Le rapport aux règles d'hygiène auprès d'étudiants en soins infirmiers : une approche éthogénique.

Introduction : Compliance with hygiene rules constitutes a central element of care practices in general and nursing training in particular. This study seeks to comprehend the behaviors associated with adherence to rules of hygiene based on the discourse of students in nursing training. The theoretical frame of reference is ethogenic and aims to explain the behaviors through the social conventions, culture and environment of care professionals.Method : 159 students in training were interviewed in focus groups to evoke the themes of violation of and adherence to hygiene rules.Results : The participants’ comments collected illustrate that behaviors depend upon the perception of the contexts of care, skills and recognition within an in-training professional care work group.Conclusion : The results emphasize the importance of developing rules-based education on hygiene, while avoiding the establishment of resistance associated with the application of rules of hygiene in the workplace.

Traffic Offences: Planned or Habitual? Using the Theory of Planned Behaviour and habit strength to explain frequency and magnitude of speeding and driving under the influence of alcohol.

This study addresses the socio-cognitive determinants of traffic offences, in particular of speeding and drinking and driving. It has two aims: (1) to test the hypothesis of a direct effect of habits on offences (i.e., independent of intentions) by employing a specific measure of habits (i.e., the SRIH) and (2) to analyse the offences by taking account of three distinct parameters: Frequency, usual magnitude (i.e., the most frequent deviation from the law) and maximal magnitude (i.e., the greatest deviation occasionally adopted) in order to represent more accurately the variability of the offending behaviours. A total of 642 drivers replied to a questionnaire. The results corroborate the idea that intention and habit are distinct and direct determinants of offences. The use of the SRIH dismisses the criticisms made with regard to the measure of past behaviour. The distinction between the three behavioural parameters proves to be relevant, as their determinants are not exactly similar. Finally, attitude and subjective norm had direct effects on the maximal magnitude and/or on the frequency of the offence. The discussion concerns the contribution of this study to the analysis of offences as well as its limitations and addresses the theoretical plausibility of the direct effects of attitude and the subjective norm.

Critères attributifs de sanction et "culture de métier": approche comparative dans la justice naïve versus "experte" / Attributive criteria of sanction and "professional culture": comparative approach in the naive versus "expert" justice

Parler de culture de métier renvoie généralement aux normes et valeurs des individus exerçant un même métier. Nous faisons ici l'hypothèse que magistrat et psychologue possèdent chacun une culture de métier spécifique les conduisant, pour infliger une sanction, à utiliser des critères qui leur sont propres. Pour le vérifier, nous avons soumis à trois populations (étudiants en psychologie, en droit, et participants tout-venant) un questionnaire à huit situations où un individu commettait une infraction légale ou normative. Chaque situation se terminait par la présentation de trois critères utilisables (18 critères au total), la tâche consistant à infliger une sanction au délinquant. Nous observons effectivement que, pour cette attribution, chacune de nos trois populations utilise des critères autres que ceux prévus par la loi, et que ces critères diffèrent selon la population considérée. Ces différences peuvent alors constituer une des explications à l'incompréhension parfois ressentie face à certains verdicts judiciaires (AU)

Critères attributifs de sanction et culture de métier: approche comparative dans la justice naïve versus "experte" / Attributive criteria of sanction and professional culture: comparative approach in the naive versus expert justice

Parler de culture de métier renvoie généralement aux normes et valeurs des individus exerçant un même métier. Nous faisons ici l'hypothèse que magistrat et psychologue possèdent chacun une culture de métier spécifique les conduisant, pour infliger une sanction, à utiliser des critères qui leur sont propres. Pour le vérifier, nous avons soumis à trois populations (étudiants en psychologie, en droit, et participants tout-venant) un questionnaire à huit situations où un individu commettait une infraction légale ou normative. Chaque situation se terminait par la présentation de trois critères utilisables (18 critères au total), la tâche consistant à infliger une sanction au délinquant. Nous observons effectivement que, pour cette attribution, chacune de nos trois populations utilise des critères autres que ceux prévus par la loi, et que ces critères diffèrent selon la population considérée. Ces différences peuvent alors constituer une des explications à l'incompréhension parfois ressentie face à certains verdicts judiciaires