Strategies for controlling dog-mediated human rabies in Asia: using 'One Health' principles to assess control programmes for rabies.

Plus de 99 % des cas humains de rage survenant dans les zones où cette maladie est endémique sont dus à des morsures de chiens. Il paraît difficile de réduire le nombre d'êtres humains infectés par le virus de la rage sans éliminer la rage canine. Le contrôle de la rage canine, en particulier dans les populations de chiens sans propriétaire ou errants est une condition essentielle si nous voulons faire baisser l'incidence de la rage humaine. La stratégie d'élimination de la rage transmise par les chiens en Asie comporte plusieurs composantes. Les gouvernements doivent s'assurer que la rage est une maladie à déclaration ou notification obligatoires et que les dispositions prévues en matière de déclaration sont bien appliquées. Ils doivent également axer leurs efforts sur la mise en place et le bon fonctionnement de commissions compétentes en matière de lutte contre la rage, qui opéreront en collaboration avec les agences pertinentes sous la bannière « Une seule santé ¼. En outre, chaque pays mettra en oeuvre un programme national de lutte contre la rage en intégrant toutes ses composantes : vaccination des chiens, surveillance sérologique, enveloppe budgétaire stable, système de notification accélérée, gestion des populations de chiens, coopération internationale, prévention de l'introduction d'animaux à partir d'autres pays et enfin évaluation des risques en vue d'analyser les faiblesses du programme. Ainsi que l'ont montré plusieurs pays développés, les stratégies efficaces de lutte contre la rage permettent d'atteindre le statut indemne de rage. En république de Corée, aucun cas de rage n'a été signalé chez l'homme depuis 2004 ; de même, aucun cas de rage n'a été confirmé chez le chien ni dans la faune sauvage, y compris chez le chien viverrin, depuis 2014. L'exemple des stratégies d'élimination de la rage appliquées avec succès en république de Corée permettra à d'autres pays asiatiques de venir à bout de la rage humaine transmise par le chien.

RESUMEN

Los perros son los transmisores de más del 99% de los casos de rabia humana que se dan en las zonas de endemismo. De ahí la dificultad de reducir el número de personas infectadas si no se logra previamente eliminar la enfermedad en el perro, o dicho de otro modo: el control de la rabia canina, sobre todo en los perros vagabundos o sin dueño, es esencial para lograr menores índices de infección humana. Una estrategia encaminada a eliminar la rabia transmitida por perros en Asia ha de tener varios componentes. Todos los gobiernos deben hacer de la rabia una enfermedad de notificación obligatoria y hacer aplicar en consecuencia las reglas al respecto. También deben privilegiar la creación y el funcionamiento de comités especiales de lucha antirrábica que trabajen con los organismos competentes desde la lógica y los postulados de «Una sola salud¼. Además, deben instituir un programa nacional de lucha contra la rabia que, además de la vacunación masiva de perros, incluya planes de vigilancia en laboratorio, una partida presupuestaria estable, un sistema de notificación rápida, la gestión de las poblaciones caninas, la cooperación internacional, la prevención de la introducción de animales desde otros países y un proceso de determinación del riesgo para analizar los puntos débiles del programa. Como ha quedado patente en varios países desarrollados, una estrategia eficaz de lucha antirrábica acaba conduciendo a la condición de país libre de la enfermedad. En la República de Corea no se han producido casos de rabia humana desde 2004, y no ha habido ningún caso confirmado de rabia canina ni de rabia en animales silvestres, perros mapaches inclusive, desde 2014. La eficaz aplicación de las estrategias fundamentales empleadas en la República de Corea para eliminar la enfermedad hará posible que otros países asiáticos logren eliminar la rabia humana transmitida por perros.