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1.
Mali Med ; 36(2): 8-13, 2021.
Artigo em Francês | MEDLINE | ID: mdl-37973579

RESUMO

INTRODUCTION: Mali recorded its first COVID-19's death related case on March 26, 2020. The aim of this study was to evaluate the comorbidity of COVID-19's death related cases in the Malian context. METHOD: A cross-sectional study was conducted between March 25 and October 11, 2020. Community death information was analyzed from the patient descriptive list, and from the hospitalization registry of the treatment sites. RESULT: Of the 3,286 COVID-19 confirmed cases, 132 died making a lethality rate of 4.00% (132/3286). Men were the most represented with 75.76% (100/132). The mean age was 63.77 ± 15.25 years. The mean time of hospital stay was 4.50 days ± 6.35. Diabetes and cardiovascular disease remain the most frequent comorbidities with death patients with 20.45% and 17.42%, respectively. CONCLUSION: The results of this study allow to draw map of patients who died from COVID-19 as well as provide information on the comorbidities for better management of hospitalized patients.


INTRODUCTION: Le Mali a enregistré son premier cas de décès lié à la COVID-19, le 26 mars 2020.Le but de cette étude est d'étudier la comorbidité des cas de décès de COVID-19 dans le contexte malien. MÉTHODE: Il s'agissait d'une étude transversale allant de la période du 25 mars au 11 octobre 2020. Nous avons réalisé une analyse des informations de la liste descriptives des cas pour les décès communautaire et des registres d'hospitalisation des sites de prise en charge. RÉSULTAT: Sur les 3286 cas confirmés par la COVID-19, 132 malades en sont décédés soit une létalité de4,00%. Les hommes étaient les plus représentés avec 75,76 % (100/132). La moyenne d'âge était de 63,77 ans ± 15,25. La durée moyenne d'hospitalisation était de4,50 jours ± 6,35. Le diabète et l'HTA étaient les facteurs de comorbidité les plus fréquents rencontrés dans les cas de décès avec respectivement 20,45% et 17,42%. CONCLUSION: Cette étude a montré que les cas de décès liés au COVID-19 au Mali étaient observés chez les personnes âgées, diabétiques et hypertendues. Ces informations aideront à optimiser la prise en charge des malades hospitalisés.

2.
Mali Med ; 36(4): 28-38, 2021.
Artigo em Francês | MEDLINE | ID: mdl-38200726

RESUMO

AIMS/OBJECTIVES/ASSUMPTION: In Mali, malaria is the leading cause of death and consultations in health facilities. The objective of this study was to examine trends in morbidity and mortality among children aged 0 to 15 years and to establish accurate mapping of the distribution of cases in health areas of the Sélingué health district. MATERIALS AND METHOD: A retrospective analysis of hospital records at the Sélingué district reference health center from 2010 to 2013 was conducted. Trend Chi2 and logistic regression were used, respectively, to compare changes in trends between health areas and to identify risk factors associated with malaria mortality. RESULTS: Among the 1282 cases of malaria, the incidence of severe malaria gradually decreased from 96.75 ‰ (671 cases) in 2010 to 34.23 ‰ (291 cases) in 2011, 19.76 ‰ (168 cases) in 2012 and 19.43 ‰ (152 cases) in 2013. From 2010 to 2013, there was an average monthly variation in October of 26, 6% cerebralmalaria and 23.3% malaria anemia by the month of July of the same year. Spatial variation of anemic forms of malaria between health areas (p < 0.001) was observed from 2010 to 2013. From 2012 to 2013, there was an overall decrease in the frequency of hospitalizations, incidence and death rate for severe malaria. In multivariate analysis, in the final model, malaria lethality was associated with the duration of hospitalization for more than three days (OR = 0.124); the year of hospitalization from 2010 to 2012 (OR = 0.813); the absence of blood transfusion of the patient (OR = 0.282); at the age of the patient in children under one year (OR = 0.356) and at the emergency anti-malarial treatment instituted with artemether (OR = 3.006) adjusting for the form of malaria. On the other hand, malaria lethality was not related to the form of malaria (p = 0.072), sex (p = 0.390), residence (p = 0.308), prior treatment before hospitalization (p = 0.949). at fever in children (p = 0.153) adjusting for other variables in the model. CONCLUSION: Hospital case fatality remains high with a drop in the incidence of morbidity and mortality; a monthly variation in morbidity and mortality with two peaks, July - August and October-November and the emergency treatment instituted with artemether, the length of hospital stay could be identified as associated factors.


BUT/OBJECTIFS/HYPOTHÈSE: Au Mali, le paludisme est la principale cause de décès et de consultations dans les formations sanitaires. L'objectif de cette étude était de déterminer l'incidence de la morbidité et de la mortalité chez les enfants de 0 à 15 ans et d'établir une cartographie précise de la répartition des cas dans les aires de santé du district sanitaire de Sélingué. MATÉRIELS, MÉTHODE: Une analyse rétrospective des dossiers d'hospitalisation des enfants de 0 à 15 ans au niveau du centre de santé de référence du district de Sélingué de 2010 à 2013 a été réalisée. Le test de Chi2 de tendance et la régression logistique ont été utilisés respectivement pour comparer les variations de l'incidence entre les aires de santé et identifier les facteurs de risque associés à la mortalité palustre. RÉSULTATS: Parmi les 1282 cas de paludisme, l 'incidence du paludisme grave a diminué progressivement de 96,75‰ (671 cas) en 2010 à 34,23 ‰ (291 cas) en 2011, 19,76‰ (168 cas) en 2012 et 19,43‰ (152 cas) en 2013 (Chi2 de tendance p < 0,001). La létalité palustre a été de 15,13%, et n'a pas significativement varié, avec 13,31 % en 2010 et 14,05 % en 2013. De 2010 à 2013, on notait une variation mensuelle moyenne en octobre de 26,6% neuro paludisme et 23,3% de paludisme anémique vers le mois de juillet de la même année. Une variation spatiale des formes anémiques du paludisme entre les aires de santé (p < 0,001) a été observée de 2010 à 2013. De 2012 à 2013, il a été observé une baisse globale de la fréquence des hospitalisations, de l'incidence et du taux de décès pour le paludisme grave. En analyse multivariée, dans le modèle final, la létalité palustre était associée à la durée de l'hospitalisation de plus de trois jours (OR = 0,124) ; à l'année d'hospitalisation de 2010 à 2012 (OR = 0,813) ; à l'absence de transfusion sanguine du patient (OR = 0,282) ; à l'âge du patient chez les moins d'un an (OR = 0,356) et au traitement d'urgence anti paludique institué avec l'artemether (OR = 3,006) en ajustant pour la forme du paludisme. En revanche la létalité palustre n'était pas liée à la forme du paludisme (p = 0,072), au sexe (p = 0,390), à la résidence (p = 0,308), au traitement antérieur avant l'hospitalisation (p = 0,949), à la fièvre chez l'enfant (p = 0,153) en ajustant sur les autres variables dans le modèle. CONCLUSION: La létalité palustre hospitalière reste élevée avec une baisse des incidences de la morbidité et de la mortalité ; une variation mensuelle de la morbidité et de la mortalité avec deux pics, juillet - août et octobre-novembre et le traitement d'urgence institué avec l'artemether, la durée d'hospitalisation ont pu être identifiés comme des facteurs associés.

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