Lesions de l'appareil locomoteur par agressions physiques au centre hospitalier universitaire Gabriel Touré / Injuries of the musculoskeletal system by physical aggression at the Gabriel Touré university hospital

Introduction : les lésions de l'appareil locomoteur liées aux agressions physiques sont parfois complexes nécessitant parfois une prise en charge multidisciplinaire. Le but était de déterminer les aspects épidémio-cliniques, thérapeutiques et pronostiques des lésions de l'appareil locomoteur par agressions au service d'orthopédie-traumatologie du CHU Gabriel TOURE Bamako. Matériel et méthodes : il s'agissait d'une étude rétro prospective descriptive portant sur des patients présentant une lésion de l'appareil locomoteur par agression, pris en charge de janvier 2017 à décembre 2019. Résultats : Nous avons colligé 151 patients. Le sexe masculin a représenté 91,4%. L'âge moyen de nos patients était de 31, 31 ans, avec des extrêmes de 7 ans et 85 ans. Les élèves/étudiants ont constitué la couche la plus représentée (17,9%). Les blessures par arme à feu ont représenté 53%. Les membres supérieurs étaient les plus touchés avec 52,98%. Dans 3,31% les lésions siégeaient à la fois aux membres supérieurs et inférieurs. Les segments les plus touchés ont été la jambe et l'avant-bras avec respectivement 15, 9% et 14,6%. Les lésions vitales associées étaient observées dans 8 cas (5, 29%). La radiographie standard effectuée a mis en évidence 64,9 % de fractures et 2,6% de fractures-luxations. Les lésions tendineuses, nerveuses et vasculaires ont représenté respectivement 27,15%, 19,86% et 18,4%. L'association traitement médicochirurgical et orthopédique a été réalisée dans 81,5%. Les principales complications enregistrées ont été la raideur (27,9%), cal vicieux (13,9%), paralysie du membre traumatisé (7,3%), amputation (4,6%), 1cas de décès. Conclusion : les lésions par agressions physiques de l'appareil locomoteur sont de plus en plus fréquentes et graves, constituant un problème de santé publique. Ces lésions sont parfois complexes et multiples nécessitant une prise en charge pluridisciplinaire.

Introduction and Aim : Injuries to the musculoskeletal system related to aggression are sometimes complex, sometimes requiring multidisciplinary care. The aim was to determine the epidemiological-clinical, therapeutic, and prognostic aspects of injuries to the musculoskeletal system by aggression at the orthopedic-traumatology department of the Gabriel Toure Bamako University Hospital. Equipment and Methods : This was a prospective and descriptive retrospective study of patients with aggression injury to the musculoskeletal system, managed from January 2017 to December 2019. Results: We collected 151 patients. Males accounted for 91.4%. The average age of our patients was 31, 31 years, with extremes of 7 years and 85 years. Pupils/students were the most represented layer (17.9%). Firearm injuries accounted for 53%. The upper limbs were the most experienced with 52.98%. In 3.31% of the lesions were in the upper and lower limbs. The most affected segments were the leg and forearm with 15.9% and 14.6% respectively. Associated vital lesions were observed in 8 cases (5. 29%). Standard X-ray performed showed 64.9% fractures and 2.6% fracture-dislocations. Tendon, nerve, and vascular lesions accounted for 27.15%, 19.86%, and 18.4% respectively. The combination of medicalsurgical and orthopedic treatment was carried out in 81.5%. The main complications recorded were stiffness (27.9%), vicious callus (13.9%), paralysis of the traumatized limb (7.3%), amputation (4.6%), 1 case of death. Conclusion : Injuries by the aggression of the musculoskeletal system are becoming more frequent and serious, constituting a public health problem. The lesions are sometimes complex and multiple requiring multidisciplinary care.

Résultats de l'hémiarthroplastie pour fracture du col du fémur au centre hospitalier universitaire départemental de l'Ouemé Plateau (CHUDOP) au Bénin

Introduction : Les fractures du col du fémur font parties des fractures les plus typiques et les fréquentes de la traumatologie gériatrique. Le but de cette étude était d'évaluer les résultats de l'hémiarthroplastie comme traitement des fractures déplacées du col du fémur dans notre contexte de travail. Méthode : Il s'agissait d'une étude rétrospective de patients opérés entre le 1er janvier 2009 et le 31 décembre 2016 et incluant tous les patients admis pour fracture du col du fémur. Résultats : Le délai moyen d'hospitalisation était de 11 jours (6 et 34 jours). Au plan anatomique, Au plan anatomique, les têtes prothétiques étaient de tailles appropriées dans 15/16 cas. Les tiges étaient en position neutre dans 13cas, en varus dans 1 cas et en valgus dans 2 cas. L'embase prothétique était bien appliquée sur le moignon du col dans 14/16cas. Au dernier recul on notait en ce qui concerne les prothèses de Moore, un cas de cotyloïdite. Les complications postopératoires étaient 1 cas de luxation postérieure de prothèse de Moore à J1 postopératoire, 1 cas d'infection du site opératoire intéressant 1 prothèse intermédiaire et 1 cas de cotyloïdite sur prothèse de Moore. Au plan fonctionnel, le score moyen de Parker au dernier recul (pour les 12 survivants) était de 8. Conclusion : L'hémiarthroplastie est le traitement de référence des fractures du col du fémur de la personne âgée. Le choix de l'implant dépend dans notre milieu de travail de la capacité financière et de l'autonomie du patient

Traitement des fractures ouvertes de jambe dans un hôpital de seconde référence

Introduction: Les fractures ouvertes de jambe se caractérisent par des lésions complexes des os et des parties molles. Les buts de ce travail étaient de préciser les caractéristiques épidémiologiques des patients, décrire les lésions, le traitement et évaluer les résultats obtenus dans un hôpital de deuxième référence. Patients et méthodes: Dans cette étude prospective 58 patients ont été traités pour une fracture ouverte de jambe entre Novembre 2014 et octobre 2016. L'équipe chirurgicale comprenait deux chirurgiens orthopédistes. Il n'y avait pas de chirurgiens plasticiens. Nous avons précisé les caractéristiques, et le traitement. L'évaluation a porté sur la consolidation, le résultat fonctionnel et les complications. Résultats: Il y avait 53 hommes et 5 femmes, avec un âge moyen de 32 ans. Selon la classification de Gustilo les fractures étaient de type I ( n=14 ;24%), type II(n=32 ;55%), type IIIa (n=6 ;10%), type IIIb (n=2 ;4%), et type IIIc ( n=4 ;7%). Le délai moyen préoeratoire était de 10heures.Une amputation a été réalisée chez quatre patients. Le membre a été conservé chez 54 patients. Les différents moyens de contention étaient un cruro-pedieux fenêtré ( n=6), un fixateur externe ( n=28), un clou d'Ender (n=13) et un clou verrouillé ( n=4), et une plaque vissée ( n=3). La fermeture cutanée immédiate a été effectuée dans 46/54 fractures. La consolidation était obtenue chez 49 (91%) dans un délai de 4,3 mois. Au recul moyen de 6 mois, le résultat fonctionnel selon les critères de Mathieu a été satisfaisant (n=32 ; 55%), médiocre (n=17 ; 29%), et mauvais (n=9 ; 16%). Les complications étaient une infection précoce (n=13), un cal vicieux (n=15), une pseudarthrose aseptique (n=4) et une pseudarthrose septique (n=1). Conclusion: Dans notre centre de seconde référence, les fractures ouvertes de jambe de type I et II étaient les plus fréquentes. Les moyens de contention les plus utilisés étaient le fixateur externe, et le plâtre. Malgré le retard observé dans le traitement chirurgical et l'absence de chirurgien plasticien le taux de consolidation était de 91%. Les résultats fonctionnels étaient satisfaisants, les patients marchant sans aide et sans raideur articulaire significative

Etude epidemiologique et therapeutique des amputations consecutives aux complications du diabete

Introduction : Les complications du diabete constituent la 2 eme cause d'amputation apres les sequelles de traitement traditionnel avec complications fonctionnelles; esthetiques et psychologiques. Cette etude a pour but de determiner la frequence hospitaliere des amputations consecutives aux complications du diabete; de decrire les suites operatoires et le type d'appareillage utilise Materiels et methode : 20 cas d'amputations consecutives aux complications du diabete (ACCD) colliges du 1 octobre 2006 au 30 septembre 2007 a l'hopital Nianankoro Fomba de Segou . Resultats : la frequence etait de 31;25de toutes amputations avec un age moyen de 57 ans et un sexe de 1;87 .Un antecedent d'hypertension etait retrouve dans 18 cas(90);la notion de tabagisme 4 cas (20) ;7 (35) patients avaient un indice de masse corporelle compris entre 25 et 30 kg/ m2 et 15(75) etaient de diabete type II .La duree moyenne d'evolution variait de 5 et 9 ans .La jambe et le pied ont ete les sieges les plus frequents :15 cas(75).Le stade 5 de Wagner etait le plus frequent 12 cas (60) et une glycemie comprise entre 3 et 4;99 g /l dans 12 cas(60).Le staphylococcus aureus a ete le germe le plus frequemment retrouve dans nos prelevements 12 cas (60).La jambe a ete le niveau d'amputation le plus frequent 35(7 cas).15 (75) patients ont eu une evolution favorable .Nous avons enregistre 5 (15) de deces .La bequille a ete l'appareil de locomotion utilise dans 11 cas (55) Conclusion : Une prise en charge precoce du diabete permet d'eviter les complications

Les causes des amputations majeures des membres à l'hôpital de Sikasso

Introduction : Le but de ce travail était de déterminer les causes des amputations majeures des membres afin d'améliorer leur prise en charge. Patients et méthodes : il s'agissait d'une étude prospective de 18 mois. Elle s'est déroulée de Mars 2015 à Septembre 2016 à l'hôpital de Sikasso,un hôpital de deuxième référence du Mali. Elle a porté sur 50 patients (25 hommes et 25 femmes).Résultats : Nous avons réalisé 50 amputations majeures des membres chez 25 hommes et 25 femmes avec un âge moyen de 38, 9 ans et des extrêmes de 3 ans et 80 ans. Dans 38 cas (76%) l'amputation avait concerné le membre inférieur et dans 12 cas (24%) le membre supérieur. Les ménagères étaient les plus représentées soit 18 cas (36%) suivies des agriculteurs dans15 cas (30%).L'amputation était réalisée en urgence ou urgence différée dans 32 cas (54%). L'étiologie traumatique était la plus fréquente soit13 cas (26%).Les complications post-opératoires ont été rencontrées dans 47 cas. Elles ont été dominées par la douleur du moignon dans 23 cas (49%), la suppuration dans 10 cas(21%), le retard de cicatrisation 11 cas (23%) et la nécrose du moignon dans 3 cas (7%). Le taux de mortalité était de 8% (4 cas). Nous avons confectionné des appareils prothétiques pour 18 patients soit 36%. Conclusion : L'amputation de membre a été fréquenteet a concerné le sujet jeune. Par manque de moyens financiers 64% de nos patients ne sont pas appareillés