Factors associated with change in moderate or severe symptoms of anxiety and depression in community-living adults and older adults during the COVID-19 pandemic.

ABSTRACT

OBJECTIVES: Few are the longitudinal studies on the changes in moderate or severe symptoms of anxiety or depression (MSS-ANXDEP) from before to during the COVID-19 pandemic in Canada. The aim was to study the change in MSS-ANXDEP and associated sociodemographic, economic, psychosocial, health behaviour and lifestyle, and clinical factors. METHODS: The current sample includes 59,997 adults aged ≥ 35 years participating in the 2018 and 2020 health surveys of the 5 established cohorts of the Canadian Partnership for Tomorrow's Health (CanPath). MSS-ANXDEP was based on a cutoff score ≥ 10 on the 7-item Generalized Anxiety Disorder Scale and Patient Health Questionnaire (PHQ-8). Change in MSS-ANXDEP was categorized as follows no MSS-ANXDEP, remitted, incident, and persistent. Multinomial regressions were used to study MSS-ANXDEP as a function of sociodemographic, economic, psychosocial, health behaviours and lifestyle, and clinical factors. RESULTS: Sociodemographic and economic (i.e. age, gender, cohort, race/ethnicity, lower income, decreased in income, work status, being an essential worker), lifestyle and health behaviours (i.e. smoking, cannabis and alcohol use, drinking more alcohol), psychosocial (i.e. provide help to others, information and instrumental support, and change in relationships with friends, family, and partner) and clinical factors (i.e. lifetime mental disorder and multimorbidity) were associated with remitted, incident, and persistent MSS-ANXDEP. CONCLUSION: Health and socio-economic factors were associated with changes in symptoms of anxiety and depression during the pandemic, further increasing inequities in mental health needs. Public health campaigns on the importance of healthy behaviours should continue and health policies should reduce economic and social barriers to integrated substance use and mental health care.

RéSUMé OBJECTIFS Les études longitudinales sur l'évolution des symptômes modérés ou sévères d'anxiété ou de dépression (SMS-ANXDEP) avant et pendant la pandémie de COVID-19 au Canada sont rares. L'objectif était d'étudier l'association entre l'évolution des SMS-ANXDEP et les facteurs sociodémographiques, économiques, psychosociaux, cliniques et liés aux comportements et au mode de vie, avant et pendant la pandémie. MéTHODES Ce grand échantillon comprend 59 997 adultes âgés de ≥ 35 ans qui ont participé aux enquêtes de santé 2018 et 2020 des 5 cohortes établies du Partenariat canadien pour la santé de demain (CanPath). La présence de SMS-ANXDEP a été définie par un résultat ≥ 10 sur les échelles Generalized Anxiety Disorder Scale à 7 items (GAD-7) et Patient Health Questionnaire (PHQ-8). Les changements dans les SMS-ANXDEP ont été catégorisés selon les patrons temporels suivants absence, rémission, incidence et persistance de SMS-ANXDEP. Des régressions multinomiales multivariées ont été utilisées pour étudier les patrons temporels de SMS-ANXDEP en fonction, des facteurs socio-démographiques, économiques, associés au style de vie et aux comportements de santé, psychosociaux et cliniques. RéSULTATS Les facteurs socio-démographiques et économiques (âge, genre, cohorte, race/ethnie, revenu inférieur, diminution du revenu, statut d'emploi, être un travailleur essentiel), associés au style de vie et aux comportements de santé (tabagisme, consommation de cannabis et d'alcool, consommation accrue d'alcool), psychosociaux (offrir de l'aide pendant la pandémie, soutien en information et instrumental, changement dans les relations avec les amis, la famille et la personne partenaire) et cliniques (trouble mental au cours de la vie, multimorbidité) étaient associés à la présence de SMS-ANXDEP en rémission, incident et persistant. CONCLUSION: Les patrons temporels des SMS-ANXDEP pendant la pandémie étaient associés aux facteurs socio-économiques et de santé, suggérant des inégalités accrues en matière de besoins de santé mentale. Les campagnes de santé publique sur l'importance d'adopter des comportements sains devraient continuer et les politiques de santé devraient réduire les barrières économiques et sociales aux soins intégrés de santé mentale et de toxicomanie.