[Management of nipple-areolar complex anomalies]. / Comment j'explore une atteinte de la plaque aréolo-mamelonnaire.

Nipple-areolar complex anomalies may be secondary to many etiologies from simple anatomic variations to malignant processes as Paget disease or invasive breast cancer, passing through benign locally aggressive processes as erosive adenomatosis of the nipple. Differential diagnosis is not always simple. If clinical exam and standard radiological checkup can't confirm the benignity of the lesion, a biopsy specimen will be obtained to allow an anatomopathological examination. A precise diagnosis can then be made leading to optimal management. This paper describes how to explore nipple-areolar complex anomalies through an uncommon clinical case associating independently an invasive retro-areolar cancer and a dermatological disease of the areola mimicking a Paget disease.

Les anomalies de la plaque aréolo-mamelonnaire peuvent être secondaires à de nombreuses étiologies, allant de simples variantes anatomiques à des pathologies malignes telles que la maladie de Paget ou un cancer invasif, tout en passant par des pathologies bénignes localement agressives comme l'adénomatose érosive du mamelon. Le diagnostic différentiel n'est pas toujours aisé. Si l'examen clinique et le bilan radiologique standard ne permettent pas d'affirmer la bénignité de la lésion, un prélèvement biopsique sera réalisé afin de permettre une analyse anatomopathologique. Un diagnostic précis pourra alors être posé pour guider la prise en charge optimale. Cet article a pour but de détailler la mise au point d'une atteinte de la plaque aréolo-mamelonnaire par l'intermédiaire d'un cas clinique peu fréquent associant de manière indépendante un cancer invasif rétro-aréolaire et une atteinte dermatologique de l'aréole mimant une maladie de Paget.

[Breast cancer : individualized risk assessment for tailor-made screening]. / Cancer du sein : évaluation individualisée du risque en vue d'un dépistage sur mesure.

Breast cancer is the leading cause of neoplastic death in women around the world. In the era of personalized medicine, legitimately awaited by our patients, the future of breast cancer screening will depend on an individual-based risk assessment, making it possible to better adapt the age of onset, frequency and the type of examinations useful for this screening. This article reviews the three broad categories of highest risk factors available to establish a risk score appropriate for each patient.

Le cancer du sein est la première cause de mortalité par néoplasie chez la femme de par le monde. À l'ère d'une médecine personnalisée, légitimement attendue par nos patientes, l'avenir du dépistage du cancer du sein passera par une évaluation du risque sur base individuelle, permettant d'adapter, au mieux, l'âge de début ainsi que la fréquence et le type des examens utiles pour ce dépistage. Cet article passe en revue les trois grandes catégories de facteurs de plus haut risque disponibles pour établir un score de risque adapté à chaque patiente.

[Chest radiological lesions in COVID-19 : from classical imaging to artificial intelligence]. / Les aspects radiologiques de la pneumopathie à COVID-19 : de l'imagerie conventionnelle à l'intelligence artificielle.

In the course of the pandemic induced by the appearance of a new coronavirus (SARS-CoV-2; COVID-19) causing acute respiratory distress syndrome (ARDS), we had to rethink the diagnostic approach for patients suffering from respiratory symptoms. Indeed, although the use of RT-PCR remains the keystone of the diagnosis, the delay in diagnosis as well as the overload of the microbiological platforms have led us to make almost systematic the use of thoracic imaging for taking in charge of patients. In this context, thoracic imaging has shown a major interest in diagnostic aid in order to better guide the management of patients admitted to hospital. The most common signs encountered are particularly well described in thoracic computed tomography. Typical imaging combines bilateral, predominantly peripheral and posterior, multi-lobar, ground glass opacities. Of note, it is common to identify significant lesions in asymptomatic patients, with imaging sometimes preceding the onset of symptoms. Beyond conventional chest imaging, many teams have developed new artificial intelligence tools to better help clinicians in decision-making.

Dans le décours de la pandémie induite par l'apparition d'un nouveau coronavirus (SARS-CoV-2; COVID-19) à l'origine d'un syndrome de détresse respiratoire aigu (SDRA), nous avons dû repenser l'approche diagnostique des patients souffrant de symptômes respiratoires. En effet, bien que l'usage de la RT-PCR reste la clé de voûte du diagnostic, le retard de diagnostic ainsi que la surcharge des plateformes microbiologiques nous ont menés à rendre quasi systématique l'usage de l'imagerie thoracique pour la prise en charge des patients. L'imagerie thoracique a démontré, dans ce contexte, un intérêt majeur dans l'aide au diagnostic afin d'orienter, au mieux, la prise en charge des patients admis à l'hôpital. Les signes les plus couramment rencontrés sont particulièrement bien décrits en tomodensitométrie thoracique. L'imagerie typique associe des lésions en verre dépoli bilatérales, multi-lobaires, à prédominance périphérique et postérieure. Il est classique d'identifier des lésions significatives chez des patients asymptomatiques, l'imagerie précédant parfois l'apparition de symptômes. Au-delà de l'imagerie thoracique conventionnelle, de nombreuses équipes ont développé de nouveaux outils d'intelligence artificielle afin d'aider, au mieux, les cliniciens dans la prise de décisions.