[Study on the current situation in farm animal medicine]. / Studie zur Versorgungslage in der Schweizer Nutztiermedizin.

INTRODUCTION: For a long time there has been a debate in Switzerland as to whether the veterinary farm animal service is still sufficiently guaranteed. The purpose of this study was to evaluate the supply and demand of veterinary services for cattle and pigs through a representative survey of veterinarians and farmers. The results revealed that the veterinary farm animal service was rated by the majority of both, farmers and veterinarians, to be good or very good. Veterinary service shortages exist partly in mountain and peripheral regions, in small areas in otherwise well-served regions and in the canton of Ticino. By contrast, about one third of farm animal practices are rather underutilized and would prefer to increase livestock numbers. The emergency service is currently very well guaranteed. Ninety-five percent of veterinarians and farmers stated that on-site emergency service is provided within an hour or less. The quality of veterinary services were also assessed positively by the farmers. While a third of respondents said veterinary care improved compared to five years ago, only two percent felt that veterinary care had deteriorated. Almost all veterinarians stated that vacancies in farm animal practices were difficult to fill adequately. The majority of practice owners do not receive enough applications from suitable candidates. In addition, the majority of applicants were not trained in Switzerland. The security of farm animal veterinary service is currently mostly good to very well guaranteed. However, there is a lack of veterinarians trained to meet the future needs of farm animal veterinarians.

INTRODUCTION: On discute depuis longtemps pour savoir si l'offre de prestations vétérinaires pour les animaux de rente est encore suffisante en Suisse. Le but de la présente étude était de relever l'offre et la demande en matière de prestations vétérinaires pour les bovins et les porcs par le biais d'une enquête représentative auprès de vétérinaires et d'agriculteurs. Les résultats démontrent que l'approvisionnement en soins vétérinaires pour les animaux de rente est considéré, tant par les agriculteurs que par les vétérinaires, comme majoritairement bon à très bon. Il existe des carences en la matière dans les régions de montagnes et les régions périphériques, dans certains endroits de zones autrement bien desservies et dans le canton du Tessin. A l'opposé, environ un tiers des pratiques pour animaux de rente s'estiment sous-occupées et seraient prêtes à s'occuper de plus d'exploitations. Le service d'urgences est actuellement très bien assuré. Cinquante-cinq pour cent des vétérinaires et des agriculteurs ont indiqué qu'il fallait au maximum une heure pour que, en cas d'urgence, le vétérinaire soit sur place. La qualité des prestations vétérinaires a également été jugée de façon positive par les agriculteurs. Un tiers des sondés sont d'avis que la capacité professionnelle s'est améliorée dans les cinq dernières années contre seulement deux pour cent qui estiment qu'elle s'est détériorée. Presque tous les vétérinaires considèrent qu'il est difficile de repourvoir de façon adéquate les places vacantes dans le secteur de la médecine des animaux de rente. Une majorité des propriétaires de cabinets ne reçoit pas assez de postulation venant de candidats appropriés. Les propriétaires de cabinets déclarent également que la majorité des candidats n'ont pas fait leur formation en Suisse. La sécurité de l'approvisionnement en matière de médecine des animaux de rente est actuellement en grande majorité bonne à très bonne. Toutefois la Suisse ne forme actuellement pas assez de vétérinaires pour couvrir les besoins futurs en matière de praticiens ruraux.

[Milk production without use of -antibiotics]. / Deskriptive Studie zur antibiotikafreien Milchproduktion beim Rind.

INTRODUCTION: At present, the usage of antimicrobial agents in organic dairy farming is a subject of controversial public debate because of its impact on animals, humans and the environment. This study shows how farms can be successfully managed without using antimicrobials for udder diseases. Thereby, animal welfare and targeted low bulk tank somatic cell counts should not be neglected. The operating data analysed in this study was collected during feeding and milking time on 18 swiss dairy farms that have not been treating diseased udders with antibiotics for at least 3 years. This study is a cross-sectional study. Farmers put the focus on breed characteristics such as a high life performance, low bulk tank somatic cell counts over several lactations, animals with a calm character, and small-formed cows with a deep flank. A trend towards dual-purpose breeds was observed. Few persons were involved in the milking process. Moreover, 94% of the farmers were raising their own young cattle directly on the farm. Consequently, animal transport has been minimized. Furthermore, clear management practices and work processes as well as a good animal observation influenced decisively the production success. additionally some farmers used phytotherapy, homeopathy and tried and true home remedies.

INTRODUCTION: Dans l'élevage laitier, les médicaments vétérinaires contenant des antibiotiques susceptibles d'avoir un effet sur l'homme, l'animal et l'environnement sont un sujet discuté de façon controversée dans le grand public. La présente étude veut démontrer comment fonctionnent des exploitations qui n'utilisent pas de préparations antibiotiques intra-mammaires. Cela doit se passer sans que ni le bien-être des animaux ni un nombre de cellules bas dans le lait ne soient affectés. Les données utilisées pour ce travail ont été collectées pendant l'affouragement et la traite sur 18 exploitations suisses qui, dans les 3 années précédentes, n'avaient pas utilisé d'antibiotiques au niveau de la mamelle. Il s'agit ici d'une étude transversale qui présente les prévalences. Les producteurs s'intéressent à des caractéristiques d'élevage tels que la production totale sur la durée de vie de l'animal, un nombre de cellules bas au cours de plusieurs lactations, un caractère paisible et des vaches de petit format avec une flanc profond. On a constaté une tendance en direction des races à deux fins. Les propriétaires portaient leur attention à ce qu'un petit nombre de personnes pratiquent la traite régulièrement. Vu l'élevage des propres jeunes animaux sur 94% des exploitations, le trafic des animaux a été réduit. D'autre part, des structures d'exploitation et des processus de travail clairs ainsi qu'une bonne observation des animaux avaient un effet décisif sur le succès de ce mode de production. Sur ces exploitations, des méthodes de traitement spécifiques, telles l'homéopathie ou la phytothérapie ainsi que des remèdes traditionnels étaient utilisés en soutien.

[The significance of cryptosporidiosis for the health of calves in Switzerland]. / Die Bedeutung der Cryptosporidiose für die Kälbergesundheit in der Schweiz.

INTRODUCTION: Diarrhea in calves is one of the most important cattle diseases in Switzerland. The diagnosis and treatment of calf diarrhea represent a major challenge. Single-celled Cryptosporidium parasites are the most prevalent causative agents of calf diarrhea besides rotavirus in the first weeks of life, and are responsible for about 50% of diarrheal cases. Cryptosporidium parvum has been described as a cause of diarrhea in one to three weeks old calves since the 1970s. Oral ingestion of persistent environmental oocysts results in severe diarrhea lasting four to six days and shedding of large numbers of infectious oocysts. A tiny amount of 10 oocysts is already sufficient to cause disease. Detailed knowledge about the epidemiology and virulence of the different C. parvum strains is still lacking. In addition, current diagnostic tests cannot reliably distinguish between non-pathogenic (e.g. C. bovis) and pathogenic Cryptosporidium species. Until now, no effective therapeutic drug or vaccine against calf cryptosporidiosis has been found. Water-borne epidemics and the zoonotic potential of Cryptosporidium in immunodeficient patients are of great medical importance. The increasing number of cryptosporidiosis cases associated with high infant mortality in less industrialized and impoverished regions (including South-East Asia and sub-Saharan Africa) has intensified the research in recent years. The recent discoveries of new therapeutics against C. parvum may benefit calf medicine in the near future. This review article reports on these new developments, highlights calf cryptosporidiosis in Switzerland and draws attention to a new research project.

INTRODUCTION: La diarrhée chez les veaux est l'une des maladies du bétail les plus courantes en Suisse. Le diagnostic de la cause et le traitement de la diarrhée des veaux représentent un défi majeur. En Suisse, les cryptosporidies sont, avec les rotavirus, l'agent causal le plus fréquent de diarrhée du veau dans les premières semaines et elles sont responsables d'environ 50% des cas. Le parasite unicellulaire Cryptosporidium parvum a été décrit depuis les années 1970 comme un agent de diarrhée chez les veaux d'une à trois semaines. Après ingestion orale d'oocystes persistants dans l'environnement, il se produit après quelques jours une diarrhée sévère de quatre à six jours avec excrétion massive d'oocystes déjà infectieux. Même quelques oocystes persistants dans l'environnement peuvent être pathogènes. Du point de vue épidémiologique, il existe encore de grandes lacunes dans la connaissance de la variabilité suspectée dans la virulence de diverses souches de C. parvum. En outre, des espèces non pathogènes (entre autres Cryptosporidium bovis) peuvent être présentes chez les veaux, qui ne se distinguent pas de C. parvum avec les tests diagnostiques actuels. Jusqu'à présent, aucun médicament efficace sur le plan thérapeutique et aucun vaccin contre la cryptosporidiose du veau n'ont été trouvés. En médecine humaine, les épidémies transmises par l'eau (en particulier aux États-Unis) et l'importance zoonotique des cryptosporidies comme pathogènes opportunistes chez les personnes immunodéficientes jouent un rôle de premier plan. La forte morbidité de la cryptosporidiose associée à une forte mortalité infantile dans les régions les moins industrialisées et les plus pauvres (entre autres en Asie du Sud-Est et en Afrique subsaharienne) ont relancé la recherche sur ces parasites au cours des dernières années. En particulier, la découverte de nouveaux médicaments contre C. parvum est susceptible de bénéficier à la médecine du veau dans un proche avenir. Cet article de synthèse fait le point sur ces nouveaux développements mais surtout sur la cryptosporidiose du veau en Suisse et attire l'attention sur un nouveau projet de recherche.

Molecular characterisation of Sarcocystis bovifelis, Sarcocystis bovini n. sp., Sarcocystis hirsuta and Sarcocystis cruzi from cattle (Bos taurus) and Sarcocystis sinensis from water buffaloes (Bubalus bubalis).

About 200 individual sarcocysts were excised from 12 samples of cattle beef from five countries (Argentina, Brazil, Germany, New Zealand, Uruguay) and tentatively identified to species or cyst type on the basis of their size and shape and cyst wall morphology. Genomic DNA was extracted from 147 of these sarcocysts and used initially for PCR amplification and sequencing of the partial mitochondrial cytochrome c oxidase subunit I gene (cox1) in order to identify the sarcocysts to species and/or sequence type. In addition, seven Sarcocystis sinensis-like sarcocysts collected from the oesophagus of water buffaloes in Egypt were examined at cox1 for comparative purposes. Based on the results from the cox1 marker, selected sarcocyst isolates from both hosts were further characterised at one to three regions of the nuclear ribosomal (r) DNA unit, i.e. the complete 18S rRNA gene, the complete internal transcribed spacer 1 (ITS1) region and the partial 28S rRNA gene. This was done in order to compare the results with previous molecular identifications based on 18S rRNA gene sequences and to evaluate the utility of these regions for species delimitations and phylogenetic inferences. On the basis of sarcocyst morphology and molecular data, primarily the cox1 sequences, four Sarcocystis spp. were identified in the samples of cattle beef. Twenty-two microscopic sarcocysts (1 × 0.1 mm) with hair-like protrusions were assigned to Sarcocystis cruzi, 56 macroscopic sarcocysts (3-8 × 0.5 mm) with finger-like protrusions were assigned to Sarcocystis hirsuta and 45 and 24 microscopic sarcocysts (1-3 × 0.1-0.2 mm) with finger-like protrusions were assigned to Sarcocystis bovifelis and Sarcocystis bovini n. sp., respectively. Sarcocysts of S. cruzi were identified in samples of beef from Argentina and Uruguay; sarcocysts of S. hirsuta in samples from Argentina, Brazil, Germany and New Zealand; sarcocysts of S. bovifelis in samples from Argentina and Germany; and sarcocysts of S. bovini in samples from Argentina and New Zealand. The microscopic sarcocysts from water buffaloes were confirmed to belong to S. sinensis. The cox1 sequences of S. bovifelis and S. bovini, respectively, shared an identity of 93-94 % with each other, and these sequences shared an identity of 89-90 % with cox1 of S. sinensis. In contrast, the intraspecific sequence identity was 98.4-100 % (n = 45), 99.3-100 % (n = 24) and 99.5-100 % (n = 7) for sequences of S. bovifelis, S. bovini and S. sinensis, respectively. In each of the latter three species, an aberrant type of cox1 sequences was also identified, which was only 91-92 % identical with the predominant cox1 type of the same species and about 98 % identical with the aberrant types of the two other species. These aberrant cox1 sequences are believed to represent non-functional nuclear copies of the mitochondrial genes (numts or pseudogenes). They might be used as additional markers to separate the three species from each other. Sequencing of a considerable number of clones of S. bovifelis, S. bovini and S. sinensis from each of the three regions of the rDNA unit revealed intraspecific sequence variation in all loci in all species and particularly in the ITS1 locus (78-100 % identity). As regards the 18S rRNA gene, it was possible to separate the three species from each other on the basis of a few consistent nucleotide differences in the less variable 3' end half of the gene. A comparison of the new sequences with GenBank sequences obtained from S. sinensis-like sarcocysts in cattle in other studies indicated that previous sequences derived from cattle in Germany and Austria belonged to S. bovifelis, whereas those derived from cattle in China belonged to S. bovini. On the basis of the new 28S rRNA sequences, it was possible to separate S. sinensis from S. bovifelis and S. bovini, whereas the latter two species could not be separated from each other. Based on ITS1 sequences, the three species were indistinguishable. Phylogenetic analysis using maximum parsimony placed with fairly high support cox1 sequences of S. bovifelis, S. bovini and S. sinensis, respectively, into three monophyletic clusters, with S. bovifelis and S. bovini being a sister group to S. sinensis. In contrast, phylogenies based on each of the three regions of the rDNA unit did not separate sequences of the three species completely from each other. Characterisation of cox1 of 56 isolates of S. hirsuta from four countries revealed only 13 haplotypes and an intraspecific sequence identity of 99.3-100 %. In the three regions of the rDNA unit, there was more extensive sequence variation, particularly in the ITS1 region. The 22 cox1 sequences of S. cruzi displayed a moderate intraspecific variation (98.6-100 %), whereas there was no variation at the 18S rRNA gene among 10 sequenced isolates. Sequencing of 16 clones of the partial 28S rRNA gene of S. cruzi yielded two markedly different sequence types, having an overall sequence identity of 95-100 %.

Characterization of third-generation cephalosporin-resistant Escherichia coli from slaughter calves and fattening pigs: A pilot study for monitoring antimicrobial resistance by whole genome sequencing in Switzerland.

INTRODUCTION: Whole genome sequencing (WGS) was introduced into Swiss antimicrobial resistance monitoring in 2022 as an additional method to phenotypic antimicrobial susceptibility testing by broth microdilution to characterize presumptive third-generation cephalosporin-resistant (3GC-R) Escherichia coli. Caecal samples from Swiss slaughter calves and fattening pigs, as well as beef and pork meat from Swiss retail taken in 2021, were analyzed for the presence of 3GC-R E. coli according to European harmonized protocols. In 2021, 3GC-R E. coli was detected in 23,8 % of slaughter calves, 5,9 % of fattening pigs, and 0 % of meat. Comparative analysis of the antimicrobial resistance results obtained by phenotypic measurement and those obtained by the detection of corresponding underlying molecular mechanisms by WGS showed very high agreement (99 %). Resistance to third-generation cephalosporins (3GCs) was mainly associated with the presence of blaCTX-M-15 in E. coli isolates from calves and blaCTX-M-1 in E. coli isolates from pigs and mutations in the ampC-promoter (g.-42 C>T) in E. coli isolates from both animal species. Moreover, WGS data were used for phylogenetic analysis based on multi locus sequence types (MLST) and core genome MLST(cgMLST) revealing that 3GC-R E. coli isolated from Swiss slaughter calves and fattening pigs were genetically diverse. In this study, it was shown that using WGS alone to monitor antimicrobial resistance could detect trends in known molecular antimicrobial resistance mechanisms while also providing other valuable information about the isolates, such as genetic relatedness. However, only by combining phenotypic susceptibility testing and WGS early detection of previously unknown resistance mechanisms will be possible.

INTRODUCTION: Le séquençage du génome entier (Whole Genome Sequencing, WGS) a été introduit dans la surveillance suisse de la résistance aux antibiotiques en 2022 en tant que méthode supplémentaire aux tests phénotypiques de sensibilité aux antibiotiques pour caractériser les Escherichia coli résistants aux céphalosporines de troisième génération (3GC-R). Des échantillons de cæcum pris en 2021 à l'abattoir de veaux et de porcs suisses, ainsi que de viande de bœuf et de porc provenant de détaillants suisses ont été analysés pour détecter la présence d'E. coli 3GC-R conformément aux protocoles européens harmonisés. En 2021, les E. coli 3GC-R ont été détectés dans 23,8 % des veaux d'abattage, 5,9 % des porcs d'engraissement et 0 % dans la viande. Les résultats de résistance aux antibiotiques obtenus par mesure phénotypique et ceux obtenus par la détection des mécanismes moléculaires sous-jacents concordaient à 99 %. La résistance aux céphalosporines de troisième génération était principalement associée à la pré-sence de blaCTX-M-15 dans les isolats d'E. coli provenant de veaux et de blaCTX-M-1 dans les isolats d'E. coli provenant de porcs et à des mutations dans le promoteur ampC (g.-42 C>T) dans les isolats d'E. coli provenant des deux espèces animales. Les données WGS ont également été utilisées pour une analyse phylogénétique basée sur les types de séquences multilocus (MLST) et MLST du génome de base (cgMLST) révélant que les E. coli 3GC-R isolés des veaux et des porcs suisses étaient génétiquement divers. Dans cette étude, il a été démontré que l'utilisation du WGS seul pour surveiller la résistance aux antibiotiques pouvait détecter des tendances dans les mécanismes moléculaires connus de la résistance aux antibiotiques tout en fournissant d'autres informations précieuses sur les isolats, comme la parenté génétique. Cependant, ce n'est qu'en combinant les tests de sensibilité phénotypique avec le WGS que la détection pré-coce de mécanismes de résistance inconnus sera possible.

[Risk factors for chronic perforating skin lesions in the area of the digits in cattle on Swiss alpine pastures]. / Risikofaktoren für chronisch perforierende Hautläsionen im Zehenbereich beim Rind auf Schweizer Alpen.

INTRODUCTION: Diseases of the digits often occur in cattle on larger cattle mountain pastures. In the late spring 2020, at the time of the ascent of 1554 cattle to 11 high altitude alpine pastures in the Lower Engadine region, lesions in the area of the digits were clinically assessed and documented. 254 cattle were of non-cantonal and 1300 of local origin (Lower Engadine; postal code CH-75XX). Skin lesions in the area of the digits, identified as digital dermatitis (DD; Mortellaro's disease), were further classified according to the DD scoring system. Nonspecific skin lesions with clinical evidence of granulation tissue formation were termed chronic penetrating skin lesions (CPSL). At the end of the alpine pasturing season, in the early fall (descent of cattle from the alpine pastures), the procedure was repeated, and biopsies were taken from randomly selected cattle with CPSL. Digital dermatitis lesions were found in 34 of 1551 cattle at ascent, but no case of CPSL was found at that time. At descent, 19 of 1529 cattle had DD lesions and 88 cattle had CPSL. The clinical appearance of the CPSL was consistent with chronic skin lesions caused by penetrating skin lacerations. Histologically, the majority of the CPSL were classified as chronic hyperplastic dermatitis with granulation tissue formation. In all CPSL biopsies examined by PCR, Fusobacterium necrophorum and Porphyromonas levii, but neither Dichelobacter nodosus nor the tested Treponema species were detected. Fluorescence in situ hybridization revealed a negative result for Treponema species in all biopsies. In the regression analysis, cattle in the age group of 365 to 730 days had an increased risk for the presence of CPSL compared to the age group of 160 to 365 days (odds ratio (OR) = 4,95; confidence interval (CI) = 1,97-12,43). Holstein cattle had an increased risk of developing CPSL compared to Brown cattle (OR = 2,92; CI = 1,46-5,86) and cattle of non-cantonal origin showed a massively higher risk compared to local cattle (OR = 10,59; CI = 5,79 - 19,37). The statistically significant associations found in the present study can be taken into account in the selection of animals for summer pasturing on high altitudes in the future in order to reduce the prevalence of CPSL and consequently reduce the antimicrobial use. Spread of DD during the alpine pasturing season within the cattle groups examined was not found.

INTRODUCTION: Des atteintes aux onglons sont souvent observées sur les grands alpages de bovins. Des altérations au niveau des onglons ont été examinées cliniquement et répertoriées chez 1554 bovins lors de leur arrivée sur 11 alpages en Basse-Engadine, en provenance d'un autre canton (n = 254) ou de la localité à laquelle l'alpage appartenait (n = 1300, numéro postal 75XX), au moment de la montée à l'alpage en 2020. Les altérations cutanées diagnostiquées comme dermatite digitale (DD; maladie de Mortellaro) ont de plus été classifiées selon les scores en usage pour la DD. Les lésions cutanées non-spécifiques présentant une formation de tissu de granulation ont été enregistrées comme lésions cutanées perforantes chroniques (LCPC). La procédure a été répétée lors de la désalpe et une biopsie a été prise de chez des animaux présentant des LCPC choisis au hasard. Les caractéristiques de la topographie de l'alpage et celles du sol, ainsi que la densité d'occupation ont été enregistrées pour chaque alpage. Des lésions de DD ont été constatées chez 34 des 1551 bovins lors de la montée à l'alpage, mais aucun cas de LCPC n'a été observé. Lors de la désalpe, 19 des 1551 bovins présentaient des lésions de DD et 88 une LCPC. L'apparence des LCPC correspondait à des lésions cutanées chroniques après une blessure perforante de la peau. À l'histologie, il s'agissait la plupart du temps d'une dermatite chronique hyperplastique avec formation de tissu de granulation. Fusobacterium necrophorum et Porphyromonas levii ont été mis en évidence dans toutes les biopsies de LCPC soumises à une analyse par PCR, mais ni Dichelobacter nodosus ni les Treponema spp. recherchées n'ont été mis en évidence. L'hybridation in-situ en fluorescence était négative pour les tréponèmes dans toutes les biopsies. Selon les résultats d'une analyse de régression, les génisses âgées de 366 à 730 jours avaient un risque augmenté (Odds Ratio (OR) = 4,95; intervalle de confiance (IC) = 1,97 ­ 12,43) de présenter une LCPC en comparaison avec le groupe d'âge de 161 à 365 jours. Les bovins de race Holstein avaient un risque augmenté de présenter une LCPC en comparaison avec ceux de race grise (OR = 2,92; IC = 1,46 ­ 5,86), et les animaux en provenance d'autres cantons présentaient un risque massivement plus élevé que le cheptel local (OR = 10,59; IC = 5,79 ­ 19,37). Aucune différence significative n'a été observée dans la topographie ou dans la densité d'occupation entre les alpages avec et sans cas de LCPC. Les associations statistiquement significatives constatées dans cette étude peuvent être prises en compte à l'avenir lors de la sélection d'animaux pour l'alpage, dans le but de réduire la prévalence de LCPC, de diminuer la quantité d'antibiotiques administrés et d'améliorer le bien-être animal. Une propagation de la DD pendant la saison d'alpage n'a pas été constatée dans les groupes de bovins inclus dans l'étude.

[Examinations of cattle births with a special focus on Coxiella burnetii]. / Geburten an der Wiederkäuerklinik mit Fokus auf die Ausscheidung von Coxiella burnetii.

INTRODUCTION: Cattle births can carry the risk of transmissible and zoonotic diseases. The focus of the present study was the excretion of Coxiella (C.) burnetii during cattle births. Small ruminants are considered as the main reservoir of C. burnetii. Cattle are often subclinical carriers and their role as potential reservoir has not been fully elucidated until now, although the excretion of Coxiella has been demonstrated during cattle birth. The study recorded all births, caesarean sections and one abortion in 40 cattle at the ruminant clinic of the Vetsuisse Faculty in Bern in the study period from March 2019 to March 2020. A placenta -, milk - and fecal sample was examined for antigen diagnostics using polymerase chain reaction (PCR). In addition, a serum sample was analyzed to detect C. burnetii-specific antibodies. Antigen and/or antibodies (placenta, n=8/9; milk, n=2/9; faeces, n=1/9; serology n= 3/9) were detected in 22,5 % of the cows (n=9/40) without the presence of specific clinical symptoms. It is essential to sensitize contact persons to this zoonosis, since Coxiella can trigger Q-fever in humans.

INTRODUCTION: Les naissances chez les bovins peuvent comporter un risque de maladies transmissibles et zoonotiques. La présente étude se concentre sur l'excrétion de Coxiella (C.) burnetii lors des mises-bas de bovins. Les petits ruminants sont considérés comme le principal réservoir de C. burnetii, mais les bovins sont souvent des porteurs subcliniques et leur rôle de réservoir potentiel n'a pas été complètement élucidé jusqu'à présent, bien que l'excrétion de Coxiella ait été démontrée lors de la mise-bas. L'étude a recensé toutes les naissances, les césariennes et un avortement chez 40 bovins à la Clinique des ruminants de la Faculté Vetsuisse de Berne durant la période allant de mars 2019 à mars 2020. Un échantillon de placenta, de lait et de matières fécales a été examiné pour le diagnostic des antigènes par réaction en chaîne par polymérase (PCR). En outre, un échantillon de sérum a été analysé pour détecter les anticorps spécifiques de C. burnetii. L'antigène et/ou les anticorps (placenta, n=8/9 ; lait, n=2/9 ; fèces, n=1/9 ; sérologie n=3/9) ont été détectés chez 22,5 % des vaches (n=9/40) sans présence de symptômes cliniques spécifiques. Il est essentiel de sensibiliser les personnes de contact à cette zoonose, car Coxiella peut déclencher la fièvre Q chez l'homme.

Livestock as possible reservoir of Escherichia albertii in Switzerland.

INTRODUCTION: Escherichia albertii is an emerging zoonotic foodborne pathogen. Its prevalence, distribution, and reservoirs are not yet clearly defined. In this study, we evaluated the occurrence and genomic characteristics of E. albertii in livestock from Switzerland. A total of 515 caecal samples from sheep, cattle, calves, and fattening swine were collected between May 2022 and August 2022 at abattoir level. Using an E. albertii-specific PCR targeting the Eacdt-gene, 23,7 % (51/215) of swine from 24 different farms were positive. One (1 %) out of 100 calves showed a positive PCR result, while all samples from sheep and cattle were PCR negative. Eight E. albertii isolates could be recovered from swine samples and were analysed using whole-genome sequencing. All eight isolates belonged to ST2087 or a ST4619 group subclade, as did most genomes of the 11 available global swine isolates from public databases. These two clusters shared the presence of a virulence plasmid harboring the sitABCD and iuc genes. In summary, we demonstrate that fattening swine constitute an E. albertii reservoir in Switzerland and describe specific swine-associated lineages.

INTRODUCTION: Escherichia albertii est un pathogène alimentaire zoonotique émergent. Sa prévalence, sa distribution et ses réservoirs ne sont pas encore clairement définis. Dans cette étude, nous avons évalué l'occurrence et les caractéristiques génomiques d'E. albertii chez le bétail en Suisse. Au total, 515 échantillons cæcaux d'ovins, de bovins, de veaux et de porcs d'engraissement ont été prélevés entre mai 2022 et août 2022 au niveau de l'abattoir. En utilisant une PCR spécifique à E. albertii ciblant le gène Eacdt, 23,7 % (51/215) des porcs provenant de 24 exploitations différentes étaient positifs. Un (1 %) veau sur 100 a présenté un résultat positif à la PCR, tandis que tous les échantillons d'ovins et de bovins étaient négatifs à la PCR. Huit isolats d'E. albertii ont pu être récupérés à partir d'échantillons provenant de porcs et ont été analysés par séquençage du génome entier. Les huit isolats appartenaient au groupe ST2087 ou à un sous-clade du groupe ST4619, comme la plupart des génomes des 11 isolats porcins mondiaux disponibles dans les bases de données publiques. Ces deux groupes partageaient la présence d'un plasmide de virulence hébergeant les gènes sitABCD et iuc. En résumé, nous démontrons que les porcs d'engraissement constituent un réservoir d'E. albertii en Suisse et décrivons des lignées spécifiques associées aux porcs.

[Implementation of biosecurity measures by hoof trimmers in Switzerland]. / Umsetzung von Biosicherheitsmassnahmen durch Klauenpfleger in der Schweiz.

INTRODUCTION: Biosecurity in livestock farming includes all measures preventing pathogen introduction onto a farm (external biosecurity) and pathogen transmission on the farm itself (internal biosecurity). An important risk factor for the dissemination of infectious diseases are specialised external persons working on numerous farms, such as professional hoof trimmers in Switzerland. In the present study, 49 hoof trimmers, participating in the Swiss claw health programme and working as professionals, were questioned regarding their biosecurity measures and observed by two veterinarians during hoof trimming in order to assess the implementation of biosecurity measures by hoof trimmers. Data were processed using a scoring system, in which points were allocated to the different working methods taking into account their assumed transmission potential for infectious diseases such as digital dermatitis (DD) and Salmonellosis. The working method, which complied with the ideal biosecurity measure, was always given a whole point, whereas less optimal working methods were only given an intermediate value or no point. The scoring system helped identify precisely the strengths and weaknesses of the hoof trimmers in terms of biosecurity. The level of implementation of biosecurity measures by hoof trimmers was overall quite low (53 %=average of the overall biosecurity scores of the 49 hoof trimmers). Hoof trimmers which attended specialised training courses tended to have a higher level of implementation of biosecurity measures. The answers given by the hoof trimmers and the observations made by the veterinarians were compared, whereby it was found that hoof trimmers generally evaluated themselves better in regard to biosecurity than veterinarians assessed them. In summary and based on the results of this study, the dissemination of pathogens, such as DD associated treponemes and salmonella is possible during hoof trimming performed by external persons working on numerous farms. Thus, future training and continuing education courses should place emphasis on biosecurity.

INTRODUCTION: Le concept de biosécurité englobe, en lien avec la production animale, toutes les mesures empêchant l'introduction de germes dans une exploitation (biosécurité externe) et la propagation de germes à l'intérieur de l'exploitation (biosécurité interne). Un facteur de risque important pour la propagation de maladies infectieuses est le personnel spécialisé externe travaillant sur plusieurs exploitations, dont font partie les pareurs d'onglons professionnels intervenant sur les exploitations bovines suisses. Dans la présente étude, afin de donner un aperçu de la situation actuelle concernant la mise en oeuvre de mesures de biosécurité par les pareurs d'onglons, 49 pareurs d'onglons participant au programme suisse de santé des onglons, ont été questionnés à ce sujet et observés lors du parage des onglons par des vétérinaires. Le traitement des données a été effectué à l'aide d'un système de notation, attribuant des points aux différentes pratiques de travail selon leur potentiel supposé de transmission des maladies infectieuses que sont la Dermatite digitale (DD) et la Salmonellose. La pratique de travail, qui correspondait à la mesure de biosécurité idéale, obtenait toujours un point entier, alors que les pratiques de travail moins optimales ne recevaient qu'une valeur intermédiaire ou aucun point. Le système de notation a permis de désigner précisément les forces et les faiblesses des pareurs d'onglons en terme de biosécurité. Le niveau de mise en œuvre de mesures de biosécurité par les pareurs d'onglons est de manière générale relativement faible (53 % = moyenne du score de biosécurité générale des 49 pareurs). Les pareurs d'onglons ayant suivi plus fréquemment des formations spécifiques présentaient tendanciellement un niveau de mise en oeuvre de mesures de biosécurité plus élevé. De plus, les réponses des pareurs d'onglons et les observations des vétérinaires ont été comparées. Il a été constaté, que les pareurs d'onglons s'évaluaient généralement meilleurs en matière de biosécurité que les vétérinaires ne les jugeaient. En résumé et en tenant compte des résultats de cette étude, la propagation de germes pathogènes par les pareurs d'onglons dans le cadre de leur activité professionnelle, tels que les tréponèmes associés à la DD et les salmonelles, est possible. Par conséquent, la biosécurité devrait être thématisée en priorité lors des formations et formations continues futures.

[Risk factors for infectious foot -disorders on two Swiss cattle -mountain pastures]. / Risikofaktoren für infektiöse Zehen­erkrankungen auf zwei Schweizer ­Rinderalpen.

INTRODUCTION: In the present study, risk groups for infectious foot disorders were identified on two large Swiss cattle mountain pastures by analyzing animal and treatment data of a total of 3256 animals of the bovine species. Both mountain pastures were part of the Federal Office for Agriculture (FOAG) consultancy project «Healthy animals, attractive herdsmen positions and less medication on large cattle mountain pastures¼. The project was launched in 2020 following the increased incidence of lameness on these mountain pastures. Bacteriological and histological analyses were to provide information as to whether the most common foot disorder was interdigital phlegmon (IP) or whether digital dermatitis also occurred. Further, the temporal distribution of cases over the mountain pasture season and the influence of mountain pasture and year were investigated and interpreted for the project years 2020 to 2022, and treatment incidences were compared between years. Multiple treatment cycles in the same individual were classified into persistent infections and new infections. Nineteen of 394 first-treated cattle were clinically examined, 12 of them were additionally sampled for bacteriological and histological analyses. All cases examined showed, both clinically and following laboratory analyses, typical characteristics for IP. In contrast, there was no specific evidence for the presence of digital dermatitis. No persistent infections occurred during treatment with benzylpenicillin. Multivariate logistic regression analyses identified > 365-730-day-old cattle (odds ratio OR 8,29), as well as inseminated (OR 5,30) and non-inseminated (OR 7,85) heifers as risk groups for the disease studied (p < 0,05). Association with the oestrus activity of non-inseminated heifers and a generally higher locomotor activity in heifers compared to cows - with a correspondingly increased risk of injury - is conceivable. Meat breeds had a reduced risk compared to dairy breeds (OR 0,29). Breed differences in behavior and/or the effectiveness of the local immune response might have an impact. Knowing about these risk groups can be put to use in the future when selecting animals to be taken to the mountain pastures and/or when planning pasture management in order to reduce the prevalence of infectious foot disorders and thereby the use of antibiotics.

INTRODUCTION: Dans la présente étude, nous avons identifié, grâce à l'analyse des données concernant les animaux et les traitements d'un total de 3256 animaux de l'espèce bovine, des groupes à risque pour les maladies infectieuses des onglons sur deux grands alpages bovins en Suisse. Les deux alpages faisaient partie du BLW-projet de conseil «Animaux sains, postes de bergers attractifs et moins de médicaments sur les grands alpages bovins¼. Le projet a débuté en 2020 suite à l'accumulation de problèmes de boiteries sur ces alpages. Des analyses bactériologiques et histologiques devaient fournir des indications afin de savoir si la maladie des onglons majoritaire était le phlegmon interdigité (PI) ou si la dermatite digitale était également présente. La répartition temporelle des cas de maladies durant la saison d'estivage et l'influence de l'alpage et de l'année pour les années de projet 2020 à 2022 ont été évaluées et interprétées, et les incidences des traitements comparées entre les années. Les cycles de traitement multiples chez le même individu ont été répartis en deux groupes: les infections persistantes et les nouvelles infections. Dix-neuf des 394 bovins primo-traités ont été évalués cliniquement. Douze de ces 19 animaux ont également été soumis à un échantillonnage bactériologique et histologique. Tous les cas étudiés présentaient, aussi bien cliniquement que suite à l'analyse technique en laboratoire, les caractéristiques typiques d'un PI. Par contre, il n'y a pas eu d'indication quant à la présence de dermatite digitale. Aucune infection persistante n'a été constatée après traitement avec de la Benzylpénicilline. Les bovins âgés > 365­730 jours (OR 8.29), ainsi que les génisses inséminées (odds ratio OR 5.30) et non inséminées (OR 7.85) ont été identifiés, suite à une analyse de régression logistique multivariée, comme faisant partie de groupes à risque pour la maladie étudiée (p < 0.05). Un lien avec l'activité en période de chaleurs des génisses non inséminées et une activité locomotrice généralement plus intensive des génisses par rapport aux vaches ­ avec par conséquent un risque accru de blessures ­ est concevable. Le risque était réduit pour les races à viande par rapport aux races laitières (OR 0.29). Des différences de comportement et/ou d'efficacité de l'immunité locale entre les races pourraient avoir une influence. Le fait de connaître ces groupes à risque pourrait être mis à profit à l'avenir lors de la sélection des animaux à monter à l'alpage et/ou lors de la planification de la gestion des prairies, afin de diminuer la prévalence des maladies infectieuses des onglons et ainsi l'utilisation d'antibiotiques.

[Pestiviruses in sheep and goats in Austria: Options for integration into the bovine viral diarrhea (BVDV) monitoring program]. / Pestiviren bei Schafen und Ziegen in ­Österreich: Möglichkeiten zur ­Einbindung in die BVDV-Überwachung.

INTRODUCTION: After the successful eradication of the bovine viral diarrhea virus (BVDV) in cattle in Austria, the risk of infections with the border disease virus (BDV) remains. Both viruses belong to the pestivirus genus. BDV infections lead to false-positive results in BVDV surveillance. This can be attributed to the contact to small ruminant populations. In particular, keeping cattle together with sheep or goats on a farm or alpine pasture are significant risk factors. Between 2015 and 2022, BDV type 3 was detected in 15 cattles in Austria. These animals were almost exclusively persistently infected calves. However, a positive antibody result for pestiviruses can lead to an extremely time-consuming and costly, and not always successful search for the source of the infection if no active virus excretor is found. This study documents how small ruminants can be integrated into pestivirus monitoring with a manageable amount of work and costs. 23 406 sheep and goat samples from two brucellosis surveillance programs in small ruminants were analyzed retrospectively. Blood samples were examined using pestivirus real-time pool RT-PCR (qPCR). Direct virus detection of BDV-3 was achieved in 40 sheep from five different federal states. Over the entire investigation period a further 37 detections of BDV-3 were found in cattle, sheep and goats outside of this study throughout Austria. This study accounts for 52 % of all border disease detections from 2015 to 2022. By including small ruminants in pestivirus monitoring, the disruptive factor BDV and the risk of its introduction into cattle herds can be significantly minimized in the future.

INTRODUCTION: Après l'éradication réussie du virus de la diarrhée virale bovine (BVDV) chez les bovins en Autriche, le risque d'infections par le virus de la Border Disease (BDV) demeure. Ces deux virus appartiennent au genre des pestivirus. Les infections par le BDV entraînent des résultats faussement positifs dans la surveillance du BVDV. Ce phénomène peut être attribué aux contacts avec les populations de petits ruminants. En particulier, la détention de bovins avec des moutons ou des chèvres sur une exploitation ainsi que les pâturages alpins sont des facteurs de risque importants pour les infections. Entre 2015 et 2022, le BDV de type 3 a été détecté chez 15 bovins en Autriche. Ces animaux étaient presque exclusivement des veaux infectés de manière persistante. Cependant, un résultat positif aux anticorps contre les pestivirus peut conduire à une recherche extrêmement longue et coûteuse et pas toujours fructueuse de la source de l'infection si aucun excréteur de virus actif n'est trouvé. Cette étude montre comment les petits ruminants peuvent être intégrés dans la surveillance des pestivirus avec une quantité de travail et des coûts gérables. À cette fin, 23 460 échantillons d'ovins et de caprins provenant de deux programmes de surveillance de la brucellose chez les petits ruminants ont été utilisés de façon rétrospective. Les échantillons de sang ont été examinés à l'aide de la RT-PCR en temps réel des pestivirus (qPCR). La détection directe du virus BDV-3 a été réalisée chez 40 moutons provenant de cinq länder différents. Sur l'ensemble de la période d'investigation (2015 ­ 2022), 37 autres détections de BDV-3 ont été effectuées chez des bovins, des ovins et des caprins en dehors de cette étude, dans toute l'Autriche. Cette étude représente 52 % de toutes les détections de Border Disease entre 2015 et 2022. En incluant les petits ruminants dans la surveillance des pestivirus, le facteur de perturbation qu'est le BDV et le risque de son introduction dans les troupeaux de bovins peuvent être considérablement minimisés à l'avenir.

Hair cortisol concentrations in bovine neonates born to healthy and ill cows.

INTRODUCTION: The goal of this study was to investigate the hair cortisol concentration (HCC) in healthy and ill cows and their newborn calves. A total of 40 cows and their 42 newborn calves were divided into two groups: group 1 consisted of 19 clinically healthy cows and their 20 newborn calves, and group 2 comprised 21 cows that had had a chronic illness in the third trimester of gestation and their 22 newborn calves. A liquid chromatography-tandem mass spectrometry (LC-MS/MS) system was used to measure the HCC in hair samples that were collected from the cows and calves on the day the calves were born. In both groups, the mean HCCs of the calves was significantly higher than that of the cows (group 1, 31,0 vs. 0,6 pg/mg; group 2, 19,4 vs. 0,8 pg/mg; P.

INTRODUCTION: Le but de cette étude était d'étudier la concentration de cortisol dans les poils (HCC) chez des vaches saines et malades et chez leurs veaux nouveau-nés. Un total de 40 vaches et leurs 42 veaux nouveau-nés ont été divisés en deux groupes: le groupe 1 comprenait 19 vaches cliniquement saines et leurs 20 veaux nouveau-nés, et le groupe 2 comprenait 21 vaches ayant eu une maladie chronique au cours du troisième trimestre de gestation et leurs 22 veaux nouveau-nés. Un système de chromatographie liquide avec spectrométrie de masse en tandem (LC-MS/MS) a été utilisé pour mesurer le HCC dans des échantillons de poils prélevés sur les vaches et les veaux le jour de leur naissance. Dans les deux groupes, le HCC moyen des veaux était significativement plus élevé que celui des vaches (groupe 1, 31,0 pg/mg contre 0,6 pg/mg ; groupe 2, 19,4 pg/mg contre 0,8 pg/mg ; P.

Effects of sensor ear tags with twin pin fixing system on health and well-being of cattle.

INTRODUCTION: A sensor ear tag (SET) containing Global Positioning System (GPS), accelerometer, Radio-Frequency Identification (RFID), and Bluetooth technologies was tested for wearing comfort and compliance with animal welfare requirements in cattle in a free stall barn and on summer pasture in Switzerland. The SET was equipped with a long-lasting battery via solar panel and used a «twin pin¼ fixing system. Right ears of 12 newborns and 26 adolescent animals were tagged with the SET. While left ears were tagged simultaneously with official ear tags in newborns, the adolescent animals already carried the official ear tags. The newborns stayed in a free stall barn during the entire experiment, while adolescent animals were housed in a free stall barn and on pasture during summer. All animals developed crusts beginning on day 7 after tagging with the SET. Pain reactions were observed occasionally in the first two weeks. Ear growth in newborns during 11 months of observation did not differ between ears with SET and official ear tags. Cortisol concentration in saliva of newborns decreased in the first week after tagging which is physiological for this age group. In older animals cortisol concentrations in saliva were not affected. We registered 19 incidences in 11 animals with the SET, that required veterinary or staff intervention. Two animals lost the SET with ear injury. Scars due to tag migration were observed in ears of all newborns after the 9th month of observation. In conclusion, SET with a weight of 32 g that need a twin pin fixation in cows do not seem to induce systemic or local inflammations more frequently compared to official ear tags; however, the higher risk of accidental injuries and migration in ear cartilage would not meet Swiss welfare standards and the attachment to the ear needs to be improved for general use.

INTRODUCTION: Une marque auriculaire à capteur (SET) contenant les technologies Global Positioning System (GPS), accéléromètre, identification par radiofréquence (RFID) et Bluetooth a été testée en termes de confort et de conformité aux exigences de bien-être animal chez des bovins dans une étable à stabulation libre et sur des pâturages d'estivage en Suisse. Le SET était équipé d'une batterie longue durée via un panneau solaire et utilisait un système de fixation «twin pin¼. Les oreilles droites de 12 veaux et de 26 génisses ont été équipées avec le SET. Les oreilles gauches ont été marquées en même temps avec les marques officielles chez les nouveau-nés alors que les génisses portaient déjà ces marques officielles. Les nouveau-nés ont été détenu dans une étable à stabulation libre, avec accès à une aire de sortie et aux paturages voisins pendant toute la durée de l'expérience tandis que les génisses ont été logés dans une étable à stabulation libre et en pâturage pendant l'été. Tous les animaux ont développé des croûtes à partir du 7e jour après le marquage avec le SET. Des réactions douloureuses ont occasionnellement été observées au cours des deux premières semaines. La croissance des oreilles des nouveau-nés au cours des 11 mois d'observation n'a pas différé entre les oreilles marquées par le SET et les oreilles marquées de manière standard. La concentration de cortisol dans la salive des nouveau-nés a diminué au cours de la première semaine successive au marquage, ce qui est physiologique pour ce groupe d'âge. Chez les animaux plus âgés, les concentrations de cortisol dans la salive n'ont pas été affectées. Nous avons enregistré 19 incidents chez 11 animaux avec le SET, qui ont nécessité l'intervention d'un vétérinaire ou d'un membre du personnel. Deux animaux ont perdu le SET avec blessure à l'oreille. Des cicatrices dues à la migration des marques ont été observées sur les oreilles de tous les nouveau-nés après le 9e mois d'observation. En conclusion, les SET d'un poids de 32 g qui nécessitent une fixation par deux tiges chez les bovins ne semblent pas induire d'inflammations systémiques ou locales plus fréquemment que les marques auriculaires officielles. Cependant le risque plus élevé de blessures accidentelles et de migration dans le cartilage de l'oreille ne correspondrait pas aux normes suisses en matière de bien-être et la fixation à l'oreille doit être améliorée pour une utilisation généralisée.

Hair cortisol concentrations in different breeds of cows: Comparison of hair from unshorn and previously shorn areas and from various regions of the body.

INTRODUCTION: The goals of this study were to investigate hair cortisol concentration (HCC) in seven different breeds of cows, to establish reference intervals for HCC in Brown Swiss cows and to compare cortisol concentrations of hair collected from four different areas of the body. Three groups of cows were used. Group 1 comprised 70 healthy cows representing four dairy breeds (Brown Swiss, Swiss Fleckvieh, Holstein Friesian, Water Buffalo) and three beef breeds (Raetian Grey, Limousin, Highland). Group 2 consisted of 60 healthy Brown Swiss cows in which two different hair samples were collected from the thoracic region to establish reference intervals; A samples consisted of hair that had grown for one month in a pre-clipped area, and B samples consisted of hair from a previously unshorn area. Group 3 comprised 21 healthy Brown Swiss cows, in which HCCs were measured in A and B samples from four different body regions (neck, shoulder, thorax, rump). Liquid chromatography tandem mass-spectrometry was used for cortisol measurement. In group 1, the highest HCCs were measured in Holstein Friesian cows at 1,75 pg/mg, which was significantly higher than those of the Brown Swiss, the Swiss Fleckvieh and the Water Buffalo cows. Hair cortisol concentration and daily milk yield of the 40 dairy cows were highly correlated (r = 0,57, P < 0,01). In group 2, the HCCs of 77 % of the A samples and 85 % of the B samp-les were below the laboratory's limit of quantification (LOQ) of 0,50 pg/mg and the results were expressed semiquantitatively as.

INTRODUCTION: Les objectifs de cette étude étaient d'étudier la concentration de cortisol dans les poils (hair cortisol concentration (HCC)) chez sept races de vaches différentes, d'établir des intervalles de référence pour le HCC chez les vaches de race Suisse Brune et de comparer les concentrations de cortisol dans les poils prélevés sur quatre zones différentes du corps. Trois groupes de vaches ont été utilisés. Le groupe 1 comprenait 70 vaches saines représentant quatre races laitières (Brown Swiss, Swiss Fleckvieh, Holstein Friesian, Buffle d'eau) et trois races à viande (Grise rhétique, Limousin, Highland). Le groupe 2 était composé de 60 vaches Brown Swiss en bonne santé, pour lesquelles deux échantillons de poils différents ont été prélevés dans la région thoracique afin d'établir des intervalles de référence ; les échantillons A étaient constitués de poils ayant poussé pendant un mois sur une zone précédemment tondue et les échantillons B étaient constitués de poils provenant d'une zone non tondue auparavant. Le groupe 3 comprenait 21 vaches suisses brunes en bonne santé, chez lesquelles les HCC ont été mesurés dans des échantillons A et B provenant de quatre régions corporelles différentes (cou, épaule, thorax, croupe). La chromatographie liquide en tandem avec spectrométrie de masse a été utilisée pour la mesure du cortisol. Dans le groupe 1, les HCC les plus élevés ont été mesurés chez les vaches Holstein Friesian à 1,75 pg/mg, ce qui était significativement plus élevé que ceux des vaches Brown Swiss, Swiss Fleckvieh et Buffle d'eau. La concentration de cortisol dans les poils et le rendement laitier quotidien des 40 vaches laitières étaient fortement corrélés (r = 0,57, P < 0,01). Dans le groupe 2, les HCC étaient inférieures à la limite de quantification (LOQ) de 0,50 pg/mg dans 77 % des échantillons A et 85 % des échantillons B et ils ont été indiquées de manière semi-quantitative comme < LOQ. Dans les échantillons restants, les HCC se situaient entre 0,50 et 1,20 pg/mg. Les valeurs des échantillons A et B n'étaient pas significativement différentes. Dans le groupe 3, les valeurs médianes des HCC des échantillons mesurables pour les 4 localisations se situaient entre 0,50 et 1,00 pg/mg de poils. Les HCC ne différaient pas significativement entre les différentes localisations corporelles ni entre les échantillons A et B. Les analyses permettent de supposer que les vaches Holstein-Friesian présentent des HCC significativement plus élevées que les vaches Brown Swiss, Swiss Fleckvieh et les bufflonnes d'eau et que cela est dû au moins en partie à leur production laitière élevée.

[Phytotherapeutic treatments of gynecological diseases and fertility disorders in cattle - a veterinary historical analysis]. / Phytotherapeutische Behandlungen gynäkologischer Erkrankungen und Fruchtbarkeitsstörungen von Rindern ­ eine veterinärhistorische Analyse.

INTRODUCTION: Fertility problems are the main reasons for culling dairy cows. Diseases of the female genital tract are also often the cause of antibiotic or hormonal treatments in bovine practices. The use of medicinal plants could expand the available therapeutics. The aim of the work was to analyze historical literature before the introduction of antibiotics in veterinary reproductive medicine. Five books in German language, published in Germany and Switzerland between 1878 and 1921, and one handwritten therapy booklet by the rural veterinarian Carl Ammann-Honegger (1879-1960) were systematically examined regarding the descriptions (AW) on gynecological diseases. The herbal and additional ingredients of the recipe, the target animal species, the type of administration and the indication were recorded in detail for each AW. The six literature sources contained a total of 103 AW (79 administered orally, 13 locally, and 11 both orally and locally). Almost two thirds of the AW (61) were based on a mixture of different plants (two to seven plants), and one third of the AW (31) on a single plant. A total of 55 plants were recorded. The most frequently mentioned medical plants were plants of the genus Juniperus (J. communis L. (19 AW), J. sabina L. (13 AW)) and Linum usitatissimum L. (18 AW), Matricaria chamomilla L. (13 AW) and Gentiana lutea L. (12 AW). The treatment of the Retentio secundinarum was the most frequently mentioned indication (44 AW), followed by parturition preparation (17 AW) and endometritis treatment (15 AW). The most frequently recorded plants can be divided based on their ingredients and their effect into (a) energy- and protein-rich forage plants, (b) generally appetizing, digestive- and metabolism-enhancing plants, (c) medical plants with a specific gynecological organotrophic effect and (d) according to current knowledge, predominantly toxic plants. Besides the antimicrobial active immunity to defence against bacterial infections, a stable barrier funcion of the endometrium contributes to uterine health. The plants classified under (a) - (c) have at least the potential for a positive effect on the immune system and the endometrial barrier function and thus contribute indirectly to the uterine health.

INTRODUCTION: Les problèmes de fertilité sont les principales raisons de la mise à la réforme des vaches laitières. Les maladies de l'appareil génital femelle sont également souvent à l'origine de traitements antibiotiques ou hormonaux dans les pratiques bovines. L'utilisation de plantes médicinales pourrait élargir les thérapeutiques disponibles. L'objectif de ce travail était d'analyser la littérature historique avant l'introduction des antibiotiques en médecine de la reproduction vétérinaire. Cinq livres en langue allemande, publiés en Allemagne et en Suisse entre 1878 et 1921, et un livret thérapeutique écrit à la main par le vétérinaire rural Carl Ammann-Honegger (1879­1960) ont été systématiquement examinés en ce qui concerne les descriptions d'utilisation (AW) sur les maladies gynécologiques. Les herbes et les ingrédients supplémentaires de la recette, l'espèce animale cible, le type d'administration et l'indication ont été enregistrés en détail pour chaque AW. Les six sources de littérature contenaient un total de 103 AW (79 administrées par voie orale, 13 par voie locale et 11 par voie orale et locale). Près de deux tiers des AW (61) étaient basés sur un mélange de différentes plantes (deux à sept plantes), et un tiers des AW (31) sur une seule plante. Au total, 55 plantes ont été enregistrées. Les plantes médicinales les plus fréquemment mentionnées étaient les plantes du genre Juniperus (J. communis L. (19 AW), J. sabina L. (13 AW)) et Linum usitatissimum L. (18 AW), Matricaria chamomilla L. (13 AW) et Gentiana lutea L. (12 AW). Le traitement du Retentio secundinarum a été l>indication la plus fréquemment mentionnée (44 AW), suivie de la préparation à la parturition (17 AW) et du traitement de l>endométrite (15 AW). Les plantes les plus fréquemment enregistrées peuvent être divisées, en fonction de leurs composants et de leurs effets, en (a) plantes fourragères riches en énergie et en protéines, (b) plantes généralement appétissantes, favorisant la digestion et le métabolisme, (c) plantes médicinales ayant un effet organotropique gynécologique spécifique et (d) selon les connaissances actuelles, plantes principalement toxiques. Outre l'effet antimicrobien, une capacité de défense stable de l'endomètre contribue à la santé utérine. Les plantes classées sous (a) - (c) ont au moins le potentiel d'un effet positif sur le système immunitaire et la fonction de défense de l'endomètre et contribuent ainsi indirectement à la santé utérine.

Eye enucleation and exenteration in -cattle: a retrospective study of 38 cases (2013-2020).

INTRODUCTION: The study aimed to describe clinical indications for eye enucleation and exenteration, the occurrence of complications and long-term outcome in cattle, and examine owners' attitude towards enucleation and exenteration and their satisfaction with the surgical outcome. Medical records from the two veterinary teaching hospitals in Switzerland were reviewed to identify cattle that underwent unilateral enucleation or exenteration between January 2013 and December 2020. Data extracted included medical history, ocular examination, clinical diagnosis, surgical procedure including anesthesia, suture material and pattern used, complications, and treatment thereof. Long-term follow-up was evaluated via national animal database inquiries to determine survival time and via owners' interviews with the use of a standardized questionnaire that included questions regarding the occurrence of complications and reason for culling, production performances and perceived quality of life after surgery, concerns, factors affecting the decision to proceed with surgery, and general satisfaction with the outcome. Descriptive statistics, Fisher's exact tests and unpaired t-test were used to summarize the data and assess association between variables. Association was considered significant if p < 0,05. Thirty-eight cases were identified, with a median age of 5 years. More than half of the cases (55,3 %) were diagnosed with non-neoplastic ocular lesions represented by severe trauma with loss of globe content, globe rupture with history of infectious keratoconjunctivitis or hypopyon, or congenital malformations. The remaining cases were diagnosed with neoplastic lesions, including ocular squamous cell carcinoma (OSCC), melanoma, or sarcoma. Complications following surgery were reported in 29 % of cases and included postoperative infection and recurrence of OSCC. There was no significant association between ocular diagnosis and the occurrence of postoperative complications or survival time. Surgery did not seem to influence the animals' postoperative production performance or the perceived quality of life. Most owners (92 %) were satisfied with the surgical outcome. The occurrence of postoperative complications leading to increased overall costs and culling was the main reason for lower owner satisfaction.

INTRODUCTION: La présente étude vise à décrire les indications cliniques de l'énucléation et de l'exentération de l'œil, la survenue de complications et le résultat à long terme chez les bovins et à examiner l'attitude des propriétaires vis-à-vis de l'énucléation et de l'exentération et leur satisfaction quant au résultat chirurgical. Les dossiers médicaux des deux hôpitaux universitaires vétérinaires de Suisse ont été examinés pour identifier les bovins qui ont subi une énucléation ou une exentération unilatérale entre janvier 2013 et décembre 2020. Les données extraites comprenaient les antécédents médicaux, l'examen oculaire, le diagnostic clinique, la procédure chirurgicale y compris l'anesthésie, le matériel et le patron de suture utilisés, les complications et leur traitement. Le suivi à long terme a été évalué en utilisant la base de données nationale sur les animaux afin de déterminer la durée de survie, et par d'entretiens avec les propriétaires à l'aide d'un questionnaire standardisé qui comprenait des questions concernant l'apparition de complications et la raison de la réforme, les performances de production et la qualité de vie perçue après la chirurgie, les réserves, les facteurs affectant la décision de procéder à la chirurgie et la satisfaction générale du résultat. Les données ont été résumées à l'aide de statistiques descriptives et les différences éventuelles entre les variables ont été analysées à l'aide de tests exacts de Fisher et de tests t non appariés. L'association a été considérée comme significative si p < 0,05. Trente-huit cas ont été identifiés, avec un âge médian de 5 ans. Plus de la moitié des cas (55,3 %) ont été diagnostiqués avec des lésions oculaires non néoplasiques causées par un traumatisme grave avec perte du contenu du globe, une rupture du globe avec des antécédents de kératoconjonctivite infectieuse ou d'hypopion ou des malformations congénitales. Les autres cas ont été diagnostiqués comme des lésions néoplasiques, notamment carcinome épidermoïde oculaire, mélanome ou sarcome. Des complications après l'opération ont été signalées dans 29 % des cas, notamment infection postopératoire et récidive du carcinome épidermoïde oculaire. Il n'y avait pas d'association significative entre le diagnostic et l'apparition de complications postopératoires ou la durée de survie. L'intervention chirurgicale n'a pas semblé influencer les performances de production postopératoires des animaux ni la qualité de vie perçue. La plupart des propriétaires (92 %) étaient satisfaits du résultat de la chirurgie. L'apparition de complications postopératoires entraînant une augmentation des coûts globaux et l'abattage des animaux était la principale raison de la baisse de satisfaction des propriétaires.

[Analyses of the relationship between the concentrations of essential trace elements in total mixed ration and faeces samples from Holstein Friesian dairy cows and the estimation of faeces reference values]. / Untersuchungen zum Zusammenhang der Konzentrationen an essenziellen Spurenelementen in totalen Misch­rationen- und Kotproben bei Holstein Friesian Milchkühen und Ableitung von Kotreferenzwerten.

INTRODUCTION: Undersupply and oversupply of dairy cows with essential trace elements should be avoided from the point of view of animal health and environmental pollution. The aim of the study was to proof the results faecal analyzes on the nutritional supply situation with essential trace elements in comparison to measurements from total mixed ration (TMR) analyses. Concentrations of iron (Fe), copper (Cu), zinc (Zn), Mangan (Mn), selenium (Se), cobalt (Co), molybdenum (Mo) were measured as representative multicentric random sample in 574 TMR, 600 pooled faecal and blood samples from dairy cows. Trace elements, Fe in 0 %, Se 18 %, Zn 43 %, Cu 52 %, Co 53 % and Mn 59 %, were within the target range. Undersupply was found in 0 to 8 % and an oversupply in 39 to 100 % of the TMR samples. The tolerance limit for Fe was exceeded in 11 % and for Mo in 13 %. The results indicate the need for optimized ration design. The trace element concentrations in the faecal samples varied over a wide range. Results of pooled faecal samples (n=10 per pool) corresponded closely with the mean values calculated from the individual samples (r2 > 0,9). Correlation between element concentrations in the TMR and faecal samples for Fe (r=0,687), Cu (r=0,675), Zn (r=0,635), Mn (r=0,656), Se (r=0,573), Co (r=0,795), and Mo (r=0,708) were highly significant. No correlations were detected between the element concentrations in the TMR and in the blood samples. The regression analyzes showed a highly significant linear adjustment of the measured value distribution around the regression lines over the entire value range including the zero point. Reference values were calculated for the faecal concentrations of Cu, Zn, Mn, Se and Co. Tolerance reference limits in the TMR were calculated for the faecal concentrations of Fe and Mo. The trace element concentrations in the TMR samples reflect the nutritional supply situation. Knowledge of the nutritional supply situation of the herd is of great importance for the stock management of dairy cow. Fecal sample analyzes can be used as an alternative to TMR examinations to assess the nutritional supply situation.

INTRODUCTION: Les sous-approvisionnements et les surapprovisionnements des vaches laitières en oligo-éléments essentiels doivent être évités du point de vue de la santé animale et de la pollution de l'environnement. L'objectif de cette étude était de vérifier la pertinence des analyses de fèces pour évaluer l'apport nutritionnel en oligo-éléments essentiels en les comparant aux valeurs mesurées dans les analyses de RTM (ration totale mélangée). Dans un échantillon aléatoire multicentrique représentatif, les concentrations de fer (Fe), de cuivre (Cu), de zinc (Zn), de manganèse (Mn), de sélénium (Se), de cobalt (Co) et de molybdène (Mo) ont été mesurées dans 574 échantillons de RTM et 600 échantillons de fèces regroupés de vaches laitières et des échantillons de sang ont été analysés. La plage cible pour la teneur en oligo-éléments dans la RTM a été respectée pour Fe à 0 %, Se à 18 %, Zn à 43 %, Cu à 52 %, Co à 53 % et Mn à 59 %. La plage de sous-alimentation a été constatée dans 0 à 8 % des échantillons de RTM, la plage de suralimentation dans 39 à 100 %. La limite de tolérance pour le Fe a été dépassée dans 11 %, pour le Mo dans 13 %. Ces résultats indiquent la nécessité d'optimiser les rations. Dans les échantillons de fèces, les concentrations en oligo-éléments variaient sur une large plage. Les résultats d'analyse des échantillons de fèces regroupés (n=10 par pool) correspondaient étroitement, avec une valeur r2 supérieure à 0,9, aux valeurs moyennes calculées à partir des échantillons individuels. Il y avait des corrélations très significatives entre les concentrations d'éléments dans les échantillons de RTM et de fèces pour Fe (r=0,687), Cu (r=0,675), Zn (r=0,635), Mn (r=0,656), Se (r=0,573), Co (r=0,795), et Mo (r=0,708). Aucune corrélation n'a pu être établie entre les concentrations d'éléments dans le RTM et dans les échantillons de sang. Les analyses de régression ont montré un ajustement linéaire hautement significatif de la distribution des valeurs mesurées autour de la droite de régression sur l'ensemble de la plage de valeurs, y compris le point zéro. Des valeurs de référence ont été calculées pour les concentrations de Cu, Zn, Mn, Se et Co dans les fèces. Pour les concentrations de Fe et Mo dans les fèces, des limites de référence ont été calculées pour les limites de tolérance dans la RTM. Les concentrations en oligo-éléments dans les échantillons de RTM reflètent la situation nutritionnelle. Pour le suivi des troupeaux de vaches laitières, il est très important de connaître l'état nutritionnel du troupeau. Les analyses d'échantillons de fèces peuvent être utilisées comme alternative aux analyses de RTM pour évaluer la situation nutritionnelle.

[Mandibular fractures in cattle - a review of 108 cases]. / Unterkieferfrakturen beim Rind ­ eine retrospektive Untersuchung von 108 Fällen.

INTRODUCTION: Mandibular fractures are among the most common fractures in cattle. The medical records of 108 cattle with a mandibular fracture, that were referred to the University of Zurich Veterinary Hospital from 2005 to 2019, were analysed to document the types of treatment, complications and long-term outcomes. Cattle, still alive at the time of retrospective analysis, underwent clinical and radiographic examinations. A fall was the single most common cause of a mandibular fracture (48,1 %), and a third of all cattle had a concomitant disease at the time of referral. Seventy-five cattle (69,4 %) had a single fracture, 26 (24,1 %) had two fractures and seven (6,5 %) had three fractures of the mandible. The molar part of the mandibular body was most commonly (40,7 %) fractured followed by the diastema (23,6 %), the pars incisiva (13,4 %), the ramus (12,1 %) and the symphysis (10,2 %) of the mandible. The majority of cattle (84/108, 77,8 %) had open fractures. Treatment was instituted in 63/108 animals (58,3 %) with 77/148 fractures. Of these fractures, 28 were treated with plate osteosynthesis, 25 with an external fixator, 8 with cerclage wire, 7 using mixed techniques, 4 with fragment excision, 4 underwent conservative treatment and one a mucosal suture. In total, 45/108 animals (41,7 %) were culled because of multiple fractures, concomitant diseases and because of economic reasons. Complications occurred in 34 (54,0 %) treated cattle; 22 had abnormal wound healing of which 18 developed osteomyelitis complicated by a sequestrum (14). Of the treated 63 cattle, 56 (88,9 %) were discharged. The mean postoperative productive life was 46 ± 29,2 months for animals that were deceased at the time of the study. Thirteen of the cattle with a sequestrum remained in the herd for 15 to 92 months (mean, 47 months) and one for 2 months. The life expectancy after treatment did not differ significantly from that of the Brown Swiss and Swiss Holstein dairy cattle populations, where the cattle of this study mainly came from. Eleven cattle were available for long-term follow-up; all had a good general health status but nine had dental abnormalities including missing teeth, steps or enamel points, which did not noticeably affect the body condition of the animals. Surgical treatment of selected mandibular fractures had a favourable prognosis (52/63 healed, 82,5 %) in cattle.

INTRODUCTION: Les fractures mandibulaires font partie des fractures les plus fréquentes chez les bovins. Les dossiers médicaux de 108 bovins présentant une fracture mandibulaire, référés à l'hôpital vétérinaire de l'Université de Zurich entre 2005 et 2019, ont été analysés afin de documenter les types de traitement, les complications et les résultats à long terme. Les bovins, encore vivants au moment de l'analyse rétrospective, ont subi des examens cliniques et radiographiques. Une chute était la cause la plus fréquente d'une fracture mandibulaire (48,1 %), et un tiers des bovins présentaient une maladie concomitante au moment de la consultation. Septante-cinq bovins (69,4 %) avaient une seule fracture, 26 (24,1 %) avaient deux fractures et sept (6,5 %) avaient trois fractures de la mandibule. La partie molaire du corps mandibulaire était le plus souvent (40,7 %) fracturée, suivie du diastème (23,6 %), de la pars incisiva (13,4 %), du ramus (12,1 %) et de la symphyse (10,2 %) de la mandibule. La majorité des bovins (84/108, 77,8 %) présentaient des fractures ouvertes. Un traitement a été institué chez 63/108 animaux (58,3 %) avec 77/148 fractures. Parmi ces fractures, 28 ont été traitées par une ostéosynthèse par plaque, 25 par un fixateur externe, 8 par cerclage, 7 par des techniques mixtes, 4 par une excision du fragment, 4 par un traitement conservateur et une par une suture muqueuse. Au total, 45/108 animaux (41,7 %) ont été abattus en raison de fractures multiples, de maladies concomitantes et pour des raisons économiques. Des complications sont survenues chez 34 (54,0 %) des bovins traités ; 22 ont présenté une cicatrisation anormale dont 18 ont développé une ostéomyélite compliquée par un séquestre (14). Sur les 63 bovins traités, 56 (88,9 %) sont sortis de clinique. La vie productive postopératoire moyenne était de 46 ± 29,2 mois pour les animaux qui étaient décédés au moment de l'étude. Treize des bovins avec un séquestre sont restés dans le troupeau pendant 15 à 92 mois (moyenne, 47 mois) et un pendant 2 mois. L'espérance de vie après traitement ne différait pas significativement de celle des populations de vaches laitières Brown Swiss et Swiss Holstein d'où provenaient principalement les bovins de cette étude. Onze bovins étaient disponibles pour un suivi à long terme ; tous avaient un bon état de santé général mais neuf présentaient des anomalies dentaires, notamment des dents manquantes, des différences de niveau de la table dentaire ou des pointes d'émail, ce qui n'a pas affecté de manière notable l'état corporel des animaux. Le traitement chirurgical de certaines fractures mandibulaires a donc eu un pronostic favorable (52/63 guéries, 82,5 %) chez les bovins.

Vector competence of Culicoides biting midges from Switzerland for African horse sickness virus and epizootic haemorrhagic disease virus.

INTRODUCTION: Culicoides biting midges unexpectedly arose in Europe as highly efficient vectors of bluetongue virus in the epidemics that started in the Netherlands in 2006. They are known vectors of other orbiviruses, such as African horse sickness (AHSV) and epizootic haemorrhagic disease viruses (EHDV), which are not endemic to Europe. We investigated whether Culicoides occurring in Switzerland at two altitudes (Swiss Plateau, 650 meters above sea level [masl]; and pre-alpine, 2,130 masl) can act as vectors for AHSV and EHDV (two strains each). Biting midges were collected from farms, allowed to feed on virus-spiked blood meals through an artificial membrane in the laboratory and incubated for eight days under two temperature regimes (22 ± 6 °C or 26 ± 6 °C) reflecting a summer day or a hot spell on the Swiss Plateau. Vector competence was assessed from head homogenates by RT-qPCR and virus isolation. Overall, over 15,000 biting midges were exposed to any one of the four viruses. Fully disseminated infections were identified for all four virus strains in 14 individuals (6 C. obsoletus, 8 C. scoticus, as identified by MALDI-TOF mass spectrometry), all originating from the Swiss Plateau, by RT-qPCR. Viable virus could be isolated from 8 of these specimens. Dissemination rates ranged from 1-5%. No viral dissemination was observed in biting midges from the high altitude, predominantly belonging to the species C. grisescens, which were only investigated at the high temperature regime. However, a multivariable logistic regression model revealed no statistical difference in the dissemination rates based on the origin of midges (altitude), virus strain or temperature regime. Thus, AHDV and EHDV transmission is feasible on the Swiss Plateau but unlikely in the pre-alpine area by considering vector abundance. Ways of potential virus introduction include illegal animal movement but also long-distance wind-dispersal of infectious Culicoides.

INTRODUCTION: Les moucherons culicoïdes sont apparus de manière inattendue en Europe en tant que vecteurs très efficaces du virus de la fièvre catarrhale du mouton lors des épidémies qui ont commencé aux Pays-Bas en 2006. Ils sont des vecteurs connus d'autres orbivirus, tels que la peste équine (AHSV) et la maladie à virus hémorragique épizootique (EHDV), qui ne sont pas endémiques en Europe. Nous avons cherché à savoir si les culicoïdes présents en Suisse à deux altitudes (Plateau suisse, 650 mètres au-dessus du niveau de la mer et Préalpes, 2130 mètres au-dessus du niveau de la mer) peuvent agir comme vecteurs pour l'AHSV et l'EHDV (deux souches chacune). Des moucherons piqueurs ont été collectés dans des élevages, laissés se nourrir de repas de sang contaminé par le virus à travers une membrane artificielle en laboratoire et incubés pendant huit jours sous deux régimes de température (22 ± 6 °C ou 26 ± 6 °C) reflétant une journée d'été ou une vague de chaleur sur le plateau suisse. La compétence vectorielle a été évaluée à partir d'homogénats de tête par RT-qPCR et isolement du virus. Dans l'ensemble, plus de 15 000 moucherons piqueurs ont été exposés à l'un des quatre virus. Des infections entièrement disséminées ont été identifiées pour les quatre souches virales chez 14 individus (6 C. obsoletus, 8 C. scoticus, identifiés par spectrométrie de masse MALDI-TOF), tous originaires du plateau suisse, par RT-qPCR. Le virus viable a pu être isolé à partir de 8 de ces échantillons. Les taux de diffusion allaient de 1 à 5 %. Aucune dissémination virale n'a été observée chez les moucherons piqueurs de haute altitude, appartenant majoritairement à l'espèce C. grisescens, qui n'ont été étudiées qu'au régime de haute température. Cependant, un modèle de régression logistique multivariable n'a révélé aucune différence statistique dans les taux de dissémination en fonction de l'origine des moucherons (altitude), de la souche virale ou du régime de température. Ainsi, la transmission de l'AHDV et de l'EHDV est possible sur le plateau suisse mais peu probable dans la zone préalpine en considérant l'abondance des vecteurs. Les voies d'introduction potentielle du virus comprennent les déplacements illégaux d'animaux, mais aussi la dispersion par le vent sur de longues distances de culicoïdes infectieux.

[Sclerotherapy of a simple, solitary kidney cyst using intraluminal ethanol instillation in a Swiss Fleckvieh cow]. / Sklerotherapie einer einfachen, solitären Nierenzyste mittels intraluminaler Ethanolinstillation bei einer Swiss Fleckvieh-Kuh.

INTRODUCTION: Renal cysts are fluid-filled cavities with an epithelial lining that, depending on their size, can cause clinical symptoms and thus require conservative or surgical therapy. Nephrectomy is primarily used in cattle for simple kidney cysts while sclerotherapy is well established in humans and individual case reports have been published in small animal medicine. This case report describes the first successful treatment of a solitary, perirenal cyst using a right-sided laparotomy and intraluminal instillation of 96% ethanol solution in a Swiss Fleckvieh cow. Diagnostics, surgical procedures and aftercare are descripted and risks are compared to other methods. Sclerotherapy is an organ-preserving alternative to nephrectomy that is suitable for buiatric practice, the methodology should be confirmed in subsequent intervention studies.

INTRODUCTION: Les kystes rénaux sont des cavités remplies de liquide avec une muqueuse épithéliale qui, en fonction de leur taille, peuvent provoquer des symptômes cliniques et nécessitent donc un traitement conservateur ou chirurgical. Alors que la sclérothérapie pour le traitement des kystes rénaux simples est bien établie chez l'homme et que des rapports de cas individuels ont également été décrits en médecine des petits animaux, la néphrectomie est principalement utilisée chez les bovins. Ce rapport de cas décrit pour la première fois le traitement réussi d'un kyste périrénal solitaire par instillation intraluminale d'une solution d'éthanol à 96% après une laparotomie droite chez une vache de race Swiss Fleckvieh. Les aspects du diagnostic, des procédures chirurgicales et des soins de suivi sont expliqués et les risques par rapport aux autres méthodes sont discutés. La sclérothérapie est une alternative de préservation des organes à la néphrectomie qui convient à la pratique buiatrique et dont la méthodologie doit être confirmée dans des études d'interventions ultérieures.