Socioeconomic associations of poorly controlled epilepsy in the Republic of Guinea: cross-sectional study.

ABSTRACT

OBJECTIVE: To explore the socioeconomic factors associated with epilepsy in the Republic of Guinea. METHODS: People living with epilepsy (PLWE) were prospectively recruited at Ignace Deen Hospital, Conakry, in 2018. An instrument exploring household assets as a measure of wealth was designed and administered. Multivariate logistic regression models with fixed effects were fitted to assess the associations of sociodemographic and microeconomic factors with self-reported frequency of seizures in the prior month and regular intake of antiseizure medications (ASMs). Participants were stratified by age group children (<13 years), adolescents (13-21) and adults (>21). RESULTS: A total of 285 participants (mean age 19.5 years; 129 females; 106 children, 72 adolescents, 107 adults, median household size 8) had an average of 4.2 seizures in the prior month. 64% were regularly taking ASMs. Direct costs of epilepsy were similar across income strata, averaging 60 USD/month in the lowest and 75 USD/month in the highest wealth quintiles (P = 0.42). The poorest PLWE were more likely to spend their money on traditional treatments (average 35USD/month) than on medical consultations (average 11 USD/month) (P = 0.01), whereas the wealthiest participants were not. Higher seizure frequency was associated with a lower household education level in adolescents and children (P = 0.028; P = 0.026) and with being male (P = 0.009) in children. Adolescents in higher-educated households were more likely to take ASMs (P = 0.004). Boys were more likely to regularly take ASMs than girls (P = 0.047). CONCLUSIONS: Targeted programming for children and adolescents in the households with the lowest education and for girls would help improve epilepsy care in Guinea.

OBJECTIF Explorer les facteurs socioéconomiques associés à l'épilepsie en République de Guinée. MÉTHODES Des personnes vivant avec l'épilepsie (PVE) ont été recrutées prospectivement à l'hôpital Ignace Deen, à Conakry, en 2018. Un outil explorant les actifs des ménages en tant que mesure de la richesse a été conçu et administré. Des modèles de régression logistique multivariée avec des effets fixes ont été ajustés pour évaluer les associations de facteurs sociodémographiques et microéconomiques avec la fréquence autodéclarée des crises au cours du mois précédent et la prise régulière de médicaments antiépileptiques (MAE). Les participants ont été stratifiés par groupe d'âge enfants (<13 ans), adolescents (13-21) et adultes (> 21). RÉSULTATS 285 participants (âge moyen 19,5 ans; 129 femmes; 106 enfants, 72 adolescents, 107 adultes, taille médiane du ménage 8) ont eu en moyenne 4,2 crises au cours du mois précédent. 64% prenaient régulièrement des MAE. Les coûts directs de l'épilepsie étaient similaires dans toutes les strates de revenus, atteignant en moyenne 60 USD/mois dans les quintiles de richesse les plus bas et 75 USD/mois dans les quintiles de richesse les plus élevés (p = 0,42). Les PVE les plus pauvres étaient plus susceptibles de dépenser leur argent pour des traitements traditionnels (35 USD/mois en moyenne) que pour des consultations médicales (11 USD/mois en moyenne) (p = 0,01), contrairement aux participants les plus riches. Une fréquence de crises plus élevée était associée à un niveau d'éducation du ménage plus faible chez les adolescents et les enfants (p = 0,028; p = 0,026) et au fait d'être de sexe masculin (p = 0,009) chez les enfants. Les adolescents des ménages avec un niveau d'éducation plus élevé étaient plus susceptibles de prendre des MAE (p = 0,004). Les garçons étaient plus susceptibles de prendre régulièrement des MAE que les filles (p = 0,047). CONCLUSIONS: Des programmes ciblés pour les enfants et les adolescents dans les ménages les moins scolarisés et pour les filles aideraient à améliorer les soins de l'épilepsie en Guinée.