Third Nerve Palsy Due to Intracranial Aneurysms and Recovery after Endovascular Coiling.

Paralysie du troisième nerf en raison d'un anévrisme intracrânien et rétablissement après la pose d'une bobine endovasculaire. INTRODUCTION: Les modalités de traitement de la paralysie du troisième nerf (PTN) associée aux anévrismes intracrâniens demeurent controversées. Bien que les traitements varient selon l'emplacement de l'anévrisme, le clippage (ou clipping) microchirurgical des anévrismes affectant les artères communicantes postérieures (ACP) est généralement apparu comme le choix le plus courant, la pose d'une bobine endovasculaire (endovascular coiling) ayant aussi émergé comme une option raisonnable. MÉTHODES: Nous nous sommes penchés sur les cas de patients atteints de PTN en raison d'un anévrisme intracrânien qui ont ensuite bénéficié d'un traitement dans un centre neurochirurgical canadien de taille moyenne, et ce, sur une période de 15 ans (2003 à 2018). RÉSULTATS: Au total, 616 anévrismes intracrâniens ayant affecté 538 patients ont été traités. La majorité d'entre eux ont bénéficié de la pose d'une bobine endovasculaire alors que seulement 24 patients ont été traités par clippage microchirurgical. Fait à noter, seuls 37 patients (6,9 %) ont donné à voir une PTN partielle ou totale et ont bénéficié d'une embolisation endovasculaire. De ce nombre, 17 ont donné à voir une hémorragie sous-arachnoïdienne (HSA) consécutive à une rupture d'anévrisme intracrânien. Les anévrismes associés à la PTN ont inclus les ACP (64,9 %), l'artère carotide interne terminale (29,7%), l'artère cérébrale moyenne proximale (2,7 %) et la pointe (tip) de l'artère basilaire (2,7 %). En général, un traitement plus précoce a été proposé aux patients victimes de plus petites ruptures d'anévrisme associées à des délais moyens de rétablissement plus courts à la suite d'une PTN. Dans la cohorte de patients ayant donné à voir des signes de PTN et ayant bénéficié d'un traitement endovasculaire, 7 d'entre eux étaient atteints d'une PTN complète alors que les autres étaient atteints d'une PTN partielle. Les signes de PTN ont fini par disparaître complètement chez 20 patients (55,1 %) et partiellement chez 10 autres (27,0 %). Ni les délais dans la pose d'une bobine endovasculaire ni des signes de HSA au moment de consulter n'ont été notablement associés au processus de rétablissement à la suite d'une PTN. CONCLUSION: En somme, il ressort que l'embolisation endovasculaire au moyen de bobines est une modalité de traitement viable pour les patients présentant une paralysie des nerfs crâniens.