RESUMO
PURPOSE: To explore Ontario physiotherapists' opinions on their ability to order diagnostic imaging (DI). METHODS: An online questionnaire was sent to all registered members of the College of Physiotherapists of Ontario. Descriptive statistics were calculated using response frequencies. Practice characteristics were compared using χ(2) tests and Wilcoxon rank-sum tests. RESULTS: Of 1,574 respondents (21% response rate), 42% practised in orthopaedics and 53% in the public sector. Most physiotherapists were interested in ordering DI (72% MRI/diagnostic ultrasound, 78% X-rays/computed tomography scans). Respondents with an orthopaedic caseload of 50% or more (p<0.001) and those in the private sector (p<0.001) were more interested in ordering DI. Respondents preferred a DI course that combined face-to-face and Web-based components and one that was specific to their area of practice. Most respondents perceived minimal barriers to the uptake of ordering DI, and most agreed that support from other health care professionals would facilitate uptake. CONCLUSION: The majority of Ontario physiotherapists are interested in ordering DI. For successful implementation of a health care change, such as physiotherapists' ability to order DI, educational needs and barriers to and facilitators of the uptake of the authorized activity should be considered.
Objet: Connaître l'opinion des physiothérapeutes de l'Ontario sur leur capacité d'ordonner des imageries diagnostiques (ID). Méthodes: Un questionnaire en ligne a été envoyé à tous les membres enregistrés de l'Ordre des physiothérapeutes de l'Ontario. Des statistiques descriptives ont été calculées selon les fréquences des réponses obtenues. Les caractéristiques de la pratique ont été comparées au moyen de tests du chi carré et de tests de Wilcoxon. Résultats: Parmi les 1 574 répondants (taux de réponse de 21%), 42% pratiquent l'orthopédie et 53% travaillent dans le secteur public. La majorité des physiothérapeutes se sont dits intéressés à ordonner des ID (72% étaient intéressés par l'imagerie par résonance magnétique ou l'ultrasonoscopie et 78%, par les radiographies ou la tomodensitométrie). Les répondants dont la charge de travail était composée à plus de 50% de cas d'orthopédie (p<0.001) et ceux qui travaillent dans le secteur public (p<0.001) sont plus intéressés que les autres répondants. Les répondants ont indiqué qu'ils préfèrent un cours d'imagerie diagnostique qui combine de l'enseignement en personne et des éléments d'apprentissage en ligne et qui soit spécialisé dans leur domaine de pratique. La majorité des répondants perçoivent des obstacles minimaux au fait de prendre en charge la prescription d'ID et ont convenu qu'un soutien d'autres professionnels de la santé faciliterait cette prise en charge. Conclusion: La majorité des physiothérapeutes de l'Ontario se sont dits intéressés à ordonner des ID. Pour assurer la réussite de la mise en Åuvre d'un changement dans le domaine de la santé, tel que la capacité des physiothérapeutes à ordonner de l'ID, il faut prendre en considération les besoins liés à la sensibilisation ainsi que les obstacles et les éléments encourageant la prise en charge de l'activité autorisée.
