RESUMO
INTRODUCTION: The aim of this study was to evaluate the current use of antibiotics by Swiss equine veterinarians and to compare the results with a similar study from 2013 before the introduction of the web tool Antibiotic Scout. The survey was sent to equine veterinarians according to the member database of the Swiss Veterinary Association (GST, SVS). The demographic data of the respondents and their antibiotics usage were collected. In addition, six different case scenarios were presented with questions to their potential antibiotic usage, active substance/preparation and the dosing scheme. The dosage provided was compared with the dosage information approved by Swissmedic in the information for healthcare professionals and the recommendations of the antibiotic scout. A backward logistic regression analysis was performed to assess the association between different aspects of antibiotic use and demographic data. The response rate was 94/739 (13 %), 22 of the 94 (23 %) had also participated in the 2013 study. 47/94 (50 %) of the respondents obtained their information from the antibiotic scout. The respondents indicated that they used an antibiotic in 16 %-88 % depending on the case scenario. Neither 3rd nor 4th generation cephalosporins or fluoroquinolones were used in the case scenarios. Dihydrostreptomycin was indicated as a possible antibiotic in a case scenario by 14/94 (15 %) of the respondents. Respondents who had already taken part in the 2013 survey used dihydrostreptomycin significantly more frequently (7/22, 32 % vs. 7/72, 10 %; p = 0,047). 29/81 (36 %) had underdosed compared to the prescribing information and 38/81 (47 %) compared to the antibiotic scout; neither was associated with demographic data. The use of non-equine-licensed antimicrobial products was directly related to the number of veterinarians in the practice (p = 0,007) and to the percentage of horses (p = 0,02). No association between demographics and peri-operative antibiotic use >24h (17/44, 39 %) was detected. The antibiotic prescribing habits of Swiss equine veterinarians have improved over the last 10 years. The antibiotic use decreased compared to the study of Schwechler et al. in 2013 by 0-16 % depending on the case scenario. The use of 3rd and 4th generation cephalosporins was reduced by 4 % and fluoroquinolones by 7 %. Underdosing according to scientific recommendations was reduced by 32 %. Furthermore, there is a need for additional information regarding the indication for antimicrobial use and the adequate use of perioperative antibiotics.
INTRODUCTION: L'objectif de cette étude était d'évaluer l'utilisation actuelle des antibiotiques par les vétérinaires équins suisses et de comparer les résultats avec une étude similaire de 2013 avant l'introduction de l'outil web AntibioticScout. L'enquête a été envoyée aux vétérinaires équins selon la base de données des membres de la Société des Vétérinaires Suisses (SVS). Les données démographiques des répondants et leur utilisation d'antibiotiques ont été collectées. En outre, six scénarios de cas différents ont été présentés avec des questions quant à l'utilisation potentielle d'antibiotiques, la substance active/préparation et le schéma posologique. La posologie fournie a été comparée à celle approuvée par Swissmedic dans les informations destinées aux professionnels de la santé et aux recommandations de l'AntibioticScout. Une analyse de régression logistique inverse a été réalisée pour évaluer l'association entre les différents aspects de l'utilisation des antibiotiques et les données démographiques. Le taux de réponse était de 94/739 (13 %), 22 des 94 (23 %) avaient également participé à l'étude de 2013. 47/94 (50 %) des répondants ont obtenu leurs informations à partir de AntibioticScout. Les répondants ont indiqué avoir utilisé un antibiotique dans 16 %-88 % selon le cas de figure. Ni les céphalosporines de 3ème ou 4ème génération ni les fluoroquinolones n'ont été utilisées dans les scénarios de cas. La dihydrostreptomycine a été indiquée comme un antibiotique possible dans un scénario de cas par 14/94 (15 %) des répondants. Les répondants qui avaient déjà participé à l>enquête de 2013 ont utilisé la dihydrostreptomycine significativement plus fréquemment (7/22, 32 % vs. 7/72, 10 % ; p = 0,047). 29/81 (36 %) avaient sous-dosé par rapport aux informations de prescription et 38/81 (47 %) par rapport à AntibioticScout ; ni l'un ni l'autre n'était associé aux données démographiques. L'utilisation de produits antimicrobiens non homologués pour les équidés était directement liée au nombre de vétérinaires dans le cabinet (p = 0,007) et au pourcentage de chevaux (p = 0,02). Aucune association entre les données démographiques et l'utilisation périopératoire d'antibiotiques >24h (17/44, 39 %) n'a été détectée. Les habitudes de prescription d'antibiotiques des vétérinaires équins suisses se sont améliorées au cours des 10 dernières années. L'utilisation d'antibiotiques a diminué par rapport à l'étude de Schwechler et al. en 2013 de 0 à 16 % selon le scénario du cas. L'utilisation des céphalosporines de 3ème et 4ème génération a été réduite de 4 % et les fluoroquinolones de 7 %. Le sous-dosage selon les recommandations scientifiques a été réduit de 32 %. Il est d'autre part nécessaire d>obtenir des informations supplémentaires concernant l>indication de l>utilisation d>antimicrobiens et l>utilisation adéquate des antibiotiques périopératoires.
Assuntos
Sulfato de Di-Hidroestreptomicina , Médicos Veterinários , Animais , Cavalos , Humanos , Antibacterianos , Suíça , Fluoroquinolonas , CefalosporinasRESUMO
INTRODUCTION: Monitoring programs and guidelines on the use of antibiotics and antibiotic resistance in human and veterinary medicine have been developed worldwide to promote the prudent use of antibiotics in recent years. However, such information on the use of antibiotics in exotic pets is absent. This fact must be taken into account, since the number of exotic pet patients is constantly increasing and the administration of antibiotics is particular challenging due to the diversity of species and the differences in physiology. The present study reports the results of a survey of frequently used antibiotics and the criteria of antibiotic usage in exotic pets (rabbits, rodents, birds and reptiles) among Swiss veterinarians. These data should form the basis for the development of antibiotic usage guidelines in exotic pets. A total of 61 veterinarians returned the questionnaire. The most important decision-making criteria for antibiotic treatment and antibiotic selection were clinical symptoms (55/59, 93% for antibiotic treatment and 40/59, 68% for antibiotic selection), experience (41/59, 69% and 36/59, 61%, respectively) and textbooks (39/59, 66% and 40/59, 68%). The most important decision-making criteria for dosage and duration of therapy were textbooks (59/59, 100%) and experience (31/59, 53%). The use of a microbial culture was used as a decision criterion for both antibiotic treatment and antibiotic selection by 39% of the participants, sensitivity testing was chosen as a decision criterion by 37% for antibiotic treatment and by 46% for antibiotic selection. Fluoroquinolones were used most frequently, 46/56 (82% of the participants) for rabbits, 49/57 (86%) for rodents, 36/37 (97%) for reptiles and 38/46 (83%) for birds. The vast majority of veterinarians (57/58, 98%) would consult a guide for the use of antibiotics. The frequent use of critical antibiotics in exotic pets underscores the need for a guide to the prudent use of antibiotics. The positive influence of such guidelines has already been proven in dogs and cats.
INTRODUCTION: Pour promouvoir une utilisation prudente des antibiotiques, des programmes de surveillance et des lignes directrices sur l'utilisation des antibiotiques et la résistance aux antibiotiques en médecine humaine et vétérinaire ont été élaborés dans le monde entier ces dernières années. Cependant, il n'existe actuellement aucune information de ce type en ce qui concerne les nouveaux animaux de compagnie ainsi que des informations exhaustives sur l'utilisation d'antibiotiques dans la pratique vétérinaire. Ce fait doit être pris en compte, d'autant plus que le nombre d'nouveaux animaux de compagnie est en constante augmentation dans la patientèle et que l'administration d'antibiotiques est un défi particulier en raison de la diversité des espèces et des différences de physiologie. Dans la présente étude, une enquête a été menée pour avoir un aperçu des antibiotiques fréquemment utilisés et de leurs critères d'utilisation chez les nouveaux animaux de compagnie (lapins, rongeurs, oiseaux et reptiles) auprès de vétérinaires suisses. Ces données sont destinées à servir de base à l'élaboration d'un guide sur les antibiotiques pour les animaux exotiques. Au total 61 vétérinaires ont répondu au questionnaire. Les critères de décision les plus importants pour le traitement antibiotique et la sélection d'un antibiotique étaient les symptômes (55/59, 93% pour le traitement antibiotique et 40/59, 68% pour la sélection de l'antibiotique), l'expérience (41/59, 69% et 36/59, 61%, respectivement) et la littérature spécialisée (39/59, 66% et 40/59, 68%). Les critères de décision les plus importants pour e dosage et la durée du traitement étaient la littérature spécialisée (59/59, 100%) et l'expérience (31/59, 53%). L'utilisation d'une culture bactériologique a été donnée par 39% des participants comme critère de décision à la fois pour le traitement antibiotique et le choix de l'antibiotique et un antibiogramme a été choisi par 37% comme critère de décision pour le traitement antibiotique et 46% pour le choix de l'antibiotique. Il a été constaté que les fluoroquinolones sont utilisées le plus fréquemment, chez 46/56 (82% des participants) pour les lapins, 49/57 (86%) pour les rongeurs, 36/37 (97%) pour les reptiles et 38/46 (83%) pour les oiseaux. La grande majorité des vétérinaires (57/58, 98%) a déclaré qu'ils consulteraient un guide pour l'utilisation des antibiotiques. L'utilisation fréquente d'antibiotiques critiques chez les nouveaux animaux de compagnie souligne la nécessité d'un guide sur l'utilisation prudente des antibiotiques. L'influence positive de ces recommandations a déjà été prouvée pour les chiens et les chats.
Assuntos
Animais Exóticos , Antibacterianos/uso terapêutico , Prescrições de Medicamentos/veterinária , Animais de Estimação , Médicos Veterinários/estatística & dados numéricos , Animais , Prescrições de Medicamentos/estatística & dados numéricos , Inquéritos e Questionários , SuíçaRESUMO
Questo documento è stato tradotto dall'inglese a nome dell'ERBP (European Renal Best Practice), un organo ufficiale dell'ERA-EDTA (European Renal Association - European Dialysis and Transplant Association), e si basa su una pubblicazione ufficiale edita su Nephrology, Dialysis and Transplantation (NDT). ERBP si assume la piena responsabilità solo per la versione completa delle linee guida in originale e in lingua inglese pubblicate su NDT: Gallieni M, Hollenbeck M, Inston N, et al. Clinical practice guideline on peri- and postoperative care of arteriovenous fistulas and grafts for haemodialysis in adults. Nephrol Dial Transplant 2019; 34(S_2):ii1-ii42. https://doi.org/10.1093/ndt/gfz072.
Assuntos
Derivação Arteriovenosa Cirúrgica/normas , Prótese Vascular , Cuidados Pós-Operatórios/normas , Cuidados Pré-Operatórios/normas , Diálise Renal , Adulto , HumanosRESUMO
INTRODUCTION: Cardiopulmonary arrest (CPA) is the acute cessation of systemic perfusion and ventilation. It leads to a lack of tissue oxygen delivery and, if not addressed quickly, will inevitably cause death. Cardiopulmonary resuscitation (CPR) is the only available treatment for CPA and several opportunities exist to improve the veterinary team's resuscitation approach and optimize small animal CPR patient outcomes. In 2012, the Reassessment Campaign on Veterinary Resuscitation (RECOVER) initiative generated evidence-based clinical guidelines to form the basis for training and practice of CPR in dogs and cats. When employing an evidence-based, standardized approach to small animal CPR, return of spontaneous circulation can be achieved in up to 58% of patients and up to 7% of dogs and 19% of cats can be discharged from the veterinary hospital alive. Survival for dogs and cats that suffer CPA is best in patients that suffer a peri-anesthetic arrest, so high quality CPR in the anesthesia patient population is of utmost importance and expected to be the most rewarding. To ensure the best possible outcomes for any patient suffering from CPA and undergoing CPR, a comprehensive resuscitation strategy is necessary, that includes preventive and preparedness measures, basic life support (chest compressions and ventilation), advanced life support (optimization of the patient status by targeted drug therapy, cardiac rhythm monitoring, and defibrillation), and post-cardiac arrest critical care. This article summarizes the most important RECOVER CPR guidelines for the small animal practitioner.
INTRODUCTION: L'arrêt cardiopulmonaire (ACP) est l'arrêt soudain de la perfusion systémique et de la ventilation. Il entraîne, s'il n'est pas traité rapidement, un manque d'apport en oxygène aux tissus qui conduira inévitablement au décès du patient. La réanimation cardio-pulmonaire (RCP) est le seul traitement disponible pour l'ACP. Les compétences d'une équipe vétérinaire quant à la gestion d'un ACP peuvent être améliorées afin d'optimiser les chances de réussite. Des directives cliniques ont été établies par l'initiative RECOVER (Reassessment Campaign on Veterinary Resuscitation) suite à une étude approfondie de la littérature scientifique. Ces recommandations servent de base à la formation et à la pratique de la RCP canine et féline. L'utilisation d'une technique standardisée de la RCP chez le chien et le chat permet de rétablir une circulation spontanée chez 58% des patients et de faire sortir d'hospitalisation jusqu'à 7% des chiens et 19% des chats. Les patients qui subissent un ACP péri-anesthésique ont un meilleur taux de survie. Des efforts dans la pratique de la RCP pour les patients sous anesthésie sont donc de la plus haute importance, de meilleurs résultats étant attendus dans ce contexte. Il est nécessaire de mettre en place une stratégie de réanimation complète afin de garantir les meilleures chances de survie possibles à tout patient souffrant d'ACP et subissant une RCP. Cette dernière comprend des mesures de prévention et de préparation, des soins de réanimation de base (compressions thoraciques et ventilation), des soins de réanimation avancés (optimisation de l'état du patient par une pharmacothérapie ciblée, surveillance du rythme cardiaque et traitements anti-arythmiques) et des soins intensifs à mettre en place après la RCP. Cet article résume les principales lignes directrices des recommandations RECOVER qui peuvent être mises en pratique par un vétérinaire généraliste.
Assuntos
Reanimação Cardiopulmonar/veterinária , Parada Cardíaca/veterinária , Hospitais Veterinários , Animais , Reanimação Cardiopulmonar/educação , Reanimação Cardiopulmonar/normas , Gatos , Cães , Parada Cardíaca/terapia , Hospitais Veterinários/normasRESUMO
INTRODUCTION: Objective: In 2012, the Reassessment Campaign on Veterinary Resuscitation (RECOVER) published the first evidence-based small animal CPR guidelines. Even though a RECOVER-based CPR approach has been shown to improve patient outcomes, guideline awareness and compliance is necessary to see such benefits. Our study aimed to characterize Swiss small animal veterinary CPR practices and assess their compliance with RECOVER guidelines. Methods: A nationwide, internet-based survey was conducted, and invitations distributed via Swiss veterinary society mailing lists. Questions covered respondents' demographics, CPR preparedness, Basic Life Support (BLS) and Advanced Life Support (ALS) techniques, and awareness of RECOVER guidelines. Percentages of group total (95% confidence interval) were calculated. Results: One-hundred and fifty respondents were grouped by level of expertise into board-certified specialists (BCS, n = 19), veterinarians with additional post-graduate training (PGT, n = 27), and general practitioners with (GPE, n = 30), and without emergency duties (GPG, n = 74). Of BCS respondents, 58% (36-77%) were familiar with the RECOVER guidelines, compared to 8% (4-17%) of GPG. Large disparities in preparedness, BLS, and ALS techniques emerged among the levels of expertise. Incompliance with preparedness measures varied from 89% (69-98%) in BCS to 100% (95-100%) in GPG and was predominantly due to failure to attend regular CPR training. BLS compliance ranged from 26% (12-49%) in BCS to 5% (2-13%) in GPG, and incompliance was mostly characterized by targeting lower than recommended chest compression rates. ALS compliance varied from 21% (9-43%) in BCS to 0% (0-5%) in GPG and was compromised by limitations in the resuscitation environment such as lacking access to a defibrillator, monitoring equipment, and rescue drugs. Conclusion: Awareness of RECOVER guidelines in Switzerland is acceptable in specialists, but inadequate among general practitioners and CPR practices are largely not in agreement with RECOVER guidelines. An educational strategy is needed to improve Swiss small animal CPR knowledge and performance.
INTRODUCTION: Objectif: En 2012, la campagne de réévaluation de la réanimation vétérinaire(«Reassessment Campaign on Veterinary Resuscitation¼, RECOVER) a publié les premières lignes directrices sur la RCP fondées sur des preuves chez les petits animaux. Même s'il a été démontré qu'une approche de RCP basée sur le RECOVER améliore les résultats pour les patients, la connaissance de ces lignes directrices et leur respect sont nécessaires pour constater ces avantages. Notre étude visait à caractériser les pratiques de RCP dans les cliniques suisses pour petits animaux et à évaluer leur conformité aux directives RECOVER. Méthodes: Une enquête nationale sur Internet a été menée et des invitations ont été envoyées via les listes de diffusion de la Société des Vétérinaire Suisses (SVS). Les questions portaient sur les données démographiques des répondants, la préparation à la RCP, les techniques de Basic Life Support (BLS) et Advanced Life Support (ALS) et la connaissance des directives RECOVER. Les pourcentages du total du groupe (intervalle de confiance à 95%) ont été calculés. Résultats: Cent cinquante répondants ont été regroupés par niveau d'expertise en spécialistes certifiés (BCS, n = 19), vétérinaires ayant une formation post-universitaire supplémentaire (PGT, n = 27) et généralistes avec (GPE, n = 30) et sans service d'urgence (GPG, n = 74). Parmi les répondants BCS, 58% (3677%) connaissaient les directives RECOVER, contre 8% (417%) des GPG. De grandes disparités dans les techniques de préparation, BLS et ALS sont apparues entre les niveaux d'expertise. Le non-respect des mesures de préparation variait de 89% (6998%) chez les BCS à 100% (95100%) chez les GPG et était principalement dû au fait de ne pas suivre une formation régulière en RCP. L'observance du BLS variait de 26% (1249%) chez les BCS à 5% (213%) chez les GPG et la non-conformité était principalement caractérisée par des taux de compression thoracique inférieurs aux recommandations. L'observance de la SLA variait de 21% (943%) chez les BCS à 0% (05%) chez les GPG et était compromise par des limitations dans l'environnement de réanimation telles que le manque d'accès à un défibrillateur, à l'équipement de surveillance et aux médicaments d'urgence. Conclusion: La connaissance des directives RECOVER en Suisse est acceptable chez les spécialistes, mais insuffisante parmi les vétérinaires généralistes et les pratiques de RCP ne sont en grande partie pas en accord avec les directives RECOVER. Une stratégie pédagogique est nécessaire pour améliorer les connaissances et les performances de la RCP chez les petits animaux en Suisse.