Prevalence of Dichelobacter nodosus in western Austrian sheep flocks: Comparison of bacterial cultures, clinical foot rot and lameness with PCR and analysis of sample pooling for PCR diagnosis.

INTRODUCTION: Ovine foot rot is a highly contagious and multifactorial claw disease, caused by Dichelobacter nodosus (D. nodosus) and is the main cause of lameness in sheep. The aim of this cross-sectional study was to determine the prevalence of D. nodosus in western Austria both at animal and farm levels. Real-time PCR was evaluated in comparison with clinical and bacteriological investigations from interdigital foot swabs to detect D. nodosus-infected animals. In addition, the use of pooled four-foot swabs to detect foot rot was determined. In course of the study a total of 3156 sheep from 124 farms were examined for lameness and clinical signs of foot rot. The found flock prevalence of D. nodosus was 30,65 % with bacterial culture showing a sensitivity of 75,0 % and a specificity of 100,0 % (p < 0,001) respectively, compared with PCR. Furthermore, clinical foot rot scores (Ckorr = 0,87; p < 0,001) and lameness scores (Ckorr = 0,71; p < 0,001) highly correlated with the detection of D. nodosus by PCR. The result showed that the clinical examination can be used to identify animals infected with D. nodosus in flocks, but PCR must be used to confirm the diagnosis. D. nodosus could be detected equally well with risk-based pools-of-five samples as with undiluted samples (p < 0,001), suggesting that a pool-of-five samples might be a suitable and cost-effective method for detecting D. nodosus in sheep flocks. This study provides an overview of foot rot in Tyrolean sheep flocks and outlines the possibilities and limitations of the various diagnostic tools for D. nodosus. Further studies to investigate possible influencing factors, including alpine pasturing, management factors and biosecurity predisposing to foot rot are necessary for the design of effective future control programs in alpine regions.

INTRODUCTION: Le piétin ovin est une maladie des onglons hautement contagieuse et multifactorielle, causée par Dichelobacter nodosus (D. nodosus) qui constitue la principale cause de boiterie chez les ovins. L'objectif de cette étude transversale était de déterminer la prévalence de D. nodosus dans l'ouest de l'Autriche, tant au niveau de l'animal que de l'exploitation. La PCR en temps réel a été évaluée en comparaison avec les examens cliniques et bactériologiques effectués à partir d'écouvillons des espaces interdigités pour détecter les animaux infectés par D. nodosus. En outre, l'utilisation d'un pool d'écouvillons des quatre membres pour détecter le piétin a été déterminée. Au cours de l'étude, un total de 3156 moutons provenant de 124 fermes ont été examinés pour détecter des boiteries et des signes cliniques de piétin. La prévalence de D. nodosus dans les troupeaux était de 30,65 %, la culture bactérienne montrant une sensibilité de 75 % et une spécificité de 100 % (p < 0,001), respectivement, par rapport à la PCR. En outre, les scores cliniques de piétin (Ckorr = 0,87; p < 0,001) et les scores de boiterie (Ckorr = 0,71; p < 0,001) étaient fortement corrélés avec la détection de D. nodosus par PCR. Les résultats montrent que l'examen clinique peut être utilisé pour identifier les animaux infectés par D. nodosus dans les troupeaux mais que la PCR doit être utilisée pour confirmer le diagnostic. D. nodosus a pu être détecté aussi bien avec des pools de cinq échantillons basés sur le risque qu'avec des échantillons non dilués (p < 0,001), ce qui suggère qu'un pool de cinq échantillons pourrait être une méthode appropriée et rentable pour détecter D. nodosus dans les troupeaux de moutons. Cette étude donne un aperçu du piétin dans les troupeaux de moutons tyroliens et souligne les possibilités et les limites des différents outils de diagnostic pour D. nodosus. D'autres études visant à examiner les facteurs d'influence possibles, y compris les pâturages alpins, les facteurs de gestion et la biosécurité prédisposant au piétin, sont nécessaires pour la conception de futurs programmes de contrôle efficaces dans les régions alpines.

Mastitis in a flock of milking sheep.

INTRODUCTION: Determination of somatic cell counts (SCC) becomes more and more important also for ewe's milk. SCC can be a useful indicator of milk quality for milk processors while it can be a mastitis indicator for sheep keepers and an important selection criterion for breeders. The objective of our study was to acquire basic information about factors influencing SCC variability in lambing ewes of the Tsigai (T) and Improved Valachian (IV) breeds. Somatic cell counts (SCC) were determined in 866 milk samples in 2017 and 2018, during lamb sucking and during milking period. An instrument Fossomatic 90 (Foss Electric, Hillerød, Denmark) was used for analysis. Average SCC varied from 270 to 1897 × 103 cells/ml during lamb sucking and from 268 to 2139 × 103 cells/ml during milking period. Differences between the sampling periods were statistically significant in 2017. An increase in SCC was observed at the end of both sucking and milking periods. An overall evaluation of lactation brought about the average SCC at 364 × 103 cells/ml in 2017 (log(10) SCC - 2,25) and at 1,091 × 103 cells/ml in 2018 (log(10) SCC - 2,68). The indicator log(10) was significantly influenced by breed in 2017 (T - 2,61; IV - 2,75). The effect of lactation number and number of sucking lambs did not have any significant influence on SCC.

INTRODUCTION: La détermination du nombre de cellules somatiques (CCS) devient de plus en plus importante, y compris pour le lait de brebis. Le CCS peut être un indicateur utile de la qualité du lait pour les transformateurs tandis qu'il peut être un indicateur de mammites pour les éleveurs de brebis et un critère de sélection important pour les sélectionneurs. L'objectif de notre étude était d'acquérir des informations de base sur les facteurs influençant la variabilité de la CCS chez les brebis agnelées des races Tsigai (T) et Valachian améliorée (IV). Le nombre de cellules somatiques (CCS) a été déterminé dans 866 échantillons de lait en 2017 et 2018, pendant la tétée des agneaux et pendant la période de traite. Un instrument Fossomatic 90 (Foss Electric, Hillerød, Danemark) a été utilisé pour l'analyse. Le CCS moyen a varié de 270 à 1897 × 103 cellules/ml pendant la tétée des agneaux et de 268 à 2139 × 103 cellules/ml pendant la période de traite. Les différences entre les périodes d'échantillonnage étaient statistiquement significatives en 2017. Une augmentation du CCS a été observée à la fin des périodes de tétée et de traite. Une évaluation globale de la lactation a permis d'obtenir un CCS moyen de 364 × 103 cellules/ml en 2017 (log(10) CCS ­ 2,25) et de 1 091 × 103 cellules/ml en 2018 (log(10) CCS ­ 2,68). L'indicateur log(10) a été significativement influencé par la race en 2017 (T ­ 2,61 ; IV ­ 2,75). L'effet du nombre de lactations et du nombre d'agneaux de lait n'a pas eu d'influence significative sur le CCS.

[Adenocarcinoma of the paranasal sinuses in sheep: First case description in Morocco]. / Adenokarzinom der Sinus paranasales bei Schafen: Erstbeschreibung in Marokko.

INTRODUCTION: Small ruminant sinus adenocarcinoma (ENA) is a contagious disease caused by a beta retrovirus called Enzootic Nasal Tumor Virus or ENTV. The first cases were sporadically diagnosed in Morocco in 2018. However, in the last two years, ENTV has appeared enzootic in three herds of the Sardi breed. The annual incidence varied between 5 and 20 %. Most cases involved female animals aged 15 to 42 months. The disease developed within 2 to a maximum of 6 months. Diseased animals presented with progressive weight loss and increased mortality or needed to be slaughtered. The condition associated mainly with unilateral skull deformation, serous or seromucous nasal discharge with dyspnea, and in some individuals an exophthalmos. During pathology tumor-like masses were found in the paranasal sinuses, which showed the growth of an expansive and organized epithelial neoplasm on histopathology. After an overview of the differential diagnoses that can lead to confusion with ANE, the authors investigate why the disease occurs more frequently in Morocco and particularly in the Sardi breed.

INTRODUCTION: L'adénocarcinome des sinus nasaux des petits ruminants (ANE) est une maladie contagieuse, provoquée par un betaretrovirus appelé l'Enzootic Nasal Tumor Virus ou ENTV. Les premiers cas ont sporadiquement été diagnostiqués au Maroc en 2018. Cependant, durant les deux dernières années, l'ANE a sévi de manière enzootique dans trois troupeaux, tous naisseurs, qui exploitent la race Sardi. L'incidence annuelle varie de 5 à 20 %. La majorité des cas étaient des femelles, âgées entre 15 et 42 mois. La maladie évolue en 2 à 6 mois au maximum. Les malades maigrissent progressivement et la quasi-totalité meurt si elle n'est pas abattue avant. L'affection associe principalement des lésions de la face, avec déformation du crâne souvent unilatérale, des écoulements nasaux séreux ou séro-muqueux avec difficulté respiratoire et l'exophtalmie chez certains individus. L'autopsie a permis de mettre en évidence des masses tumorales dans les sinus. A l'examen histopathologique, les masses tumorales correspondent à un néoplasme épithélial expansif et organisé. Les auteurs, après avoir passé en revue les diagnostics différentiels pouvant prêter à confusion avec l'ANE, s'interrogent sur les raisons de sa recrudescence au Maroc, particulièrement chez la race Sardi.

[Performance loss and changes in behaviour caused by footrot]. / Leistungseinbusse und Verhaltensänderung durch Moderhinke beim Schaf.

INTRODUCTION: Two flocks of ewes with lambs were compared for differences in performance. One group was permanently infected with footrot, the other one served as healthy control. They were kept in the same barn but in different bays during lambing and on pasture during the summer. Biweekly all animals were weighed and in the affected group all feet were scored for severity of footrot and if necessary the claws were treated. Furthermore the body condition was scored 4 times in the ewes. The lambs were slaughtered with 43 kg. At that time age and carcass quality were used as parameters. In 20 lambs of each group the lying behaviour was measured using a datalogger during 5 consecutive days. The results revealed significant differences in the performance of ewes and lambs between the two groups. The overall duration of fattening was 31.8 days longer in affected animals. Most importantly, even mild footrot led to significantly impaired growth of the lambs and an altered lying behaviour compared to the healthy controls. The lying periods were more frequent but of shorter duration in affected lambs.

INTRODUCTION: Dans le but d'évaluer la baisse de la performance causée par le piétin chez les moutons, on a comparé deux groupes de brebis avec leurs agneaux, l'un affecté par le piétin et l'autre non. Ces animaux ont tous été détenus dans la même étable dans des enclos séparés et mis au pâturage en été durant toute la journée. Tous les animaux ont été pesés toutes les deux semaines et les onglons ont été évalués et si nécessaire traités dans le groupe présentant du piétin. Chez les brebis, on a estimé à quatre reprises le Body Condition Score. Les agneaux ont été abattus avec un poids moyen de 43 kg, l'âge d'abattage et l'estimation de la carcasse ont été relevés. Dans chaque groupe, 20 agneaux ont été équipés durant 5 jours d'un enregistreur afin de mesurer leur comportement en matière de couchage. Des différences significatives en termes de performances ont été relevées aussi bien chez les brebis que chez les agneaux. La durée d'engraissement était prolongée de 31.8 jours chez les agneaux affectés de piétin. L'information la plus importante est que des signes modérés de piétin conduisent déjà à une baisse significative de la prise de poids des agneaux, mais également à une modification du comportement avec des périodes de couchage plus fréquentes mais moins longues par rapport aux animaux sains.

Outbreak of sheeppox in farmed sheep in Kyrgystan: Histological, eletron microscopical and molecular characterization.

INTRODUCTION: On a farm in the Kyrgyz Republic, several dead sheep were found without any history of illness. The sheep showed several ulcerations on lips and bare-skinned areas. At necropsy the lungs showed multiple firm nodules, which were defined as pox nodules histologically. In the rumen hyperkeratotic plaques were visible. With electron microscopy pox viral particles were detected and confirmed with q PCR as Capripoxviruses. Although all members of the Capripoxvirus genus are eradicated in western countries, this study should remind us of the classical lesions observed in poxvirus infections.