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The Use of Kidneys With Lower Longevity From Deceased Donors to Improve Access to Preemptive Renal Transplantation for Elderly Patients: A Qualitative Study.
Sancho, Carina; Affdal, Aliya; Ballesteros Gallego, Fabián-Andrés; Malo, Marie-Françoise; Cochran-Mavrikakis, Savannah-Lou; Cardinal, Héloise; Gill, John S; Fortin, Marie-Chantal.
Afiliação
  • Sancho C; Bioethics Program, École de santé publique de l'Université de Montréal, Québec, Canada.
  • Affdal A; Bioethics Program, École de santé publique de l'Université de Montréal, Québec, Canada.
  • Ballesteros Gallego FA; Centre de recherche du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CRCHUM), Québec, Canada.
  • Malo MF; Centre de recherche du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CRCHUM), Québec, Canada.
  • Cochran-Mavrikakis SL; Bioethics Program, École de santé publique de l'Université de Montréal, Québec, Canada.
  • Cardinal H; Department of Philosophy, Faculté des arts et des sciences, Université de Montréal, Québec, Canada.
  • Gill JS; Centre de recherche du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CRCHUM), Québec, Canada.
  • Fortin MC; Faculté de médecine de l'Université de Montréal, Québec, Canada.
Can J Kidney Health Dis ; 11: 20543581241267165, 2024.
Article em En | MEDLINE | ID: mdl-39091638
ABSTRACT

Background:

There is a gap between the number of patients waiting for a transplant and the number of kidneys available. Some deceased donor kidneys are currently nonutilized, as medical teams fear that they will experience suboptimal graft survival. However, these organs could provide an acceptable therapeutic option if they were allocated for preemptive kidney transplantation in elderly candidates.

Objective:

This project aims to gather patients' perspectives on the allocation of kidneys with lower longevity for preemptive kidney transplantation in elderly patients.

Design:

Individual interviews.

Setting:

The Center hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) chronic kidney disease (CKD) clinic.

Participants:

Patients aged between 64 and 75 years with CKD G4-5 ND, followed at the CHUM and who have not initiated dialysis yet.

Methods:

Between March and July 2023, we conducted 14 individual interviews with patients aged between 64 and 75 years who had CKD G4-5 ND and were followed at the CHUM. The interviews were digitally recorded and transcribed. Thematic analysis was conducted.

Results:

Most participants were in favor of using kidneys with lower longevity to increase their access to transplantation, improve their quality of life, enable accelerated transplantation, and avoid dialysis. Patients also wanted to be engaged in the decision-making process, underlining the importance of informed consent. Although the use of kidneys with lower longevity offers the hope of returning to "normal" life, some patients were concerned about the risk of reduced graft survival and the need for a subsequent kidney transplant. In these cases, patients were interested in using mitigation strategies, such as prioritization for kidney transplantation from standard donors in case of early graft loss associated with receiving kidneys with lower longevity. They also recommended the development of a separate waiting list for patients consenting to preemptive transplantation with kidneys with lower longevity.

Limitations:

This study was conducted in only 1 nephrology clinic in the province of Quebec with French-speaking patients. Consequently, the results may not be generalizable to other populations, including ethnic minorities.

Conclusion:

The use of kidneys with lower longevity for preemptive kidney transplantation appears to be an interesting option for elderly kidney transplant candidates. However, patient information and participation in the decision-making process are essential. Moreover, organ donation organizations and transplant programs should develop a separate waitlist for transplant candidates who have preconsented to receive organ offers of deceased donor kidneys with lower longevity. Trial registration Not registered.
Mise en contexte Il existe un écart entre le nombre de patients en attente d'une greffe et le nombre de reins disponibles. À l'heure actuelle, un certain nombre de reins de donneurs décédés ne sont pas utilisés, car les équipes médicales craignent que la survie des greffons ne soit pas optimale. Ces organes pourraient toutefois constituer une option thérapeutique acceptable s'ils étaient attribués à des candidats âgés pour une transplantation pré-emptive. Objectifs de l'étude Ce projet vise à connaître la position des patients quant à la transplantation pré-emptive de reins jugés de moindre longévité chez des candidats âgés. Conception Entretiens individuels. Cadre La clinique d'insuffisance rénale chronique du Center hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM). Sujets Des patients âgés de 64 à 75 ans atteints d'IRC G4-5 suivis au CHUM et n'ayant pas encore amorcé la dialyse. Méthodologie Entre mars et juillet 2023, nous avons mené 14 entretiens individuels avec des patients de 64 à 75 ans non dialysés atteints d'IRC G4-5 suivis au CHUM. Les entrevues ont été enregistrées sous forme numérique, puis transcrites. Une analyze thématique a été effectuée. Résultats La plupart des personnes interrogées étaient en faveur de l'utilisation de reins de moindre longévité en vue d'augmenter leur accès à la transplantation, d'améliorer leur qualité de vie, d'accélérer la transplantation et d'éviter la dialyse. Les patients souhaitaient également participer au processus décisionnel, ce qui met en lumière l'importance du consentement éclairé. Bien que l'utilisation de reins de moindre longévité offre l'espoir d'un retour à une vie « normale ¼, certains patients s'inquiétaient du risque de survie réduite du greffon et, dès lors, de l'éventuelle nécessité d'une nouvelle greffe. Dans ces cas, les personnes interrogées étaient intéressées par des stratégies d'atténuation comme une priorité donnée à la transplantation de reins provenant de donneurs standards en cas de perte précoce du greffon liée au fait d'avoir reçu un rein de moindre longévité. Les personnes répondantes ont également proposé l'établissement d'une liste d'attente distincte pour les patients qui consentent à une transplantation pré-emptive avec des reins de moindre longévité. Limites de l'étude Cette étude a été menée dans une seule clinique de néphrologie au Québec auprès de patients francophones. Par conséquent, les résultats pourraient ne pas être généralisables à d'autres populations, notamment à des personnes issues de minorités ethniques.

Conclusion:

L'utilisation de reins de moindre longévité pour la transplantation rénale pré-emptive semble être une option thérapeutique intéressante pour les candidats âgés. Toutefois, il est essentiel que les patients soient bien informés et qu'ils participent au processus décisionnel. Enfin, les organismes de don d'organes et les programs de transplantation devraient établir une liste d'attente distincte pour les candidats ayant préalablement consenti à recevoir des offres d'organes pour des reins de moindre longévité provenant de donneurs décédés.
Palavras-chave

Texto completo: 1 Coleções: 01-internacional Base de dados: MEDLINE Idioma: En Revista: Can J Kidney Health Dis Ano de publicação: 2024 Tipo de documento: Article País de afiliação: Canadá

Texto completo: 1 Coleções: 01-internacional Base de dados: MEDLINE Idioma: En Revista: Can J Kidney Health Dis Ano de publicação: 2024 Tipo de documento: Article País de afiliação: Canadá