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Mali Med ; 35(2): 26-31, 2020.
Artigo em Francês | MEDLINE | ID: mdl-37978778

RESUMO

INTRODUCTION: Hyperprolactinemia, which is a supra-physiological secretion of prolactin, is the most common anterior pituitary disorder encountered in clinical practice. Its incidence and prevalence are poorly defined in Africa and the rest of the world. The objectives were to study the clinical, paraclinical, etiological and therapeutic aspects of hyperprolactinemia at the Mali hospital. METHODOLOGY: This was a 5-year cross-sectional study. Data collection was retrospective (July 2011 to October 2015) and prospective (December 2015 to July 2016). RESULTS: We collected 37 cases of hyperprolactinemia. The sex ratio was 0.85. The average age was 37.32 years with extremes ranging from 15 to 74 years. The clinical picture was dominated in women by amenorrhea (80%), galactorrhea (70%), headache (55%), hypofertility (50%), visual disorders (25%) and in men by decreased libido (64.7%), gynecomastia (47.1%), headache (47.1%), visual disorders (41.2%) and erection disorders (29.4%). Basal prolactinemia was greater than 100ng/ml in 45.9% of patients. Cerebral CT had objectified: 11 cases of macroadenomas and 5 cases of pituitary microadenomas. The main causes of hyperprolactinemia were: prolactin pituitary adenoma (43.24%); hypothyroidism (5.40%) and estrogen-progestin use in 5.40%. For treatment, 64.9% of patients were placed on cabergoline; 27% on bromocriptine and 8.10% on simple clinical and biological monitoring. CONCLUSION: Hyperprolactinemia is a condition that exists in our health care facilities. Clinicians should consider this in the face of galactorrhea amenorrhea or decreased libido. It is also necessary to improve the technical platform for better care.


INTRODUCTION: L'hyperprolactinémie, qui est une sécrétion supra physiologique de prolactine est en clinique le désordre hypophysaire antérieur le plus fréquemment rencontré. Son incidence et sa prévalence sont peu définies, en Afrique et dans le reste du Monde. Les objectifs étaient d'étudier les aspects cliniques, paracliniques, étiologiques et thérapeutiques de l'hyperprolactinémie à l'hôpital du Mali. MÉTHODOLOGIE: Il s'agissait d'une étude transversale de 5 ans. La collecte des données a été rétrospective (juillet 2011 à octobre 2015) et prospective (décembre 2015 à juillet 2016). RÉSULTATS: Nous avons colligés 37 cas d'hyperprolactinémie. Le sex ratio était de 0,85. L'âge moyen était 37,32 ans avec des extrêmes allant de 15 à 74 ans. Le tableau clinique était dominé chez les femmes par l'aménorrhée (80%), la galactorrhée (70%), les céphalées (55%), l'hypofertilité (50%), les troubles visuels (25%) et chez les hommes par la baisse de la libido (64,7%), la gynécomastie (47,1%), les céphalées (47,1%), les troubles visuels (41,2%) et les troubles de l'érection (29,4%). La prolactinémie basale était supérieure à 100ng/ml chez 45,9% des patients. La tomodensitométrie cérébrale avait objectivé : 11 cas de macroadénomes et 5 cas de microadénomes hypophysaires. Les principales causes de l'hyperprolactinémie étaient : l'adénome hypophysaire à prolactine (43,24%) ; l'hypothyroïdie (5,40%) et la prise d'oestroprogestatifs chez 5,40%. Pour le traitement, 64,9% des patients étaient mis sous cabergoline ; 27% sous bromocriptine et 8,10% sous simple surveillance clinique et biologique. CONCLUSION: L'hyperprolactinémie est une pathologie qui existe dans nos structures de santé. Les cliniciens doivent y penser devant une aménorrhée galactorrhée ou une baisse de la libido. Il est aussi nécessaire d'améliorer le plateau technique pour une meilleure prise en charge.

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