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Digging our own grave: A Marxian consideration of formal education as a destructive enterprise.
Bainbridge, Alan.
Afiliação
  • Bainbridge A; Faculty of Arts, Humanities and Education, Canterbury Christ Church University, Canterbury, UK.
Int Rev Educ ; 66(5-6): 737-753, 2020.
Article em En | MEDLINE | ID: mdl-33100374
ABSTRACT
The negative impact of human activity has been known throughout history. The epic tale of Gilgamesh, Koranic and biblical texts all make clear the potential that humans have to destroy the world in which they live. Climate breakdown, biodiversity collapse and zoonotic diseases such as COVID-19 have also been predicted well in advance. The "wicked problem" (dilemma) to address is "Why do humans still persist in 'digging their own graves' by damaging the environments they inhabit?" The author of this article argues that the motive to engage in education can be understood as an ancient human response to ecological change. This has led to a range of behaviours, including teaching and learning that serve only to further disrupt the relationship between the human and the "more-than-human" world. When formal education structures are viewed through a Marxian lens, it soon becomes clear that the unsustainable impact of humans on the more-than-human is the result of capitalist entrapment. Karl Marx's proposition of a metabolic rift helps make sense of the nonsensical, while a discussion of use and exchange value shows how formal education has become ensnared in the mire of capitalist productivity, concealing from view the educationally-induced destruction of planetary systems that support human flourishing. Fortunately, a more sustainable and sustaining education is possible - this is an education for a "long-life" that is no longer influenced by the machinery of neoliberalism.
Nous creusons notre propre tombe  une réflexion marxiste sur l'éducation formelle considérée comme une entreprise destructrice ­ L'impact négatif de l'humanité a été constaté à travers l'histoire tout entière. L'épopée de Gilgamesh ou encore les textes du Coran et de la Bible révèlent la propension de l'homme à détruire le monde dans lequel il vit. Le dérèglement climatique, l'effondrement de la biodiversité et les zoonoses comme la COVID-19 avait été prédits depuis bien longtemps. Le dilemme qui se pose quand on aborde cette question  « Pourquoi les hommes persistent-ils à 'creuser leur propre tombe' en portant atteinte à leur propre environnement ? ¼ L'auteur de cet article affirme que l'on voit dans la raison qui pousse à s'instruire une réponse humaine historique au changement écologique, ce qui a entraîné l'apparition de tout un ensemble de comportements, y compris l'enseignement et l'apprentissage qui servent juste à perturber encore plus les rapports entre le monde humain et le monde « au-delà de l'humain ¼. En observant les structures de l'éducation formelle à travers le prisme marxiste, on s'aperçoit rapidement que l'impact préjudiciable des humains sur le monde au-delà de l'humain est le résultat d'un piégeage capitaliste. La notion de rupture métabolique proposée par Karl Marx aide à comprendre cette absurdité, tandis qu'un débat sur la valeur d'usage et d'échange illustre comment l'éducation a été pris au piège du bourbier de la productivité capitaliste, dissimulant la destruction, induite par l'éducation, des systèmes planétaires qui soutiennent l'épanouissement de l'être humain. Heureusement, une éducation plus durable et plus nourrissante est possible ­ une éducation pour une « longue vie ¼ qui ne serait plus influencée par les rouages du néolibéralisme.
Palavras-chave

Texto completo: 1 Coleções: 01-internacional Base de dados: MEDLINE Tipo de estudo: Prognostic_studies Idioma: En Ano de publicação: 2020 Tipo de documento: Article

Texto completo: 1 Coleções: 01-internacional Base de dados: MEDLINE Tipo de estudo: Prognostic_studies Idioma: En Ano de publicação: 2020 Tipo de documento: Article