Les déterminants de la fausse couche spontanée précoce

La présente étude a été menée au niveau des centres de diagnostic et de traitement de la tuberculose à Antananarivo Madagascar. Elle vise à déterminer la connaissance de la population sur la tuberculose, à identifier les facteurs liés à leur motivation à accéder aux soins et à vérifier la réalisation de la bacilloscopie au laboratoire. Il s'agit d'une étude transversale rétrospective faite en 2009 comprenant une interview individuelle auprès de 113 habitants et un contrôle-qualité de 60 lames de crachats. La plupart des sujets ont rapporté les signes, le mode de transmission, les moyens de diagnostic, les facteurs de risque et la curabilité de la tuberculose (respectivement 67,3% ; 68,6% ; 58% ; 56% ; 96,5%). Pourtant, 63,7% des sujets n'ont pas su la durée du traitement et seulement 47,7% d'entre eux ont évoqué les bons moyens de prévention. La moitié des sujets âgés de plus de 65ans n'est plus motivé à accéder aux soins. Parmi les tousseurs chroniques, 14% ont pratiqué l'automédication et la médecine traditionnelle. Pour le contrôle-qualité des lames de crachats, la concordance a été absolue. Avant toute prise en charge thérapeutique, le dépistage d'un malade tuberculeux est crucial

[One-year assessment of the cholera epidemic in Madagascar, from March 1999 to March 2000]. / Bilan d'un an d'évolution de l'épidémie de choléra à Madagascar de mars 1999 à mars 2000.

The seventh cholera pandemic reached Madagascar in March 1999, 30 years after its appearance in East Africa. Two waves of infection were observed during the first year. The second wave was the stronger of the two. It occurred in the warm rainy season and spread over six provinces of the country. The incidence of cholera was from 0.1% to 2% and the hospital case fatality rate was between less than 2% and 6%, depending on the geographical area and the period. This outbreak has raised the awareness of communities and their leaders with respect to the environmental, practical and cultural factors that increase the risk of diseases transmitted by feces.

Les accouchements prematures a la Maternite de Befelatanana; Centre Hospitalier Universitaire d'Antananarivo en 1997

L'accouchement prématuré donne naissance à des enfants dont le pronostic est généralement très sombre : la prématurité étant la première cause de décès néonatal. Une étude rétrospective portant sur les accouchements prématurés, répertoriés entre le 1er janvier et le 31 décembre 1997, à la Maternité de Befelatanana a été entreprise afin de préciser leurs causes et les problèmes qu'ils posent, et de dégager une ligne de conduite pour une prise en charge de qualité pour assurer la survie des prématurés. Toutes les femmes en travail, porteuses d'une grossesse d'âge gestationnel compris entre 22 et 36 SA révolues, et les femmes admises, après un accouchement prématuré à domicile, dont les enfants pesaient entre 500g et 2 500g ont été incluses. 1 394 accouchements prématurés ont été enregistrés pendant la période d'étude. Les adolescentes et les femmes âgées de plus de 35 ans sont les plus exposées à l'accouchement prématuré. Les facteurs de risque et les facteurs déterminants d'un accouchement prématuré sont les habitudes toxiques de la mère, des antécédents d'avortement ou d'accouchement prématuré, un utérus cicatriciel, et des infections uro-génitales. 12 décès maternels ont été enregistrés. Le taux de mortalité périnatale a été de 47,3% (660 cas). Il ressort de cette étude que les facteurs péjoratifs se situent aussi bien en amont qu'en aval des accouchements prématurés. Les mesures préventives doivent l'emporter sur les traitements curatifs. Elles reposent notamment sur l'amélioration de la qualité de la vie, le renforcement de la planification familiale et la surveillance stricte de la grossesse