RESUMEN
L'objectif de cette étude était de décrire la ressemblance des manifestations cliniques de l'embolie pulmonaire à celles du syndrome coronarien aigu.Il s'agissait d'une patiente de 60 ans hypertendueadmise pour douleur thoracique d'allure angineuse,dyspnée d'effort évoluant depuis deux jours. Par ailleurs la patiente rapportait une notion de voyage routier récent de plus de 6 heures. Tension artérielle à 170/100mmhg, fréquence cardiaque à 120bpm, fréquence respiratoire à 18cycles/mn , température à370C, SaO2 à 98% à l'air ambiant. L'examen physique est sans particularité. L'électrocardiogramme inscrivait une tachycardie sinusale à 121 cycles/mn,un sus décalage du segment ST en V1, V2 et V3 puis un sous décalage en V5, V6 ,DI ,DII et AVF, une hypertrophie ventriculaire gauche. L'angioscanner thoracique objectivait une embolie pulmonaire de l'artère pulmonaire droite. L'embolie pulmonaire étant la grande simulatrice des pathologies thoraciques en général et en particulier le syndrome coronarien aigu, la vigilance du clinicien est mise à rude épreuve pour ne pas confondre ces deux pathologies qui sont toutes des urgences cardiovasculaires avec une prise en charge bien distincte. Nous mettons ici en exergue les similitudes entre l'embolie pulmonaire et le syndrome coronarien aigu
Asunto(s)
Síndrome Hepatopulmonar , Embolia PulmonarRESUMEN
Objectif : décrire les aspects épidémiologiques et cliniques des urgences cardiovasculaires au service de Cardiologie de l'Hôpital National Ignace Deen de Conakry. Patients et méthode : Il s'agissait d'une étude prospective descriptive d'une durée de six (06) mois, du 28 janvier au 28 juillet 2017. Elle a porté sur l'ensemble des patients admis et hospitalisés au service pour une urgence cardiovasculaire avec des critères de définition correspondant aux normes internationales pour chaque urgence. Résultats : L'étude a porté sur 119 patients reçus en urgence dans le service pendant la période d'étude. Il y avait 69 hommes (57,9 %) et 50 femmes (42,1). Le sex-ratio H/F était de 1,38. La fréquence des UCV était de 27,9 %. Les principales urgences cardiovasculaires étaient représentées par l'insuffisance cardiaque décompensée (28,6 %) suivie des urgences hypertensives (21,8 %) et de l'infarctus du myocarde (18,5 %). Le délai entre le début des symptômes et l'hospitalisation était en moyenne de 5,7 jours. Les pathologies sous-jacentes les plus fréquentes étaient représentées par l'HTA (48,7 %), les valvulopathies (28,6 %) et les myocardiopathies (10,1 %). Le facteur de risque cardiovasculaire essentiel que nous avons observé était l'hypertension artérielle dans (27,7 %). L'évolution a été favorable dans 85,7% des cas, malheureusement 14, 3 % cas de décès ont été enregistrés. Conclusion : Ces urgences constituent un problème majeur de santé dans notre pays compte tenu de l'insuffisance du plateau technique. L'accent doit être mis sur la prévention des affections cardiovasculaires