Les cancers du tube digestif en chirurgie viscerale au CNHU-HKM de Cotonou

But : il s'agit d'une etude menee dans le but d'analyser le profil epidemiologique; les aspects cliniques et therapeutiques des cancers du tube digestif dans les cliniques universitaires de chirurgie viscerale du CNHUHKM de Cotonou. Methode : cette etude a ete retrospective sur une periode de 10 ans allant du 1er janvier 2000 au 31 decembre 2009. Resultats : La frequence hospitaliere des cancers du tube digestif a ete de 2;06. Il s'agissait de 98 sujets de sexe masculin (65;33) et 52 de sexe feminin (34;67) la sex-ratio est de 1;88. L'age moyen etait de 51;67 ans avec des extremes de 20 et 80 ans. Les localisations neoplasiques etaient par ordre decroissant de frequence: l'estomac (34;67); l'oesophage (30); le rectum (14); l'anus (12) et le colon (9;33). Les principaux facteurs de risque ont ete l'alcoolotabagisme pour le cancer de l'oesophage (33;33); l'alcoolisme (36;5) et l'infection a helicobacter pylori (21) pour le cancer de l'estomac. Dans le cas du cancer de l'anus; la serologie HIV etait positive chez 12;5des patients. Les adenocarcinomes constituaient le type histologique le plus frequent (54;67) mais au niveau de l'oesophage etde l'anus les carcinomes epidermoides predominaient respectivement dans 80et 66;7. Les patients etaient tous vus au stade III ou IV selon la classification TNM. Le traitement chirurgical etait surtout palliatif (98;32). La mortalite peri-operatoire etait de 21. La survie globale etait de 4;54a 3 ans et 0a 5 ans. Conclusion : la frequence des cancers du tube digestif en chirurgie souvent tardif. Leur traitement est plus souvent palliatif

Les tumeurs du pancréas : notre expérience au CNHU-HKM de Cotonou

But : présenter notre expérience sur le plan du diagnostic et de la prise en charge des tumeurs du pancréas (TTP). Patients et méthode : Il s'agit d'une étude rétrospective, descriptive et analytique sur une période de 10 ans en chirurgie viscérale au CNHU-HKM de Cotonou.Résultats : 59 cas de tumeurs du pancréas ont été recensés, soit 0,81% des hospitalisations de cette période. La majorité des tumeurs soit 96,61% (n=57) étaient solides et deux kystiques toutes suspectes de malignité. L'âge moyen des patients était de 59 ans. La sex-ratio était de 1,3. Le motif de consultation a été un ictère rétentionnel car dans une grande majorité de cas (95%), les tumeurs sont localisées à la tête. La consommation d'alcool était le 1er facteur de risque retrouvé (37 cas). Le tableau clinique était dominé par les signes de cholestase, une altération de l'état général (89,18%), une hépatomégalie associée à une grosse vésicule biliaire (48,64%) et une masse abdominale (51,35%). L'échographie abdominale a permis le diagnostic dans 77,96% des cas et le scanner dans 94,91% des cas. Le taux d'opérabilité était de 80%. Une duodénopancréatectomie céphalique (DPC) a été réalisée dans deux cas (4,25%) et une splénopancréatectomie caudale chez 1 patient (2,13%). La chirurgie a été le plus souvent palliative consistant en une dérivation biliaire simple dans 76,59%, ou en une double dérivation biliaire et digestive dans 8,51%. Le diagnostic histologique a été posé dans 79,66% (n=47) cas après DPC ou biopsies per- opératoires. Conclusion : Le diagnostic des tumeurs du pancréas est souvent tardif. La preuve histologique ne se fait que chez des patients opérables. Le pronostic à moyen et à long terme reste mauvais

[Atypical venous thrombosis and protein S deficiency: report of a case]. / Thromboses veineuses atypiques multiples révélatrices d'un déficit en protéine S: a propos d'un cas.

A 29 year old man is admitted for hypovemic shock and abdominal pain. This critical condition was due to a diffuse mesenteric venous thrombosis and intestinal infarction. Five meters of small bowel are resected. Few days later a superficial brachial venous thromboembolism grows to superior cava venous and bilateral pulmonary embolism. A plasmatic protein S level was 17%. This deficiency is considered to be the support of these atypical extended and repetitive venous thromboembolism. With an optimal nutrition and long oral anticoagulation this patient is alive 17 months after his admission.