Association between low total serum testosterone and body mass index in Australian survivors of testicular cancer: a retrospective analysis.
Basic Clin Androl
; 34(1): 14, 2024 Sep 03.
Article
em En
| MEDLINE
| ID: mdl-39223491
ABSTRACT
BACKGROUND:
Primary hypogonadism is a recognised complication in survivors of testicular cancer. However, secondary hypogonadism can result from other causes that suppress the hypothalamic-pituitary axis, including obesity, high dose glucocorticoids, chronic end organ failure, and diabetes. The aim of this study was to explore low total serum testosterone in Australian survivors of testicular cancer and examine associations with body mass index, age, and prior chemotherapy use.METHODS:
Clinical data including height, weight, diagnosis, treatment, and hormonal evaluations during follow-up were extracted from the Australian and New Zealand Urogenital and Prostate (ANZUP) Cancer Trials Group Chemocog study (2007-2012), accompanied by data from two Australian, high-volume testicular cancer centres included in the iTestis testicular cancer registry (2012-2019). Low testosterone was defined by a serum concentration of testosterone (T) < 10 nmol/L, and was classified as primary by a serum concentration of luteinising hormone (LH) > 8 IU/L, otherwise as secondary.RESULTS:
Two hundred eighty-five individuals with either stage 1 or advanced testicular cancer were included. Of these, 105 (37%) were treated with orchidectomy and chemotherapy. Forty-nine (17%) met criteria for low testosterone during follow-up 21 (43%) had primary and 27 (55%) had secondary low testosterone. Survivors of testicular cancer with higher body mass index were more likely to display low testosterone, both primary (p = 0.032) and secondary (p = 0.028). Our data did not show evidence of an association between older age or chemotherapy use and low testosterone in our cohort.CONCLUSIONS:
Low total serum testosterone was common in survivors of testicular cancer, and associated with a higher body mass index prior to orchidectomy, suggesting that elevated body mass index may contribute to low testosterone in this population, and that body weight, diet, and exercise should be addressed in testicular cancer follow-up.
RéSUMé CONTEXTE L'hypogonadisme primaire est une complication reconnue chez les survivants d'un cancer du testicule. Cependant, l'hypogonadisme secondaire peut résulter d'autres causes qui suppriment l'axe hypothalamo-hypophysaire, notamment l'obésité, les glucocorticoïdes à forte dose, la défaillance chronique des organes cibles et le diabète. Le but de cette étude était d'explorer un faible taux de testostérone totale sérique chez les survivants australiens d'un cancer du testicule, et d'examiner les associations avec l'indice de masse corporelle, l'âge et l'utilisation antérieure d'une chimiothérapie. Les données cliniques, y compris la taille, le poids, le diagnostic, le traitement et les évaluations hormonales au cours du suivi, ont été extraites de l'étude Chemocog de l'Australian and New Zealand Urogenital and Prostate (ANZUP) Cancer Trials Group (20072012), accompagnées de données, provenant de deux centres australiens à fort volume de prise en charge de cancers du testicule, incluses dans le registre du cancer du testicule iTestis (20122019). Un taux faible de testostérone a été défini par une concentration sérique de testostérone (T) < 10 nmol/L, et a été classé comme primaire pour une concentration sérique d'hormone lutéinisante (LH) > 8 UI/L, sinon comme secondaire. RéSULTATS Deux cent quatre-vingt-cinq personnes atteintes d'un cancer des testicules de stade 1 ou avancé ont été incluses. Parmi ceux-ci, 105 (37%) ont été traités par orchidectomie et chimiothérapie. Quarante-neuf (17%) répondaient aux critères d'un taux faible de testostérone au cours du suivi 21 (43%) avaient un taux faible de testostérone primaire et 27 (55%) un faible taux secondaire. Les survivants d'un cancer du testicule avec un indice de masse corporelle plus élevé étaient plus susceptibles de présenter un taux faible de testostérone, à la fois primaire (p = 0,032) et secondaire (p = 0,028). Nos données n'ont pas montré de preuve d'une association entre un âge avancé ou l'utilisation de la chimiothérapie, et un taux faible de testostérone, dans notre cohorte.
CONCLUSIONS:
Un faible taux de testostérone sérique totale était fréquent chez les survivants d'un cancer du testicule, et associé à un indice de masse corporelle plus élevé avant l'orchidectomie; ceci suggère qu'un indice de masse corporelle élevé peut contribuer à un faible taux de testostérone dans cette population, et que le poids corporel, l'alimentation et l'exercice devraient être pris en compte dans le suivi du cancer du testicule.
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MEDLINE
Idioma:
En
Revista:
Basic Clin Androl
Ano de publicação:
2024
Tipo de documento:
Article
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País de publicação:
Reino Unido