[Radiation therapy for the treatment of macroscopic canine anal gland tumors - a retrospective study]. / Strahlentherapie zur Behandlung makroskopischer Analbeuteltumoren des Hundes ­ eine retrospektive Studie.

INTRODUCTION: Canine anal gland tumors are locally invasive and early metastasize to the loco-regional pelvic lymph nodes. Radiation therapy is a good method for loco-regional tumor control, especially in inoperable tumors. Since the organs in the pelvic area are sensitive to both acute and late radiation damage (chronic diarrhea, bleeding, strictures or intestinal perforations) and such damage mainly depends on the fraction size, we examined the radiation protocol used in this study with a reduced number of fractions (hypofractionated) regarding effectiveness and side effects. This retrospective study describes 13 dogs with macroscopic anal gland carcinoma that were irradiated with imaging-guided, intensity-modulated radiation therapy with a hypofractionated curative protocol of 12 × 3,8 Gy. Gross pathology was either in the region of the anal gland and/or in the sublumbar lymph nodes. Ten of the 13 dogs had advanced tumor diseases (stage 3a or 3b). The acute radiation reactions were mild to moderate and had been reported for some of the dogs in a previous study. The mean study time was 572 days (range 105-1292 days). Disease progression was observed or suspected in 7/13 dogs during the study period: local or loco-regional progression occurred in 3 dogs (23 %) and distant metastases in 4 dogs (31 %). Median progression-free survival was 480 days (95 %CI, 223-908), median survival was 597 days (95 %CI, 401-908). One year after treatment, 76,9 % (95 %CI, 53,5-100) of the dogs were still alive. The likelihood of tumor progression was lower with increasing age, otherwise none of the examined tumor or patient factors showed a prognostic influence on progression or survival time. No clinically relevant late side effects were observed apart from slight alopecia, pigmentation changes or dry, scaly skin, Medium to long-term tumor control can be expected in dogs with macroscopic anal gland tumors treated with a moderately hypofractionated radiation therapy protocol (12 × 3,8 Gy). During long-term monitoring no serious side effects or side effects requiring treatment were observed.

INTRODUCTION: Les tumeurs des glandes anales canines sont localement invasives et métastasent rapidement dans les ganglions lymphatiques loco-régionaux pelviens. La radiothérapie est une bonne méthode de contrôle des tumeurs loco-régionales, en particulier pour les tumeurs inopérables. Étant donné que les organes de la région pelvienne sont sensibles aux dommages aigus et tardifs de la radiation (diarrhée chronique, saignements, sténoses ou perforations intestinales) et que ces dommages dépendent principalement de la taille des fractions, nous avons étudié le protocole de radiations utilisé dans cette étude avec un nombre réduit de fractions (hypofractionné) en terme d'efficacité et d'effets secondaires. Cette étude rétrospective décrit 13 chiens atteints de carcinome macroscopique de la glande anale qui ont été traités par une radiothérapie à modulation d'intensité guidée par imagerie avec un protocole curatif hypofractionné de 12 × 3,8 Gy. La pathologie macroscopique se trouvait soit dans la région de la glande anale et/ou dans les ganglions lymphatiques sublombaires. Dix des 13 chiens présentaient des pathologies tumorales avancées (stade 3a ou 3b). Les réactions aiguës aux radiations étaient légères à modérées et avaient été signalées pour certains des chiens dans une étude précédente. La durée moyenne de l'étude était de 572 jours (fourchette 105­1292 jours). Une progression de la maladie a été observée ou suspectée chez 7/13 chiens au cours de la période d'étude : une progression locale ou loco-régionale est survenue chez 3 chiens (23 %) et des métastases à distance chez 4 chiens (31 %). La survie médiane sans progression était de 480 jours (95 %CI, 223­908), la survie médiane était de 597 jours (95 %CI, 401­908). Un an après le traitement, 76,9 % (95 %CI, 53,5­100) des chiens étaient encore en vie. La probabilité de progression de la tumeur était plus faible avec l'âge, mais aucun des facteurs examinés concernant la tumeur ou le patient n'a montré d'influence pronostique sur la progression ou la durée de survie. Aucun effet secondaire tardif cliniquement pertinent n'a été observé, hormis une légère alopécie, des changements de pigmentation ou une peau sèche et squameuse, On peut s'attendre à un contrôle tumoral à moyen et long terme chez les chiens atteints de tumeurs macroscopiques de la glande anale traités par un protocole de radiothérapie modérément hypofractionnée (12 × 3,8 Gy). Au cours du suivi à long terme, aucun effet secondaire grave ou nécessitant un traitement n'a été observé.