogs and cats, namely methicillin-resistant staphylococci and extended spectrum beta-lactamase (ESBL)- and carbapenemase-producing Enterobacteriaceae. Measures are listed to reduce the risk of transmission to humans. This review explains the pathophysiology, occurrence and risk factors of these bacteria in dogs, cats and humans. Recommended measures are outlined.
INTRODUCTION: Les germes résistants aux antibiotiques revêtent une importance croissante en médecine humaine et vétérinaire. Les cliniques et pratiques pour petits animaux sont également confrontées à des patients chez lesquels des germes résistants aux antibiotiques ont été détectés. Quel risque ces animaux présentent-ils pour les propriétaires d'animaux? Comment réduire le risque de transmission à l'homme? Un groupe de travail composé d'experts en médecine humaine et vétérinaire a élaboré un guide pour les propriétaires dont les chiens ou les chats sont porteurs de germes résistants aux antibiotiques. Le guide contient des informations générales sur les germes résistants aux antibiotiques les plus importants chez les chiens et les chats, à savoir les staphylocoques résistants à la méthicilline et les entérobactéries productrices de bêta-lactamases à spectre étendu (BLSE) et de carbapénémases. Des mesures sont également répertoriées pour réduire le risque de transmission de ces germes à l'homme. Cette revue explique les informations de base sur les propriétés des germes et leur occurrence, les facteurs de risque chez les chiens, les chats et les humains, et explique les mesures recommandées.
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Infecções Bacterianas/veterinária , Doenças do Gato/prevenção & controle , Doenças do Cão/prevenção & controle , Farmacorresistência Bacteriana , Animais de Estimação/microbiologia , Animais , Infecções Bacterianas/microbiologia , Infecções Bacterianas/prevenção & controle , Infecções Bacterianas/transmissão , Doenças do Gato/microbiologia , Doenças do Gato/transmissão , Gatos , Doenças do Cão/microbiologia , Doenças do Cão/transmissão , Cães , HumanosRESUMO
INTRODUCTION: The use of antibiotics in Swiss veal production is considered an established method for controlling bacterial infectious diseases. Although the veterinary profession aims to ensure animal welfare, the veterinary business income needs to be ensured at the same time. Against the background of increasing problems with resistant pathogens in human and veterinary medicine, the use of antibiotics should be significantly reduced and used more selectively. The associated economic consequences for food animal practitioners are unknown. The aim of this study was to determine the economic importance of antibiotic sale volume for private food animal practitioners in veal production. An anonymized questionnaire was sent to 120 mixed veterinary practices in Switzerland, which offered services to veal and beef cattle farmers. Questions involved the pharmaceutical sale volume, details on veterinary invoices from three farms with average, below and above average animal health throughout 2017. Twenty-nine complete questionnaires (response rate: 24.2%) and veterinary invoices of 84 farms were returned. The study is not representative, but it allows a rough assessment of the economic framework in Swiss livestock practice. The majority of the total turnover with livestock farms was generated by the sale of antibiotics (54%). Antibiotic sales per animal were higher as expected in farms with a below-average animal health than in farms with an average or above-average animal health. Consulting services turnover contributed only 0.5% to the total sale volume in veal farming. The results document, that antibiotic reduction measurements in veal and beef production will have economic consequences for veterinary livestock practices. In the medium term, the profitable existence of livestock veterinary practice requires a change to cost based consulting services.
INTRODUCTION: En Suisse, dans le cadre de la pratique de l'engraissement des veaux, l'utilisation d'antibiotiques est principalement considérée comme une méthode éprouvée pour lutter contre les maladies infectieuses bactériennes. L'activité vétérinaire vise à prévenir ou minimiser les souffrances chez les animaux. Mais pour autant, les vétérinaires restent des entrepreneurs qui doivent assurer un revenu adéquat de leur pratique. Dans un contexte de problèmes croissants rencontrés avec les agents pathogènes résistants en médecine humaine et vétérinaire, l'utilisation d'antibiotiques devrait être considérablement réduite et ciblée. Les conséquences économiques associées pour la pratique vétérinaire rurale sont peu connues. Le but de la présente étude était de déterminer l'importance économique des ventes d'antibiotiques pour les pratiques vétérinaires rurales privées en utilisant l'exemple de l'engraissement des veaux. À cet effet, un questionnaire anonymisé a été envoyé à 120 cabinets vétérinaires mixtes en Suisse, qui s'occupent entre autres d'exploitations d'engraissement de veaux, de broutards et de taurillons. Les participants ont été interrogés sur le niveau des ventes de médicaments. En outre, nous les avons invités à envoyer des factures vétérinaires concernant trois entreprises d'engraissement avec un niveau de santé animale inférieur, égal et supérieur à la moyenne tout au long de l'année 2017. Vingt-neuf questionnaires complets (taux de réponse: 24,2%) ainsi que des factures vétérinaires concernant au total 84 exploitations d'engraissement de veaux, de broutards ou de taurillons nous ont été retournés. L'étude n'est certes pas représentative, mais elle permet une évaluation approximative du cadre économique des pratiques rurales en Suisse. La majorité du chiffre d'affaires total sur les exploitations d'engraissement de veaux, de broutards ou taurillons a été générée par la vente d'antibiotiques (54%). Il apparait que les ventes d'antibiotiques étaient plus élevées dans les exploitations où la santé animale était inférieure à la moyenne que dans les établissements où elle était supérieure ou égale à la moyenne. Le chiffre d'affaires des prestations de conseil ne représentait que 0,5% du chiffre d'affaires total dans le domaine des veaux. Ces résultats montrent que les mesures visant à réduire les antibiotiques dans les conditions actuelles de production de veau et de boeuf auront probablement des conséquences économiques non négligeables sur la part des exploitations d'engraissement dans les revenus des pratiques vétérinaire rurales. A moyen terme, afin d'assurer la rentabilité d'une pratique rurale, une nouvelle orientation de l'activité vétérinaire sera nécessaire: la mise en place d'un service de conseils payants pour les exploitations d'engraissement, ayant pour but l'établissement de concepts de prévention.
Assuntos
Criação de Animais Domésticos/economia , Criação de Animais Domésticos/métodos , Antibacterianos/economia , Carne Vermelha , Criação de Animais Domésticos/normas , Animais , Bovinos , Carne Vermelha/economia , Carne Vermelha/normas , SuíçaRESUMO
A multidrug-resistant Citrobacter freundii strain R17 was isolated from a wastewater treatment plant in China. Whole-genome sequencing of strain R17 revealed a new sequence type (ST412) chromosome (length 5,124,258 bp) and an Inc FII (Yp) group plasmid pCFR17_1 (length 206,820 bp). A total of 13 antibiotic-resistance genes (ARGs) that confer resistance to eight different antibiotic groups were encoded by strain R17 and 12 of them were carried by plasmid pCFR17_1. These data and analysis suggest that the environment-derived C. freundii strains may serve as potential sources of ARGs and highlight the need of further surveillance of this bacteria in the future.
RESUMO
INTRODUCTION: In Switzerland, standards for milk quality are high. This requires a high level of udder health in dairy cows. Previous studies have shown that mastitis and antibiotic dry cow treatments are the most common causes of antimicrobial consumption in dairy cows. This raises the question of whether a high use of antibiotics is necessary to maintain good udder health. The aim of this study was to analyze the relationship between udder health and antimicrobial usage in Swiss dairy farms. A total of 84 participating farms were evaluated over a period of 18 months. Udder health was assessed using the yield corrected bulk milk somatic cell count from the monthly milk yield data and the number of lactating cows over 150'000 cells/ml per month. Data on antimicrobial consumption were also collected on a monthly basis. In a hierarchical regression model, a significant association between udder health and intramammary antibiotics used during lactation was found. The month of Measurement of the Somatic Cell Count and the veterinarian also had a statistically significant influence on udder health. The consumption of antibiotics for dry cow treatments was not associated with udder health. Antibiotics administered systemically and the production label of the farms was also not statistically associated with udder health in our models. The study was able to show that good udder health is possible with low antimicrobial usage.
INTRODUCTION: En Suisse, les exigences en matière de qualité du lait et, partant, de la santé de la mamelle dans les exploitations laitières sont élevées. Des études antérieures ont montré que les maladies de la mamelle et les tarissements aux antibiotiques sont la principale cause de l'usage d'antibiotiques chez les vaches laitières. Par conséquent, la question s'est posée de savoir si une utilisation importante d'antibiotiques est nécessaire au maintien d'une bonne santé de la mamelle. Le but de cette étude était d'analyser la relation entre la santé de la mamelle et la consommation d'antibiotiques. La santé de la mamelle a été évaluée au moyen du nombre théorique de cellules dans le tank à lait à partir des données du contrôle laitier mensuel et du nombre d'animaux présentant plus de 150 000 cellules/ml par mois. Des données sur la consommation d'antibiotiques ont également été collectées mensuellement. Les données totales de 84 exploitations sur une période de 18 mois ont pu être évaluées. Dans un modèle de régression hiérarchique, une corrélation significative entre la santé de la mamelle et les antibiotiques appliqués en intra mammaires pendant la lactation a été constatée. Le mois de pesée ainsi que le vétérinaire traitant ont également eu un impact significatif sur la santé de la mamelle. La quantité de préparations antibiotiques utilisées pour la phase de tarissement ne correspondait pas à la santé de la mamelle dans les exploitations. Les antibiotiques administrés par voie systémique de même que le label de production des exploitations ne sont pas non plus significatifs. L'étude a montré qu'une bonne santé de la mamelle est possible même avec une faible utilisation d'antibiotiques.
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Antibacterianos/uso terapêutico , Indústria de Laticínios/estatística & dados numéricos , Glândulas Mamárias Animais/fisiologia , Drogas Veterinárias/uso terapêutico , Animais , Bovinos , Fazendas , Feminino , Lactação , Mastite Bovina/tratamento farmacológico , Mastite Bovina/prevenção & controle , Leite/citologia , Leite/estatística & dados numéricos , SuíçaRESUMO
INTRODUCTION: The aim of the present study was to determine the effects of selective dry cow treatment (SDCT) on udder health in Swiss dairy farms compared to a blanket dry cow treatment (BDCT). Cows with a somatic cell count (SCC) of less than 250'000 cells/ml and after BDCT in the previous dry period were selected. These animals received a SDCT in the subsequent dry period. Cows with less than 150,000 cells/ml or a negative California mastitis test (CMT) received either no treatment (group oB) or an internal teat sealant (group ZV) in all teats. Cows with more than 150,000 cells/ml or a positive CMT were treated with antibiotics and teat sealants (group ZV+AB). The SCC before and after the dry period were determined. In addition, the incidence of mastitis treatments in the dry period and the first 100 days of the following lactation as well as rates of new intramammary inflammations and healing thereof were determined. Data from 115 cows were available for evaluation. The SCC postpartum of all cows after SDCT did not differ from those after BDCT in the previous year. In the group oB the SCC was significantly higher than in the previous year. While the group ZV+AB showed a significant decrease of SCC during the dry period, the other two groups showed an increase (p < 0.0001). In the group oB, the proportion of mastitis treatments increased from 0% after BDCT to 28% after SDCT without any udder treatment (p < 0.05). Due to the increasing problem of antimicrobial resistance, SDCT is a valuable alternative to the BDCT. In the present study the antibiotic consumption could be reduced by 63%, while the udder health after SDCT did not deteriorate. If cows with low SCC are dried off without antibiotics the end of lactation, it is beneficial to protect the udder during the dry period with a teat sealant.
INTRODUCTION: Le but de la présente étude était de déterminer les effets du tarissement sélectif sur la santé de la mamelle dans des exploitations laitières suisses par rapport à un tarissement systématique avec antibiotiques de couverture. Des vaches dont le nombre de cellules somatiques (CCS) était inférieur à 250 000 cellules/ml et qui avaient été taries avec une protection antibiotique lors de la lactation précédente ont été sélectionnées. Ces animaux ont été taris de façon sélective à la lactation suivante. Les vaches avec moins de 150 000 cellules/ml ou un test de mammite de Californie (CMT) négatif n'ont reçu aucun traitement (groupe oB) ou un obturateur de trayon interne dans tous les trayons (groupe ZV). Les vaches avec plus de 150 000 cellules/ml ou une CMT positive ont été traitées avec des antibiotiques et des obturateurs de trayons (groupe ZV + AB). Les CCS avant et après la période de tarissement ont été déterminés. En outre, l'incidence de traitements de mammite pendant la période de tarissement et les 100 premiers jours de la lactation suivante, ainsi que les taux de nouvelles inflammations mammaires et de leur guérison ont été relevées. Les données de 115 vaches étaient disponibles pour évaluation. Le nombre de cellules post-partum de toutes les vaches après tarissement sélectif ne différait pas de celui après utilisation systématique de tarisseurs l'année précédente. Dans le groupe oB, le CCS était nettement plus élevé que l'année précédente. Alors que le groupe ZV + AB a montré une diminution significative de la SCC pendant la période sèche, les deux autres groupes ont présenté une augmentation (p.
Assuntos
Indústria de Laticínios/métodos , Glândulas Mamárias Animais , Mastite Bovina/prevenção & controle , Animais , Antibacterianos/administração & dosagem , Bovinos , Contagem de Células/veterinária , Feminino , Incidência , Glândulas Mamárias Animais/microbiologia , Mastite Bovina/tratamento farmacológico , Mastite Bovina/epidemiologia , Suíça/epidemiologiaRESUMO
INTRODUCTION: In 164 randomly selected Swiss piglet production farms and 101 fattening farms, the indication for antibiotic use in 2012/2013 was recorded and an animal treatment index (TBI) was calculated for each age group. Sows were treated on average 0.9 days per year mainly due to mastitis-metritis-agalactia (MMA). Suckling piglets were treated on average 0.5 days per production cycle, mainly due to diarrhea and polyarthritis. Weaned piglets were treated during 4.4 days, especially due to diarrhea, polyarthritis and wasting. In fattening pigs, treatments were mainly due to diarrhea and HPS-suspicion, and lasted on average 4.8 days. In sows, antibiotics were used prophylactically on 22.6% of the treatment days, in suckling piglets on 50.5%, in weaners on 86.1% and in fattening pigs on 79.0% of the treatment days. A prophylactic oral antibiotic group therapy did not have a significant positive effect on daily weight gain of fattening pigs, nor was it able to reduce the number of individual or group therapies. In farms with prophylactic oral group therapy, the mortality rate during the first two fattening weeks even tended to be higher (p=0.06) than in farms without oral group therapy. Highest priority critically important antibiotics were used in 22.6% of all treatment days in sows, in 37.5% in suckling piglets, in 17.2% in weaned piglets and in 27.3% in fattening pigs. In many farms, antibiotics were not prescribed and used according to the rules of "prudent use".
INTRODUCTION: Dans 164 exploitations suisses de production de porcelets sélectionnées au hasard et 101 exploitations d'engraissement, les données concernant l'utilisation d'antibiotiques en 2012/2013 ont été enregistrées et un indice de traitement des animaux (TBI) a été calculé pour chaque groupe d'âge. Les truies ont été traitées en moyenne 0,9 jour par an, principalement en raison d'une mammite-métrite-agalactie (MMA). Les porcelets allaités ont été traités en moyenne 0,5 jour par cycle de production, principalement en raison de diarrhée et de polyarthrite. Les porcelets sevrés ont été traités pendant 4,4 jours, en particulier en raison de diarrhée, polyarthrite et émaciation. Chez les porcs à l'engrais, les traitements étaient principalement dus à la diarrhée et à la suspicion d'Haemophilus parasuis (HPS) et duraient en moyenne 4,8 jours. Chez les truies, les antibiotiques ont été utilisés à titre prophylactique pendant 22,6% des jours de traitement, chez les porcelets nourris au lait pendant 50,5%, chez les porcelets sevrés pendant 86,1% et chez les porcs à l'engrais pendant 79,0% des jours de traitement. Une antibiothérapie prophylactique de groupe par voie orale n'a pas eu d'effet positif significatif sur la prise de poids quotidienne des porcs à l'engrais et n'a pas permis de réduire le nombre de thérapies individuelles ou de groupe. Dans les exploitations avec traitement prophylactique de groupe par voie orale, le taux de mortalité au cours des deux premières semaines d'engraissement avait même tendance à être plus élevé (p = 0,06) que dans les exploitations sans traitement de groupe par voie orale. Des antibiotiques d'importance critique de haute priorité («Highest priority critically important antibiotics¼) ont été utilisés dans 22,6% de tous les jours de traitement chez les truies, dans 37,5% chez les porcelets allaités, dans 17,2% chez les porcelets sevrés et dans 27,3% chez les porcs à l'engrais. Dans de nombreuses exploitations, les antibiotiques n'étaient pas prescrits ni utilisés conformément aux règles de «l'utilisation prudente¼.