Risk factors for tail lesions in undocked fattening pigs reared on Swiss farms.

ABSTRACT

INTRODUCTION: Tail lesions caused by tail biting are a major welfare and economic concern in fattening pigs. The aims of this study were to describe the prevalence and incidence of tail lesions in undocked pigs on individual animal level during the fattening period, to elucidate potential risk factors associated with tail lesions, and to describe the stockpersons' attitudes towards tail biting on Swiss farms. Thirty-eight farms were visited three times during the fattening period (beginning, mid-point, end). During each farm visit, tail lesions were scored on 30-126 individually marked pigs per farm (total 2209 pigs), information on potential risk factors for tail lesions was recorded, and a standardized interview with the farmer was conducted to explore his/her opinion on tail biting. Potential risk factors were defined by indices when adequate, and their influence on the occurrence of tail lesions was analyzed using mixed effects logistic regression models. During the first and the second half of the fattening period, on average 14,1 and 15,4 pigs, respectively, out of 100 developed new tail lesions or aggravation of old lesions. The risk for new or aggravated tail lesions increased with higher scores for a «disease index¼ and with increasing group size, and it decreased with higher space allowances and with restrictive compared with ad libitum feeding. The prevalence of tail lesions on arrival was not associated with the incidence of tail lesions in the first and the second half of the fattening period, neither at farm level nor at pen level. In the interviews, farmers expressed their interest in getting professional advice on how to reduce tail biting on their farms. In conclusion, our study identified several risk factors for tail lesions in undocked fattening pigs indicating that the incidence of tail lesions could be reduced by improving animal health and housing conditions.

INTRODUCTION: Les lésions de la queue causées par morsure sont un problème majeur de bien-être et d'économie chez les porcs d'engraissement. Les objectifs de cette étude étaient de décrire la prévalence et l'incidence des lésions de la queue pendant la période d'engraissement chez les porcs non écaudés au niveau de chaque animal, d'élucider les facteurs de risque potentiels associés aux lésions de la queue et de décrire les attitudes des éleveurs à l'égard des morsures de queue dans les exploitations suisses. Trente-huit exploitations ont été visitées trois fois pendant la période d'engraissement (début, mi-parcours, fin). Lors de chaque visite, les lésions de la queue ont été notées sur 30 à 126 porcs marqués individuellement par l'exploitant (total 2209 porcs), des informations sur les facteurs de risque potentiels de lésions de la queue ont été enregistrées et un entretien standardisé avec l'éleveur a été mené pour connaitre son avis sur les morsures de queue. Les facteurs de risque potentiels ont été définis par des indices lorsqu'ils étaient adéquats et leur influence sur la survenue des lésions caudales a été analysée à l'aide de modèles de régression logistique à effets mixtes. Pendant la première et la deuxième moitié de la période d'engraissement, en moyenne 14,1 et 15,4 porcs, respectivement, sur 100 ont développé de nouvelles lésions de la queue ou une aggravation d'anciennes lésions. Le risque de nouvelles lésions de la queue ou d'aggravation augmentait avec des scores plus élevés pour un «indice de maladie¼ et avec l'augmentation de la taille du groupe et il diminuait avec des allocations d'espace plus élevées et avec une alimentation restrictive par rapport à l'alimentation à volonté. La prévalence des lésions de la queue à l'arrivée n'était pas associée à l'incidence des lésions de la queue dans la première et la seconde moitié de la période d'engraissement, ni au niveau de l'exploitation ni au niveau des boxes. Dans les entretiens, les agriculteurs ont exprimé leur intérêt à obtenir des conseils professionnels sur la façon de réduire les morsures de queue dans leurs exploitations. En conclusion, notre étude a identifié plusieurs facteurs de risque de lésions de la queue chez les porcs d'engraissement non écaudés indiquant que l'incidence des lésions de la queue pourrait être réduite en améliorant la santé animale et les conditions de logement.