RESUMO
Writing from experiences in the consulting room in private practice in Australia, the author refers to the layered complexity of a conflict of ethical duty which has legal and social implications. The paper explores how the ethics that are congruent with creating a safe vas bene claustrum can be diametrically opposed to the social and legal structures and processes on which we all rely. It is suggested that within the vas, analysts and analysands engage in a shared process of emotionally connected, layered, symbolic thinking. Subpoenas directed at analysts are seeking concrete evidence that will stand up in court. The paper argues that this is a category error based on ignorance and misconceptions of what analytic work entails. The intrusion of a subpoena into the vas has the potential to cause havoc in the mental health and the lives of already vulnerable, possibly traumatized and isolated individuals. It can undermine a fundamental human right and undermine the profession of psychotherapy as a whole. The paper proposes that analysts have an ethical obligation to protect the work contained within the vas from these category errors and to educate other professionals as to why we cannot provide the kind of evidence that the courts require.
Ecrivant à partir d'expériences de sa pratique avec sa patientèle privée, en Australie, l'auteur souligne la complexité s'étageant sur plusieurs niveaux d'un conflit concernant un devoir éthique qui a des implications légales et sociales. L'article étudie comment l'éthique congruente avec la création d'un bon vas bene claustrum peut être diamétralement opposée aux structures et processus légaux et sociaux sur lesquels nous nous appuyons tous. Il est suggéré qu'à l'intérieur du vas, les analystes et les analysants sont impliqués dans un processus partagé de pensée symbolique, à plusieurs niveaux, et reliée aux émotions. Les assignations adressées à des analystes demandent des preuves concrètes qui tiendraient lors d'un procès. L'article argumente qu'il s'agit là d'une erreur de catégorie provenant de l'ignorance et de l'incompréhension sur ce que le travail analytique implique. L'intrusion d'une assignation dans le vas risque potentiellement de faire des ravages dans la santé psychique et la vie de personnes déjà vulnérables, et peut-être traumatisées ou isolées. Cela peut porter atteinte à un droit humain fondamental et saper la profession de psychothérapie dans son ensemble. L'article suggère que les analystes ont une obligation éthique de protéger le travail contenu dans le vas de ces erreurs de catégorie et d'éduquer les autres professions sur la question de pourquoi nous ne pouvons pas fournir la sorte de preuve dont les tribunaux ont besoin.
A partir de experiencias en su práctica privada en Australia, la autora hace referencia a los distintos niveles de complejidad de un conflicto de deber ético que tiene implicancias sociales y legales. El trabajo explora como la ética congruente con la noción de crear un vas bene claustrum seguro puede ser diametralmente opuesta a las estructuras sociales y legales y a los procesos sobre los cuales todos nos apoyamos. Se sugiere que al interior del vas, analistas y analizandos se comprometen en un proceso compartido de pensamientos simbólico, emocionalmente conectado. Las citaciones dirigidas a analistas buscan evidencia concreta que se sostendrá en la corte. El presente trabajo argumenta que este es un error de categoría basado en la ignorancia y la incomprensión de lo que implica el trabajo analítico. La intrusión de una citación dentro del vas tiene el potencial de hacer estragos en la salud mental y en las vidas de individuos ya vulnerables, y posiblemente aislados y traumatizados. Puede debilitar un derecho humano fundamental y la profesión de psicoterapia en su totalidad. El artículo propone que analistas tienen una obligación ética de proteger el trabajo contenido al interior del vas de estos errores categóricos, así como de educar a otros profesionales respecto a porqué no es posible proveer esta clase de evidencia que la corte requiere.
